Les services du procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio, cherchent toujours à mettre le grappin sur Charles Blé Goudé, l’ex-directeur de campagne adjoint pour la jeunesse de Laurent Gbagbo. Mais Me Coulibaly Habiba, le porte-parole du procureur, indique que le chef des jeunes patriotes n’est toujours pas localisé.
Si vous cherchez où trouver Charles Blé Goudé, leader de la galaxie patriotique, sous le régime de Laurent Gbagbo, ne vous adressez pas, pour le moment, au bureau du procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio. Car, lui qui a déclaré, il y a une semaine, avoir lancé un mandat d’arrêt international contre le chef des jeunes patriotes ne sait pas encore où il est. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la déclaration faite, hier, lors d’un point –presse par la porte-parole du procureur de la République, Mme Coulibaly Habiba. « Nous avons lancé des mandats d’arrêt et il sera arrêté même s’il ne l’est pas encore, on sait où il est. Le procureur vous l’a déjà dit à plusieurs reprises. Nous avons lancé des procédures et nous les suivons de près dans les pays où nous avons lancé les mandats. Vous savez que Blé Goudé est sous sanction des Nations Unies. Tous les pays sont membres des Nations Unies et je pense qu’il y aura une coopération de ce côté (…) Nous avons saisi Interpol et plusieurs organismes. Nous suivons ses traces dans les pays où il est ; partout où il est. Cela peut prendre le temps que ça prendra, mais nous savons que nous allons mettre la main sur lui. Nous avons lancé nos mandats et on attend qu’il soit localisé et nous allons aviser avec les autorités de ces pays-là. Dans tous les cas, il est dans un pays; il n’est pas dans l’air », a-t-elle indiqué. Selon la porte-parole, les indices que livre le bureau du procureur alertent les personnes recherchées. « Quand nous donnons des informations et que vous les relayez, on voit qu’il y a des mouvements de ces personnes que nous sommes en train de rechercher. Pour le moment, nous avons dit que nous avons lancé des mandats d’arrêt. Nous suivons les traces des personnes que nous recherchons et, permettez-moi de ne pas vous en dire plus », a-t-elle commenté, avec regrets. Toutefois, bien avant, elle avait annoncé le cas Blé Goudé comme le plus aisé à résoudre. « Concernant le cas spécifique de Blé Goudé Charles, étant entendu qu’il est sous sanction des Nations Unies, son extradition devrait en principe pouvoir se faire plus facilement », a avancé le substitut du procureur. Pour elle, la facilité du rapatriement de celui qui fut directeur de campagne adjoint, chargé de la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo, à la présidentielle de 2010, tient à la mise en œuvre des traités d’extradition. Les enquêtes se poursuivant, sur les infractions contre les biens, deux personnes en plus des 15 premières ont été inculpées et placées en détention préventive. S’agissant des infractions contre la sûreté de l’Etat, deux personnes également ont été placées en détention préventive en plus des 22 premières. La porte-parole s’est abstenue d’indiquer leurs noms, « pour des raisons de sécurité », a-t-elle dit. « En raison du nombre élevé des victimes, une cellule spéciale a été créée pour permettre l’audition des ces personnes ou de leurs ayants-droit », a-t-elle ajouté, relativement aux crimes de sang. Il est bon de rappeler que les chiffres officiels indiquent 3000 tués dans la crise post-électorale.
Bidi Ignace
Si vous cherchez où trouver Charles Blé Goudé, leader de la galaxie patriotique, sous le régime de Laurent Gbagbo, ne vous adressez pas, pour le moment, au bureau du procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio. Car, lui qui a déclaré, il y a une semaine, avoir lancé un mandat d’arrêt international contre le chef des jeunes patriotes ne sait pas encore où il est. C’est du moins ce qu’il faut retenir de la déclaration faite, hier, lors d’un point –presse par la porte-parole du procureur de la République, Mme Coulibaly Habiba. « Nous avons lancé des mandats d’arrêt et il sera arrêté même s’il ne l’est pas encore, on sait où il est. Le procureur vous l’a déjà dit à plusieurs reprises. Nous avons lancé des procédures et nous les suivons de près dans les pays où nous avons lancé les mandats. Vous savez que Blé Goudé est sous sanction des Nations Unies. Tous les pays sont membres des Nations Unies et je pense qu’il y aura une coopération de ce côté (…) Nous avons saisi Interpol et plusieurs organismes. Nous suivons ses traces dans les pays où il est ; partout où il est. Cela peut prendre le temps que ça prendra, mais nous savons que nous allons mettre la main sur lui. Nous avons lancé nos mandats et on attend qu’il soit localisé et nous allons aviser avec les autorités de ces pays-là. Dans tous les cas, il est dans un pays; il n’est pas dans l’air », a-t-elle indiqué. Selon la porte-parole, les indices que livre le bureau du procureur alertent les personnes recherchées. « Quand nous donnons des informations et que vous les relayez, on voit qu’il y a des mouvements de ces personnes que nous sommes en train de rechercher. Pour le moment, nous avons dit que nous avons lancé des mandats d’arrêt. Nous suivons les traces des personnes que nous recherchons et, permettez-moi de ne pas vous en dire plus », a-t-elle commenté, avec regrets. Toutefois, bien avant, elle avait annoncé le cas Blé Goudé comme le plus aisé à résoudre. « Concernant le cas spécifique de Blé Goudé Charles, étant entendu qu’il est sous sanction des Nations Unies, son extradition devrait en principe pouvoir se faire plus facilement », a avancé le substitut du procureur. Pour elle, la facilité du rapatriement de celui qui fut directeur de campagne adjoint, chargé de la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo, à la présidentielle de 2010, tient à la mise en œuvre des traités d’extradition. Les enquêtes se poursuivant, sur les infractions contre les biens, deux personnes en plus des 15 premières ont été inculpées et placées en détention préventive. S’agissant des infractions contre la sûreté de l’Etat, deux personnes également ont été placées en détention préventive en plus des 22 premières. La porte-parole s’est abstenue d’indiquer leurs noms, « pour des raisons de sécurité », a-t-elle dit. « En raison du nombre élevé des victimes, une cellule spéciale a été créée pour permettre l’audition des ces personnes ou de leurs ayants-droit », a-t-elle ajouté, relativement aux crimes de sang. Il est bon de rappeler que les chiffres officiels indiquent 3000 tués dans la crise post-électorale.
Bidi Ignace
