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Politique Publié le mercredi 13 juillet 2011 | Le Temps

Voulant justifier la mort de Désiré Tagro : Djédjé Mady dérape à Saioua

© Le Temps Par Emma
RHDP - Pr Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire général du PDCI-RDA, président du Directoire du RHDP
C’est le temps des politiques très gauches. En tournée de sensibilisation sur la réconciliation dans la sous-préfecture de Saioua, le ministre Djédjé Mady qui aime bien jouer le griot des causes perdues s’est lâché maladroitement sur la mort du ministre Désiré Tagro .Un deuil pourtant profondément ressenti par tout le canton Yocolo. Ce n’est le cas de Djédjé Mady. Qui sûrement se voit là débarrassé d’une épine, ou alors d’un véritable obstacle dans la reconquête de Saioua pour les prochaines élections législatives ou municipales .On le sait vomi par la population. Dans le village de Tézié situé juste à quelques kilomètres du village de Tagro, Djédjé Mady s’est totalement libéré avec des propos qui prennent à contre pied la réconciliation prônée dans les rangs du Rhdp. L’homme accuse ouvertement Gbagbo d’avoir suscité la mort du ministre Tagro «On ne donne pas à un civil le drapeau pour le brandir .C’est un militaire qui le fait toujours. Gbagbo est donc à la base de la mort de Tagro» accuse sur un ton de mépris devant des populations médusées qui ne comprennent rien aux dérapages de l’ex-député maire .Mais l’homme ne s’arrête pas là. Djédjé Mady est allé plus loin pour faire des révélations qui puent le ridicule. Il révèle que le ministre Tagro est mort dans ses bras à la Pisam. Il ajoute même que le ministre lui a fait des confidences avant de succomber à ses blessures. «J’ai encore ces notes avec moi». S’est permis de lâcher le secrétaire général du Pdci devant une population ahurie d’entendre de telles énormités. Par ailleurs, Zimin a confié à la population que les Frci qui sont dans la région ne partiront pas. «C’est l’armée de Côte d’Ivoire» a-t-il ajouté, une manière d’apeurer les villageois régulièrement traumatisés par les hommes de Ouattara. D’ailleurs il ne dira rien sur les exactions subies par les populations. Pour lui, elles doivent se mettre à la disposition de cette armée, et pas plus. Son village Gazehio a été épargné par l’armée de Ouattara. Là-bas, on prenait d’ailleurs plaisir à servir d’indic aux Frci pour traquer les partisans de Gbagbo dans la sous-préfecture.
Kipreindé Sonia
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