« La guerre est finie, mettons-nous au travail ». L’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) a décidé de faire sienne cette recommandation du Président de la République, Alassane Ouattara. Hier, elle a organisé à Cocody -Les II-Plateaux un atelier d’échange avec les partenaires au développement du secteur agricole en Côte d’Ivoire. Les participants ont échangé sur les deux thèmes suivants : dispositif institutionnel, produits et projets futurs de l’ANADER et collaboration ANADER et partenaires au développement : leçons tirées et perspectives. Pour le directeur de l’agence Dr Cissé Sidiki, l’atelier avait pour objectif de faire connaître l’ANADER auprès des partenaires internationaux. «Beaucoup de partenaires arrivent, mais ils travaillent souvent seuls dans leur coin. Alors que l’ANADER est un outil à leur disposition. Nous voulons travailler en synergie », a-t-il affirmé. Dans la perspective de soutenir l’agriculture après la guerre, l’ANADER, a-t-il indiqué, a déposé un programme sur la table du gouvernement. Il s’agit de redonner vie à l’ouest dévasté par la guerre, mais qui est le grenier de la Côte d’Ivoire pour ce qui est de la production du riz. Toujours dans la même dynamique, Dr Cissé Sidiki a révélé que sa structure compte insérer 5000 jeunes dans le tissu social et surtout dans le milieu agricole. Représentant le ministre de l’Agriculture, M. Salif Traoré, directeur du développement durable, a promis que son département fera en sorte que l’ANADER soit un outil opérationnel et viable dans sa mission de promotion du monde rural.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna
