x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 15 juillet 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Udpci / Débat sur l’école ivoirienne post-crise : Des étudiants exigent l’arrestation des dirigeants de la Fesci

Un séminaire sur le thème «quelles actions pour une école dynamique ? », a réuni au siège de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci) des Deux-Plateaux, les différentes associations estudiantines et scolaires du parti arc-en-ciel, samedi et dimanche dernier. Une occasion pour la commission technique estudiantine et scolaire (Ctes), initiatrice dudit séminaire de poser le diagnostic et dégager sa position sur l’actualité du milieu scolaire. ‘’Nous exigeons l’interpellation de certains responsables d’association pour répondre de leurs actes. Nul n’ignore les crimes, les bavures, les tortures, les violences morales et verbales de la Fesci vis-à-vis des étudiants d’une part et de la population d’autre part. Mais aussi et surtout, vis-à-vis des enseignants’’, a-t-elle souligné. C’est l’une des résolutions, qui ont sanctionné le séminaire de la commission technique estudiantine et scolaire (Ctes), une structure de l’Udpci, active dans le milieu universitaire. Bécémoh Guillaume, le président de ladite commission et ses amis, donnaient ainsi, leur position sur le débat qui a cours dans la grande famille de l’Education nationale, à la faveur du changement de régime. En ce qui concerne le Centre régional des œuvres universitaires (Crou), intervenant dans la gestion des affaires sociales, les étudiants militants de l’Udpci souhaitent que cette institution fasse sa mue. Ils reprochent au Crou de se compromettre dans le marchandage des chambres au moment de leurs attributions aux étudiants. Aussi, ont-ils fait des propositions : ‘’Pour une gestion rationnelle des cités, il faut confier la gestion du Crou à un membre de la société civile pour réduire les contestations et l’intrusion de la politique dans ladite gestion’’. D’autres suggestions concernent la restructuration des cités universitaires, la mise en pratique du système Licence Master Doctorat (Lmd), l’attribution des bourses et la fermeture des universités. Sur ce dernier point, la Ctes de l’Udpci estime que les graves retards enregistrés au cours de l’année académique 2010-2011, doivent faire d’elle, une année blanche. Quant aux années académiques à venir, les étudiants du parti arc-en-ciel voudraient qu’elles débutent au mois de décembre pour s’achever en août.

S. Débailly
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ