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Politique Publié le vendredi 15 juillet 2011 | Nord-Sud

Mian Augustin, Sg de la Fesci, dévoile : « Dissoudre la Fesci n’est pas la solution »

© Nord-Sud Par Prisca
Activités syndicales : La Fesci tient une AG extraordinaire.
La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d`Ivoire (Fesci) a tenu une AG extraordinaire le mardi 21 septembre 2010 à l`université de Cocody en présence de son S.G Mian Augustin. Photo : Mian Augustin.
Dissoudre la Fédération estudiantine et scolaires de Côte d’ivoire ne peut pas régler le problème de l’école, c’est ce que pense Mian Augustin, secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’ivoire (Fesci)à qui nous avons tendu notre micro hier à Grand-Bassam au cours de l’atelier d’élaboration du plan stratégique de l’implication des jeunes dans le processus du dialogue, vérité et réconciliation. Pour lui, il faut que la Fesci vive et fonctionne correctement pour poser clairement les problèmes de l’école et mettre la pression sur le gouvernement. C’est en cela qu’il dit prendre « l’engagement de faire une nouvelle Fesci dans une dynamique d’un nouvel environnement ». Sur ce point, il juge que aussi bien les Ivoiriens que la communauté internationale peuvent avoir la conscience nette. Aussi ne manque-t-il pas, partout où il est passé, de reconnaître l’erreur de la Fesci, qui a souvent connu des déviations « c’est pourquoi, partout où je passe je dis, nous pouvons nous tromper et si nous nous sommes trompés, nous demandons pardon à tous. Nous avons fauté », regrette-t-il. A l’en croire, la Fesci est aujourd’hui dans une nouvelle dynamique. « Nous sommes dans une nouvelle dynamique où il faut laisser le passé et voir les perspectives d’avenir d’une nouvelle Fesci dans une nouvelle école. Nous sommes tous des Ivoiriens. Autant au niveau politique qu’au niveau du syndicat, il y a eu des dérapages à un moment donné ». Pour réussir cette nouvelle vision, le Sg de la Fesci demande en retour le soutien de tous. Il a lancé un appel à tous les étudiants tout comme aux élèves qui vivent dans la clandestinité parce qu’ils craignent pour leur sécurité à ne plus se faire de souci. C’est en cela, qu’il les invite à retourner à l’école. Appel qu’il lance également à l’endroit des étudiants vivant en exil. Mian Augustin juge que la réconciliation ne peut se faire sans eux. Souhaitant par ailleurs que cessent les pressions pour que chaque Ivoirien vive en paix dans le pays.

E. K. à Grand-Bassam
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