Loin de toute relation de protectorat. Juste des rapports de coopération et de partenariat dans l'intérêt de tous. De quoi garantir tout de même la quiétude à la France et à la Côte d'Ivoire. Voilà qui devrait, en principe, altérer toute idée subversive en Côte d'Ivoire. Vendredi dernier à Abidjan, Alassane Ouattara et François Fillon ont réaffirmé la nouvelle vision de leurs deux pays en matière militaire. « Ce que nous voulons, c'est d'aider la Côte d'Ivoire à assumer la plénitude de sa souveraineté », a dit le Premier ministre français. Et de poursuivre : « ce que nous voulons dans le cadre du droit international, c'est de faire en sorte que la démocratie et les droits de l'Homme soient de mieux en mieux respectés sur le continent africain ». C'est du reste le Chef de l'Etat ivoirien qui donne des précisions : « la Côte d'Ivoire veut des relations décomplexées et la Côte d'Ivoire est un pays important dans la zone ouest-africaine et du continent africain. Il y a des risques de tous genres à partir d'Abidjan et de la Côte d'Ivoire. Des risques de trafics de drogue, de terrorisme avec tout ce que nous voyons, de déstabilisation dans plusieurs pays de la sous-région. Et nous souhaitons maintenir la base française en Côte d'Ivoire ». Ce pays ne restera donc pas sans base militaire française. Et puis, dans le cadre de l'accord de défense avec la France, ses soldats bénéficieront, de formation, de soutien et d'appui de leurs homologues français.
François Fillon est somme toute sans ambigüité : « Dans la politique française en matière de sécurité en Afrique, la France restera solide aux côtés de la Côte d'Ivoire ». Une déclaration presque sans diplomatie. Un message davantage clair à tous ceux qui rêvent d'atteinte à la sûreté de l'Etat de Côte d'Ivoire. Depuis la chute du régime Gbagbo début avril, nombre de ses partisans éparpillés dans la sous-région notamment, nourrissent des illusions de coup de force militaire. Et d'autres, depuis Abidjan les abreuvent autant d'illusions que c'est possible. Avec la détermination des Forces républicaines de Côte d'Ivoire et ces dernières déclarations de Ouattara et Fillon, ils devraient perdre toute illusion. A moins d'être suicidaires.
KIGBAFORY Inza
François Fillon est somme toute sans ambigüité : « Dans la politique française en matière de sécurité en Afrique, la France restera solide aux côtés de la Côte d'Ivoire ». Une déclaration presque sans diplomatie. Un message davantage clair à tous ceux qui rêvent d'atteinte à la sûreté de l'Etat de Côte d'Ivoire. Depuis la chute du régime Gbagbo début avril, nombre de ses partisans éparpillés dans la sous-région notamment, nourrissent des illusions de coup de force militaire. Et d'autres, depuis Abidjan les abreuvent autant d'illusions que c'est possible. Avec la détermination des Forces républicaines de Côte d'Ivoire et ces dernières déclarations de Ouattara et Fillon, ils devraient perdre toute illusion. A moins d'être suicidaires.
KIGBAFORY Inza