La France est véritablement de retour en Côte d’Ivoire. En atteste les engagements pris par ce pays lors de la visite de son Premier ministre, François Fillon. Que de symboles et de leçons à tirer du séjour (14 et 15 juillet) du Premier des ministres français. Qui a passé la fête de l’indépendance de son pays en Côte d’Ivoire. Outre les engagements d’annulation de dette et les aides annoncées, ainsi que la forte délégation ministérielle qui accompagnait Fillon, des représentants d`Alstom, Bolloré, Bouygues, Total ou BNP Paribas étaient présents pour le Forum économique. La France veut à travers ces présences, démontrer une fois encore qu’elle demeure le partenaire commercial privilégié de la Côte d’Ivoire. Partenariat construit après les indépendances en 1960 et qui a permis à la Côte d’Ivoire de réaliser ce que l’on a appelé ‘‘le miracle ivoirien’’ dans les années 80. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’y a pas de doute que les mêmes prouesses se réalisent.
Surtout que maintenant, il n’existe aucun contentieux sociopolitique voire économique entre les deux pays. Les entreprises françaises qui avaient payé un lourd tribut à la crise de 2004 et celle postélectorale de novembre 2010 sont en train d’être dédommagées. C’est donc le développement fulgurant de la Côte d’Ivoire qui se dessine déjà par le biais de son partenaire traditionnel et naturel, la France. Celle-ci demeure le premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire (hors pétrole). Elle a été en tête des investisseurs directs étrangers en 2009 (500 milliards de Fcfa) et demeure le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire (18 % de ses échanges extérieurs hors pétrole). A l’inverse, la Côte d’Ivoire est le premier partenaire de la France au sein de la zone franc, le troisième débouché subsaharien, après l'Angola et le Sénégal ; le quatrième partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne. Ce qui est encore positif pour la Côte d’Ivoire, c’est que la France sait qu’elle sera en concurrence avec d’autres opérateurs économiques internationaux déjà présents et qui pour rien au monde ne se laisseront ‘‘voler’’ certains marchés. Ce qui est à l’honneur de la Côte d’Ivoire et boostera à coup sur son développement, avec à la clé, une création de richesse et des emplois pour la population. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie ne croit pas si bien dire en rêvant déjà d’un autre miracle ivoirien avec une diversité de partenaires, la France en tête du peloton. Cette visite du Premier ministre français, ponctuée par ce forum économique des entreprises franco-ivoirienne, vient jeter les bases d’un partenariat gagnant-gagnant où rien ne se fera comme par le passé et où il n’y aura ni spoliation, ni asservissement. L’histoire, à n’en point douter, va se répéter et la Côte d’Ivoire pourra renouer avec le miracle ivoirien et dans quelques années, devenir, selon la conviction du président Ouattara, un pays émergent. Yes we can !
Jean Eric ADINGRA
Surtout que maintenant, il n’existe aucun contentieux sociopolitique voire économique entre les deux pays. Les entreprises françaises qui avaient payé un lourd tribut à la crise de 2004 et celle postélectorale de novembre 2010 sont en train d’être dédommagées. C’est donc le développement fulgurant de la Côte d’Ivoire qui se dessine déjà par le biais de son partenaire traditionnel et naturel, la France. Celle-ci demeure le premier partenaire commercial de la Côte d'Ivoire (hors pétrole). Elle a été en tête des investisseurs directs étrangers en 2009 (500 milliards de Fcfa) et demeure le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire (18 % de ses échanges extérieurs hors pétrole). A l’inverse, la Côte d’Ivoire est le premier partenaire de la France au sein de la zone franc, le troisième débouché subsaharien, après l'Angola et le Sénégal ; le quatrième partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne. Ce qui est encore positif pour la Côte d’Ivoire, c’est que la France sait qu’elle sera en concurrence avec d’autres opérateurs économiques internationaux déjà présents et qui pour rien au monde ne se laisseront ‘‘voler’’ certains marchés. Ce qui est à l’honneur de la Côte d’Ivoire et boostera à coup sur son développement, avec à la clé, une création de richesse et des emplois pour la population. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de commerce et d’industrie ne croit pas si bien dire en rêvant déjà d’un autre miracle ivoirien avec une diversité de partenaires, la France en tête du peloton. Cette visite du Premier ministre français, ponctuée par ce forum économique des entreprises franco-ivoirienne, vient jeter les bases d’un partenariat gagnant-gagnant où rien ne se fera comme par le passé et où il n’y aura ni spoliation, ni asservissement. L’histoire, à n’en point douter, va se répéter et la Côte d’Ivoire pourra renouer avec le miracle ivoirien et dans quelques années, devenir, selon la conviction du président Ouattara, un pays émergent. Yes we can !
Jean Eric ADINGRA
