Le président Ouattara n’a pas attendu longtemps pour marquer de son empreinte la reconstruction post-crise. Sitôt dit sitôt fait, le Chef de l’Etat ivoirien a mis en selle ses sentinelles pour les travaux d’urgence longtemps restés en veilleuse sous l’ancien régime. Alassane Ouattara, qui tient ses promesses, a mis immédiatement au travail les membres du gouvernement et les experts pour la réhabilitation de nombreuses infrastructures. La confiance aidant, l’homme dont le nom Ouattara constitue un sésame pour les partenaires au développement, enregistre des actes de la part des bailleurs de fonds. Ainsi, le ministère des Infrastructures économiques, en liaison avec le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère d’Etat, ministère du Plan et Développement et celui de la Construction, l’Assainissement et de l’Urbanisme a enclenché les grands chantiers du président Ouattara relativement au programme d’urgence pour la réhabilitation du système d’assainissement, de drainage et des voieries. Après le diagnostic du secteur, les experts ont convenu du renforcement du cadre légal et institutionnel de l’assainissement et du drainage en Côte d’Ivoire, des études pour la mise en place des plans et schémas directeurs d’assainissement et de drainage dans les districts, les capitales régionales, les chefs lieux de départements et sous-préfectures, l’amélioration des capacités et du fonctionnement des installations et ouvrages d’assainissement et de drainage, la promotion de l’assainissement individuel dans les villes, villages, écoles et centres de santé. Dans le cadre du programme d’urgence dont les financements ont été acquis, il va s’agir des travaux d’aménagement du carrefour de l’Indénié (80 milliards de Fcfa de la Bad), l’étude et l’aménagement du bassin versant de Bonoumin, la réhabilitation et la mise en conformité des ouvrages d’assainissement, la réhabilitation des réseaux et des stations. Des travaux d’urgence complémentaires identifiés dans le district d’Abidjan, suite aux dernières pluies, vont se pencher sur le curage et la réhabilitation des sites inondables, l’aménagement de la baie du Banco par le curage et la construction d’ouvrages de régulation, etc. Pour ce qui concerne la voirie, les principales mesures arrêtées s’articulent autour du lancement d’études coordonnées avec les autres ministères sur le plan de circulation d’Abidjan, le plan des transports, le schéma-directeur d’urbanisme et d’assainissement, le renforcement des voiries structurantes, etc. Un accent particulier sera mis sur la réhabilitation à partir de 2012 des ponts Charles de Gaulle et Houphouët-Boigny, qui, situés sur la Lagune Ebrié à Abidjan, permettent de relier les quartiers de Treichville (Sud) et du Plateau (Nord). Ces deux ouvrages en béton précontraint, sont fondés sur des pieux profonds et sont soumis à un environnement agressif, l’eau de la lagune présentant une composition proche de l’eau de mer. Le pont Houphouët-Boigny, long de 372 mètres, a été mis en service en 1957. Le pont Charles-de-Gaulle, uniquement routier, fut construit à la fin des années soixante pour désengorger le trafic sur le pont Houphouët-Boigny, sa longueur est de 592 mètres.
Les mesures urgentes
Mais la période comprise entre juillet et décembre 2011 ne sera pas de tout repos. Des actions concertées de libération des emprises et de destruction des constructions empêchant l’accès aux ouvrages et canalisations de drainage ont déjà lieu. Et les équipes s’attèlent à la réparation des points de menaces de rupture, au traitement des nids de poules et des plaques dégradées, au renouvellement du parc de feux tricolores et de la signalisation routière. Mieux, l’on enregistre la réalisation d’études de renforcement de voies secondaires bitumées, la réalisation d’études de bitumage de nouvelles voies, etc. Il est déjà prévu la réhabilitation prochaine de 900 km de routes, dont 600 Km en urgence, ainsi que le redémarrage prochain d’un certain nombre de chantiers, dont la route Agban-Abobo qui n’a pas été bien faite, la poursuite de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, le pont de Jacqueville et de la Marahoué (10 milliards de Fcfa de la Boad). La route Boundiali-Tengrela. Quatorze milliards de Fcfa de la Boad sont aussi prêts pour le financement du troisième pont Marcory-Riviera. Idem pour les 6 milliards de Fcfa du grand carrefour de la Riviera II où un échangeur verra le jour. Au niveau de l’électrification, il y a aussi un changement. Les ponts Houphouët-Boigny et de Gaulle, celui du Lycée technique ne sont plus aussi obscurs qu’ils étaient, il y a quelques mois. Au chapitre des ordures ménagères, l’on se rend compte également que des arriérés de 50 millions de Fcfa ont été payés à la chefferie d’Akouédo. Au total, les chantiers, qui étaient en veilleuse, connaissent déjà un début de relance sous l’ère Alassane Ouattara. Aujourd’hui, tout le monde se rend compte que du travail est fait à tous les niveaux et que beaucoup de choses sont en train de changer. Lentement mais sûrement, des actes sont posés pour le bien des populations. « Tout ce que Ado dit, Ado fait », aimait à le dire le président Ouattara, lors de la campagne présidentielle. La preuve est là, palpable et il faut avoir l’honnêteté de reconnaître la métamorphose qui s’opère sous nos yeux. Des lendemains meilleurs attendent donc les Ivoiriens.
Jean Eric ADINGRA
Les mesures urgentes
Mais la période comprise entre juillet et décembre 2011 ne sera pas de tout repos. Des actions concertées de libération des emprises et de destruction des constructions empêchant l’accès aux ouvrages et canalisations de drainage ont déjà lieu. Et les équipes s’attèlent à la réparation des points de menaces de rupture, au traitement des nids de poules et des plaques dégradées, au renouvellement du parc de feux tricolores et de la signalisation routière. Mieux, l’on enregistre la réalisation d’études de renforcement de voies secondaires bitumées, la réalisation d’études de bitumage de nouvelles voies, etc. Il est déjà prévu la réhabilitation prochaine de 900 km de routes, dont 600 Km en urgence, ainsi que le redémarrage prochain d’un certain nombre de chantiers, dont la route Agban-Abobo qui n’a pas été bien faite, la poursuite de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, le pont de Jacqueville et de la Marahoué (10 milliards de Fcfa de la Boad). La route Boundiali-Tengrela. Quatorze milliards de Fcfa de la Boad sont aussi prêts pour le financement du troisième pont Marcory-Riviera. Idem pour les 6 milliards de Fcfa du grand carrefour de la Riviera II où un échangeur verra le jour. Au niveau de l’électrification, il y a aussi un changement. Les ponts Houphouët-Boigny et de Gaulle, celui du Lycée technique ne sont plus aussi obscurs qu’ils étaient, il y a quelques mois. Au chapitre des ordures ménagères, l’on se rend compte également que des arriérés de 50 millions de Fcfa ont été payés à la chefferie d’Akouédo. Au total, les chantiers, qui étaient en veilleuse, connaissent déjà un début de relance sous l’ère Alassane Ouattara. Aujourd’hui, tout le monde se rend compte que du travail est fait à tous les niveaux et que beaucoup de choses sont en train de changer. Lentement mais sûrement, des actes sont posés pour le bien des populations. « Tout ce que Ado dit, Ado fait », aimait à le dire le président Ouattara, lors de la campagne présidentielle. La preuve est là, palpable et il faut avoir l’honnêteté de reconnaître la métamorphose qui s’opère sous nos yeux. Des lendemains meilleurs attendent donc les Ivoiriens.
Jean Eric ADINGRA