Contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations urbaines par l’amélioration de la disponibilité et l’accessibilité aux produits horticoles afin de diversifier l’alimentation. Tel est l’objectif de l’atelier de renforcement des capacités et d’appui à l’installation de modules d’horticulture hors sol dans le district d’Abidjan qui a lieu vendredi dernier à Treichville. C’est un projet financé sur les fonds du programme de coopération technique de la Fao (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) à hauteur de plus de 243 millions de Fcfa (487.000 dollars US). La pratique de l’horticulture, en plus de contribuer au développement économique des villes, résout considérablement les problèmes d’accès à la terre avec l’urbanisation galopante. 200 familles dont 50% de femmes et 50 % de jeunes des quartiers précaires de Treichville y participent, selon Amichia François, maire de la commune qui a abrité le projet-pilote. Pour Daniel Ouattara, coordonnateur du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc), ce projet vient à point nommé car il contribue à la restauration d’un climat de sécurité en insérant des jeunes. Rémi Nonowodim, responsable à la division technique des productions végétales à la Fao, note que ce projet s’inscrit dans le cadre stratégique de la Fao et s’aligne sur le nouveau cadre de référence du gouvernement.
Adélaïde Konin
Adélaïde Konin