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Politique Publié le jeudi 21 juillet 2011 | Notre Voie

Visite du ministre des droits de l’Homme aux prisonniers politiques de Bouna : Ce n’est pas trop tôt

© Notre Voie Par DR
CEI : Le vice président reçoit les observateurs électoraux.
le Magistrat Coulibaly Gnenema Mamadou, vice président de la CEI a eu une importante séance de travail avec les observateurs électoraux nationaux et internationaux
Le ministre des Droits de l’Homme, Gnénéma Coulibaly était, la semaine dernière, en visite à la prison civile de Bouna. Objectf : s’enquérir, dit-on, des conditions de détention du président du FPI, Affi N’guessan et de ses codétenus. Au moment où ses autres collègues du gouvernement Soro, suivis de caméras et d’appareils photos, font le tour, depuis quelque temps, des services de leur ressort, l’on se demande, pourquoi c’est seulement maintenant, que le ministre des Droits de l’Homme s’intéresse aux conditions de vie et de détention des prisonniers de Bouna. A y voir de près, les images dégradantes, choquantes et humiliantes publiées par la presse et qui circulent sur le net, ont certainement poussé le premier responsable des droits de l’Homme à effectuer ce déplacement. Certainement que le ministre était allé tirer les oreilles, à ceux qui, sans peut-être le savoir, sont en train de jeter du gravier dans l’attiéké du nouveau pouvoir, qui n’a de cesse de prôner l’équité, la justice et le respect des droits de l’Homme. A en croire le quotidien pro-gouvernemental, qui rend compte de la visite du ministre dans sa parution du samedi 16 juillet dernier, les détenus auraient fait remarquer qu’ils sont satisfaits de leurs conditions de détention. Le ministre pouvait-il rapporter autre chose ? Pourquoi la presse, à en croire le reporter de Fraternité-Matin, a-t-elle été interdite d’accès à la maison d’arrêt ? On parle de préservation de la dignité humaine, après qu’une caméra amateur a tout mis sur la place publique. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des images proviennent de Bouna. Elles ont, auparavant, circulé sur les écrans de téléphones portables montrant Michel Gbagbo à genoux, en train d’être «cuisiné» de questions, par un responsable des FRCI, sous le regard impuissant d’Affi N’guessan, assis sur un banc avec ses codétenus. «Quand est-ce que Gbagbo t’a mis au monde ? », demande le responsable des FRCI à Michel Gbagbo, debout, les bras croisés. A peine le fils du Président a-t-il commencé à débiter des mots, que le responsable militaire lui ordonne : «Abaisse-toi quand tu dois me parler ! ». C’est alors que Michel Gbagbo, debout les bas croisés, se met à genoux devant lui pour répondre aux questions et écouter les incriminations contre le régime de son père. «Tu es une victime de la politique de «et» et «ou». Tu es ici par la faute de ton père», dit le collaborateur de Morou Ouattara à Michel Gbagbo avant de s’adresser à Affi N’guessan et les autres. «Nous sommes ici pour vous. Si vous avez besoin de quelque chose, dites-le moi. Je vais me décarcasser pour vous satisfaire».
Sam K.D
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