Après les hôpitaux et les écoles, Soro Guillaume a visité, hier, la décharge d’Akouédo et la Maca.
Bâtiment B, cellule 307. Près de 15 ans après, le Premier ministre, Soro Guillaume, se rappelle. C’est-là qu’il a été emprisonné pendant son passage à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) de 1996-1998. Hier, au cours d’une visite à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), il s’est rendu dans ladite pièce qui a été retapée avec une peinture fraîche et des barres renforcées tout comme le reste de la prison civile. Le chef du gouvernement s’est même rappelé du lit où il passait de longues et pénibles nuits dans le cachot (c’est une sorte de banc sans rembourrage). M. Coulibaly Vabé, directeur de l’administration pénitentiaire, a fait visiter le reste des cellules de la Maca à la délégation dans laquelle il y avait Ahoussou Jeannot, le Garde des sceaux, ministre de la Justice. Les locaux de la Maca avaient été endommagés pendant la crise post-électorale. Un mois après le début des travaux, il ne reste que la cuisine et quelques problèmes d’étanchéité, selon M. Coulibaly. Ahoussou Jeannot a indiqué que la prison ouvrira dans deux semaines. Le coût des travaux se chiffre à environ 2,4 milliards de Fcfa, selon lui et ont été préfinancés par les entreprises en charge des travaux. Quant au retour des prisonniers politiques, détenus à l’intérieur du pays, Soro a indiqué que ce n’était pas à lui d’en décider. Il a surtout insisté sur le respect des droits des prisonniers qui prendront place à la Maca. Avant cette étape, Soro Guillaume a sillonné les locaux du tribunal du Plateau durement affectés par la crise. Il a terminé sa tournée à la cellule spéciale d’enquête, aux II-Plateaux, destinée à aider les victimes de guerre. Gnénéma Coulibaly, le ministre des droits de l’Homme, a promis que les victimes de guerre seront satisfaites du personnel de la cellule. Elle comporte 20 officiers, des magistrats et des médecins légistes.
Raphaël Tanoh
Bâtiment B, cellule 307. Près de 15 ans après, le Premier ministre, Soro Guillaume, se rappelle. C’est-là qu’il a été emprisonné pendant son passage à la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) de 1996-1998. Hier, au cours d’une visite à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), il s’est rendu dans ladite pièce qui a été retapée avec une peinture fraîche et des barres renforcées tout comme le reste de la prison civile. Le chef du gouvernement s’est même rappelé du lit où il passait de longues et pénibles nuits dans le cachot (c’est une sorte de banc sans rembourrage). M. Coulibaly Vabé, directeur de l’administration pénitentiaire, a fait visiter le reste des cellules de la Maca à la délégation dans laquelle il y avait Ahoussou Jeannot, le Garde des sceaux, ministre de la Justice. Les locaux de la Maca avaient été endommagés pendant la crise post-électorale. Un mois après le début des travaux, il ne reste que la cuisine et quelques problèmes d’étanchéité, selon M. Coulibaly. Ahoussou Jeannot a indiqué que la prison ouvrira dans deux semaines. Le coût des travaux se chiffre à environ 2,4 milliards de Fcfa, selon lui et ont été préfinancés par les entreprises en charge des travaux. Quant au retour des prisonniers politiques, détenus à l’intérieur du pays, Soro a indiqué que ce n’était pas à lui d’en décider. Il a surtout insisté sur le respect des droits des prisonniers qui prendront place à la Maca. Avant cette étape, Soro Guillaume a sillonné les locaux du tribunal du Plateau durement affectés par la crise. Il a terminé sa tournée à la cellule spéciale d’enquête, aux II-Plateaux, destinée à aider les victimes de guerre. Gnénéma Coulibaly, le ministre des droits de l’Homme, a promis que les victimes de guerre seront satisfaites du personnel de la cellule. Elle comporte 20 officiers, des magistrats et des médecins légistes.
Raphaël Tanoh
