Le président Alassane Ouattara entamera, la semaine prochaine, une visite officielle aux Etats-Unis. A cette occasion, il rencontrera le président Obama mais également, la directrice générale du Fmi et le président de la Banque mondiale. Avant son départ, il a eu hier un déjeuner de travail avec Madani Tall, directeur des opérations de la Bm.
Détendu et relaxe mais peu prolixe contrairement à son habitude, Madani Tall est sorti tout de même rassurant du déjeuner de travail qu’il a eu, hier, au Palais présidentiel avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale (Bm), cette rencontre est relative aux préparatifs des échanges que le président ivoirien aura avec les institutions de Bretton Woods (Bm, Fonds monétaire international) dans le cadre d’une visite officielle qu’il entreprendra la semaine prochaine aux Etats-Unis. «Nous avons passé en revue le programme actuel de la banque mais aussi, les besoins de la Côte d’Ivoire pour les années futures. Nous avons échangé sur d’importants sujets notamment la relance économique, l’emploi des jeunes, la renaissance des infrastructures, la sécurité, le développement du secteur privé. J’espère que la délégation ivoirienne reviendra avec de bonnes nouvelles», a-t-il déclaré à la presse. Pour lui, il s’agira de voir les efforts à mener pour aider la Côte d’Ivoire à se relancer, à relancer son économie, à garantir la sécurité pour les Ivoiriens et à s’assurer que le secteur privé revient en force dans ce pays. «La Côte d’Ivoire est quand-même la locomotive de la sous-région. C’est donc toutes ces questions qui seront abordées», a soutenu Madani Tall. Le directeur des opérations estime, pour ce qu’il a pu constater sur le terrain, que les choses se déroulent relativement bien pour le pays qui sort d’une crise assez difficile. «Aujourd’hui, pour ceux qui arrivent à Abidjan, il est difficile de constater les stigmates de la guerre et pourtant, il y a eu une guerre ici. Donc, c’est un pays qui a une capacité de rebondissement assez impressionnante», s’est-il réjoui. Avant de préciser que cela renforce la confiance des institutions financières. «Nous sommes assez confiants qu’il faut aider la Côte d’Ivoire dans ses fondamentaux pour mettre en place une administration qui marche, rassurer le secteur privé et remettre en place un bon cadre de gouvernance et puis, bien sûr, répondre à la demande sociale en termes de besoin en matière de santé et d’éducation pour, encore une fois, rassurer les citoyens», a indiqué le patron de l’institution en Côte d’Ivoire. A ses yeux, si tous ces problèmes sont réglés dans un très court terme, Abidjan va se relancer. Au sujet des financements que la Bm pourrait apporter à la Côte d’Ivoire, il a dit ceci : «pour le moment, c’est trop tôt pour parler de chiffres. Je pense que la délégation ivoirienne ira à Washington pour présenter son programme pour rassurer les uns et les autres et puis, à partir de là, on pourra discuter de programmes spécifiques et de chiffres». En effet, il faut noter qu’au cours de cette visite dans la capitale américaine, le président Ouattara en plus de l’aspect politico-diplomatique qu’il développera avec son homologue américain Barack Obama, il sera aussi question, pour lui, de booster le processus de reconstruction de son pays. Le locataire du Palais présidentiel du Plateau qui rencontrera aussi Robert Zoellick et Christine Lagarde, respectivement président de la Bm et Dg du Fmi, va discuter des questions liées aux appuis budgétaires, au financement de l’économie et surtout à la levée des obstacles pouvant conduire très rapidement la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés).
Cissé Cheick Ely
Détendu et relaxe mais peu prolixe contrairement à son habitude, Madani Tall est sorti tout de même rassurant du déjeuner de travail qu’il a eu, hier, au Palais présidentiel avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale (Bm), cette rencontre est relative aux préparatifs des échanges que le président ivoirien aura avec les institutions de Bretton Woods (Bm, Fonds monétaire international) dans le cadre d’une visite officielle qu’il entreprendra la semaine prochaine aux Etats-Unis. «Nous avons passé en revue le programme actuel de la banque mais aussi, les besoins de la Côte d’Ivoire pour les années futures. Nous avons échangé sur d’importants sujets notamment la relance économique, l’emploi des jeunes, la renaissance des infrastructures, la sécurité, le développement du secteur privé. J’espère que la délégation ivoirienne reviendra avec de bonnes nouvelles», a-t-il déclaré à la presse. Pour lui, il s’agira de voir les efforts à mener pour aider la Côte d’Ivoire à se relancer, à relancer son économie, à garantir la sécurité pour les Ivoiriens et à s’assurer que le secteur privé revient en force dans ce pays. «La Côte d’Ivoire est quand-même la locomotive de la sous-région. C’est donc toutes ces questions qui seront abordées», a soutenu Madani Tall. Le directeur des opérations estime, pour ce qu’il a pu constater sur le terrain, que les choses se déroulent relativement bien pour le pays qui sort d’une crise assez difficile. «Aujourd’hui, pour ceux qui arrivent à Abidjan, il est difficile de constater les stigmates de la guerre et pourtant, il y a eu une guerre ici. Donc, c’est un pays qui a une capacité de rebondissement assez impressionnante», s’est-il réjoui. Avant de préciser que cela renforce la confiance des institutions financières. «Nous sommes assez confiants qu’il faut aider la Côte d’Ivoire dans ses fondamentaux pour mettre en place une administration qui marche, rassurer le secteur privé et remettre en place un bon cadre de gouvernance et puis, bien sûr, répondre à la demande sociale en termes de besoin en matière de santé et d’éducation pour, encore une fois, rassurer les citoyens», a indiqué le patron de l’institution en Côte d’Ivoire. A ses yeux, si tous ces problèmes sont réglés dans un très court terme, Abidjan va se relancer. Au sujet des financements que la Bm pourrait apporter à la Côte d’Ivoire, il a dit ceci : «pour le moment, c’est trop tôt pour parler de chiffres. Je pense que la délégation ivoirienne ira à Washington pour présenter son programme pour rassurer les uns et les autres et puis, à partir de là, on pourra discuter de programmes spécifiques et de chiffres». En effet, il faut noter qu’au cours de cette visite dans la capitale américaine, le président Ouattara en plus de l’aspect politico-diplomatique qu’il développera avec son homologue américain Barack Obama, il sera aussi question, pour lui, de booster le processus de reconstruction de son pays. Le locataire du Palais présidentiel du Plateau qui rencontrera aussi Robert Zoellick et Christine Lagarde, respectivement président de la Bm et Dg du Fmi, va discuter des questions liées aux appuis budgétaires, au financement de l’économie et surtout à la levée des obstacles pouvant conduire très rapidement la Côte d’Ivoire au point d’achèvement de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés).
Cissé Cheick Ely
