L’on pourrait dire que les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires au développement attendaient depuis une décennie ce changement de régime pour se manifester au côté de la Côte d’Ivoire. En effet, depuis l’accession du Dr. Alassane Ouattara à la magistrature suprême du pays, les aides et les appuis ne font que se succéder en faveur de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui c’est la Société Financière Internationale (SFI) qui emboîte le pas à ses prédécesseurs. Cette institution vient d’apporter un appui financier important pour le redressement et le développement économique du pays. Selon le service de communication du ministère d’Etat, ministère du Plan et du Développement, le Dr Albert Toikeusse Mabri, premier responsable de ce département a eu, récemment, une séance de travail avec le Vice-président de la Société Financière Internationale, une structure de la Banque mondiale.
Au cours de cette séance de travail, le Vice-président de la SFI, Thierry Tanoh a révélé que le souhait de cette structure est de participer au développement des infrastructures, notamment dans le secteur énergétique, augmenter la croissance économique à moyen ou long terme. Il n’a pas manqué de rappeler que la production de gaz en Côte d’Ivoire est un grand atout pour le pays. Le vice-président de la SFI a aussi évoqué la question de la construction du 3ème pont, et des autres grands chantiers en suspens. Toujours selon le service communication du ministère, la question du soutien aux microfinances a été abordée au cours des discussions. Le Vice-président de la SFI a à cet effet annoncé un investissement de 500 millions de Fcfa pour soutenir le secteur. En outre, un autre appui financier du secteur bancaire aux PME d’une valeur de 250 à 300 millions de dollars, est également prévu. Pour le secteur agro-industriel, la SFI entend contribuer à son développement au niveau local et sous-régional. Il est donc prévu un renforcement des capacités dans le secteur de l’hôtellerie, ainsi qu’une augmentation des capacités de production des barrages hydro-électriques. A l’issue de la rencontre, le ministre d’Etat a félicité la Société Financière Internationale (SFI) qui continue de marquer un grand intérêt pour la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur privé. Notons que la mission essentielle de cette Institution du Groupe de la Banque mondiale, consiste à encourager la croissance du secteur privé des pays en développement en apportant et en mobilisant des capitaux, sous forme de prêts et de participations au capital, et en jouant un rôle de conseil et d`assistance technique aux gouvernements et aux entreprises publiques et privées, notamment en matière de développement des marchés financiers et de privatisation. La SFI ne finance que des projets viables du point de vue commercial, environnemental et économique. Créée en 1956 en vue de compléter l`action de la BIRD, la SFI compte 172 pays membres. Pour devenir membre de la SFI, il faut être adhérent à la BIRD. Au sein du Groupe de la Banque mondiale, la SFI est l’institution dont la croissance est la plus élevée. Pour preuve, pour l’exercice financier 2007, son portefeuille s’élevait à plus de 24 milliards de dollars.
Lazare Kouadio
Au cours de cette séance de travail, le Vice-président de la SFI, Thierry Tanoh a révélé que le souhait de cette structure est de participer au développement des infrastructures, notamment dans le secteur énergétique, augmenter la croissance économique à moyen ou long terme. Il n’a pas manqué de rappeler que la production de gaz en Côte d’Ivoire est un grand atout pour le pays. Le vice-président de la SFI a aussi évoqué la question de la construction du 3ème pont, et des autres grands chantiers en suspens. Toujours selon le service communication du ministère, la question du soutien aux microfinances a été abordée au cours des discussions. Le Vice-président de la SFI a à cet effet annoncé un investissement de 500 millions de Fcfa pour soutenir le secteur. En outre, un autre appui financier du secteur bancaire aux PME d’une valeur de 250 à 300 millions de dollars, est également prévu. Pour le secteur agro-industriel, la SFI entend contribuer à son développement au niveau local et sous-régional. Il est donc prévu un renforcement des capacités dans le secteur de l’hôtellerie, ainsi qu’une augmentation des capacités de production des barrages hydro-électriques. A l’issue de la rencontre, le ministre d’Etat a félicité la Société Financière Internationale (SFI) qui continue de marquer un grand intérêt pour la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur privé. Notons que la mission essentielle de cette Institution du Groupe de la Banque mondiale, consiste à encourager la croissance du secteur privé des pays en développement en apportant et en mobilisant des capitaux, sous forme de prêts et de participations au capital, et en jouant un rôle de conseil et d`assistance technique aux gouvernements et aux entreprises publiques et privées, notamment en matière de développement des marchés financiers et de privatisation. La SFI ne finance que des projets viables du point de vue commercial, environnemental et économique. Créée en 1956 en vue de compléter l`action de la BIRD, la SFI compte 172 pays membres. Pour devenir membre de la SFI, il faut être adhérent à la BIRD. Au sein du Groupe de la Banque mondiale, la SFI est l’institution dont la croissance est la plus élevée. Pour preuve, pour l’exercice financier 2007, son portefeuille s’élevait à plus de 24 milliards de dollars.
Lazare Kouadio
