Depuis le 11 Avril 2011 jusqu’à ce jour, cela fait plus de 100 jours que le président Alassane Ouattara a pris réellement les commandes de l’Etat de Côte d’Ivoire. Trois mois passés, il nous parait important de jeter un regard sur l’aspect financier de ce bilan partiel. Certes, de nombreuses bonnes actions ont été menées par son équipe gouvernementale, mais nous ne devrons pas ignorer les apparentes faiblesses qu’elle nous donne d’entrevoir. Analyse
L’orage des milliards ne fait que commencer On se souvient que lors de la dernière campagne électorale, le président Ouattara avait annoncé de nombreux milliards pour le financement de la Côte d’Ivoire. L’on peut dire au terme de ses 100 premiers jours d’exercice de pouvoir que cette promesse est en voie de réalisation, car notre pays a pu en quelques mois, bénéficier d’importants soutiens financiers. Les institutions financières internationales, qui avaient pratiquement toutes déserté le pays, ont finalement décidé de revenir sur la terre d’éburnie. Le premier signal fort a été la dernière mission conjointe menée par le FMI et la Banque Mondial dans le mois de Mai, avec de nombreuses promesses de financement et des recommandations pour l’amélioration du cadre macroéconomique ivoirien. La reprise des activités de leurs représentations respectives en Côte d’Ivoire a été un facteur très rassurant pour l’ensemble des partenaires financiers du pays.
Au nombre de ceux-ci, nous citerons l’Agence Française de Développement qui n’hésita pas à mettre la rondelette somme de 262 Milliards de FCFA à la disposition du ministère de l’économie et des finances, pour le paiement de deux mois de salaires à tous les fonctionnaires.
Dans le mois de Juin, le FMI a également confirmé sa promesse de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, la somme de 61 Milliards de FCFA. Dans ce même mois, la Banque Africaine de Développement (BAD) s’est accordée avec les autorités ivoiriennes pour un financement de 77 Milliards de FCFA. Quelques jours après, la Banque Mondiale, dans le cadre du financement du programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a fait un don de 20 Milliards de FCFA. Promesse a été faite à cette occasion pour que la Côte d’Ivoire bénéficie après, d’un financement additionnel de 4 Milliards de FCFA en provenance du Japon pour l’amélioration de la productivité dans le secteur du riz.
Dans le mois de Juillet, au cours de la visite du président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) en Côte d’Ivoire, deux conventions ont été signées par le ministre de l’économie et des finances. Elles portaient sur un financement total de plus de 10 Milliards de FCFA que la Côte d’Ivoire devrait percevoir de la BOAD pour le financement des travaux du pont de Jacqueville et celui de la Marahoué.
Au cours du récent voyage effectué par le premier ministre français François Fillon à Abidjan, la France a aussi fait preuve de générosité à l’égard de l’équipe du président Ouattara. La France s’est engagée à faire bénéficier à la Côte d’Ivoire d’une aide bilatérale de 1312 Milliards de FCFA au moment de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE à l’horizon 2012. Dans cette même logique, les autorités françaises ont pris la résolution d’annuler au titre de la dette bilatérale, un montant de 656 Milliards de FCFA.
La semaine dernière à Abidjan, M. Thierry Tanoh, vice-président de la Société Financière Internationale (IFC), filiale de la Banque Mondiale, et M. Claude Falgon, représentant d’Advans, une institution de microfinance, ont paraphé une convention portant sur un financement à hauteur d’un million de dollars américains, soit environ 500 Millions de FCFA pour le démarrage des activités de Advans Côte d’Ivoire. Monsieur Thierry Tanoh a par la suite été reçu en audience le Jeudi 21 Juillet par le président Ouattara.
Par ailleurs, l’Union européenne (UE) a annoncé mercredi 20 juillet 2011, le lancement de cinq programmes en faveur de la relance économique et de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, à hauteur de 125 Millions d’euros. Plus de la moitié des fonds (70 Millions d’euros) sont consacrés au secteur des transports routiers, permettant de réhabiliter un axe très important reliant la Côte d’Ivoire à son voisin le Ghana, indique la Commission européenne dans un communiqué. Quelques 25 Millions d’euros sont prévus pour l’amélioration de centres de formation professionnelle en vue de favoriser l’insertion des jeunes au marché du travail. En outre, 15 Millions d’euros financeront une amélioration de l’accès de la population aux soins de base et notamment aux médicaments.
Des bouleversements non-négligeables dans les secteurs de la bourse et des banques Analysant l’état du secteur bancaire local, l’on s’aperçoit après 100 jours que l’ensemble du système a été remis sur pied. De nouveaux directeurs généraux ont été mis à la tête des banques d’Etat. Le système de compensation automatisé interbancaire fonctionne correctement depuis lors. Un nouveau gouverneur, en occurrence l’Ivoirien Koné Tiémoko Myeliet, a été désigné sur proposition du président Ouattara, pour diriger la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Au niveau de sa direction nationale, elle est ...
L’orage des milliards ne fait que commencer On se souvient que lors de la dernière campagne électorale, le président Ouattara avait annoncé de nombreux milliards pour le financement de la Côte d’Ivoire. L’on peut dire au terme de ses 100 premiers jours d’exercice de pouvoir que cette promesse est en voie de réalisation, car notre pays a pu en quelques mois, bénéficier d’importants soutiens financiers. Les institutions financières internationales, qui avaient pratiquement toutes déserté le pays, ont finalement décidé de revenir sur la terre d’éburnie. Le premier signal fort a été la dernière mission conjointe menée par le FMI et la Banque Mondial dans le mois de Mai, avec de nombreuses promesses de financement et des recommandations pour l’amélioration du cadre macroéconomique ivoirien. La reprise des activités de leurs représentations respectives en Côte d’Ivoire a été un facteur très rassurant pour l’ensemble des partenaires financiers du pays.
Au nombre de ceux-ci, nous citerons l’Agence Française de Développement qui n’hésita pas à mettre la rondelette somme de 262 Milliards de FCFA à la disposition du ministère de l’économie et des finances, pour le paiement de deux mois de salaires à tous les fonctionnaires.
Dans le mois de Juin, le FMI a également confirmé sa promesse de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, la somme de 61 Milliards de FCFA. Dans ce même mois, la Banque Africaine de Développement (BAD) s’est accordée avec les autorités ivoiriennes pour un financement de 77 Milliards de FCFA. Quelques jours après, la Banque Mondiale, dans le cadre du financement du programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a fait un don de 20 Milliards de FCFA. Promesse a été faite à cette occasion pour que la Côte d’Ivoire bénéficie après, d’un financement additionnel de 4 Milliards de FCFA en provenance du Japon pour l’amélioration de la productivité dans le secteur du riz.
Dans le mois de Juillet, au cours de la visite du président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) en Côte d’Ivoire, deux conventions ont été signées par le ministre de l’économie et des finances. Elles portaient sur un financement total de plus de 10 Milliards de FCFA que la Côte d’Ivoire devrait percevoir de la BOAD pour le financement des travaux du pont de Jacqueville et celui de la Marahoué.
Au cours du récent voyage effectué par le premier ministre français François Fillon à Abidjan, la France a aussi fait preuve de générosité à l’égard de l’équipe du président Ouattara. La France s’est engagée à faire bénéficier à la Côte d’Ivoire d’une aide bilatérale de 1312 Milliards de FCFA au moment de l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE à l’horizon 2012. Dans cette même logique, les autorités françaises ont pris la résolution d’annuler au titre de la dette bilatérale, un montant de 656 Milliards de FCFA.
La semaine dernière à Abidjan, M. Thierry Tanoh, vice-président de la Société Financière Internationale (IFC), filiale de la Banque Mondiale, et M. Claude Falgon, représentant d’Advans, une institution de microfinance, ont paraphé une convention portant sur un financement à hauteur d’un million de dollars américains, soit environ 500 Millions de FCFA pour le démarrage des activités de Advans Côte d’Ivoire. Monsieur Thierry Tanoh a par la suite été reçu en audience le Jeudi 21 Juillet par le président Ouattara.
Par ailleurs, l’Union européenne (UE) a annoncé mercredi 20 juillet 2011, le lancement de cinq programmes en faveur de la relance économique et de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, à hauteur de 125 Millions d’euros. Plus de la moitié des fonds (70 Millions d’euros) sont consacrés au secteur des transports routiers, permettant de réhabiliter un axe très important reliant la Côte d’Ivoire à son voisin le Ghana, indique la Commission européenne dans un communiqué. Quelques 25 Millions d’euros sont prévus pour l’amélioration de centres de formation professionnelle en vue de favoriser l’insertion des jeunes au marché du travail. En outre, 15 Millions d’euros financeront une amélioration de l’accès de la population aux soins de base et notamment aux médicaments.
Des bouleversements non-négligeables dans les secteurs de la bourse et des banques Analysant l’état du secteur bancaire local, l’on s’aperçoit après 100 jours que l’ensemble du système a été remis sur pied. De nouveaux directeurs généraux ont été mis à la tête des banques d’Etat. Le système de compensation automatisé interbancaire fonctionne correctement depuis lors. Un nouveau gouverneur, en occurrence l’Ivoirien Koné Tiémoko Myeliet, a été désigné sur proposition du président Ouattara, pour diriger la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Au niveau de sa direction nationale, elle est ...
