«Nous ne voulons plus que quelqu’un construise un marché pour nous», a annoncé, récemment, Amara Coulibaly, président du conseil d’administration de la Mutuelle générale des commerçants de Côte d’Ivoire (Mugec-ci). Il rencontrait les commerçants de la commune de Cocody pour le lancement des travaux de reconstruction du marché Saint-Jean, prévus pour 15 mois. Selon lui, on utilise l’argent des commerçants (quotes-parts) pour construire des magasins qu’on leur loue toute la vie. «Tous les marchés seront construits par les commerçants. Les magasins et étals seront mis en vente. Après l’apurement des coûts, les commerçants deviennent propriétaires», a-t-il indiqué.
Bâtiment : les opérateurs veulent la transparence
Doté Soro, président de la centrale syndicale des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics de Côte d’Ivoire (Synebaci), a exhorté les opérateurs du secteur à la transparence, récemment, au Plateau, au cours d’un point-presse. Se disant pour l’intégration et l’ouverture, il a recommandé aux opérateurs de déclarer leurs employés à la Cnps et d’embaucher leurs journaliers. Il a lorgné certains opérateurs libanais qui, selon lui, exploiteraient les jeunes dans leurs entreprises qui restent des journaliers à vie sans être jamais embauchés. Pour lui, ces pratiques doivent cesser avec le nouveau régime. Avant de plaider pour la mise en place d’un réseau ivoiro-libanais.
Bouaké : professionnalisation de l’hydraulique rurale
L’Etat installe les opérateurs économiques
Les pénuries d’eau prendront fin bientôt pour les populations des zones centre, nord et ouest (Cno). Pour résorber ces problèmes récurrents, l’Office national de l’eau potable (Onep) a procédé, mardi, à Bouaké, à l’installation officielle de l’opérateur privé chargé de l’exploitation et de la gestion des ouvrages d’hydraulique rurale dans ledit département. Représentant le directeur général de l’Onep, Kpénahi Paul a indiqué qu’après l’étape de Bouaké, ce sera au tour des départements de Béoumi, Dabakala, Mankono et Zuénoula d’accueillir des opérateurs. Sur 25 entreprises, ce sont seulement trois qui ont été retenues pour cette opération. Il s’agit du Genie mécanique et de l’hydraulique pour le développement rural (Gmhdr), du Génie de l’hydraulique rurale et de la société Secongo. Selon M. Kpénahi, l’objectif est d’amener ces structures à réparer les pompes pour donner de l’eau en permanence aux villageois mais aussi, de leur permettre à faire des affaires. La prestation ne sera pas gratuite et va nécessiter un coût. C’est pourquoi il y a la signature d’un contrat entre Méïté Lassana (patron de l’entreprise Gmhdr), l’opérateur économique chargé de l’exploitation et Yébouet N’Goran Charles, chef de village de Sangrobo (dans la sous-préfecture de Languibonou). Pour le préfet de région, Aka Konin, l’un des soucis majeurs du gouvernement est de faciliter l’accès à l’eau potable aux Ivoiriens et surtout à des populations rurales. Parce que «l’eau c’est la vie». Estimant que ce projet doit perdurer au profit des villageois. Mahan Virginie de l’Unicef a salué cette politique de professionnalisation initiée par l’Onep. Convaincue que cela permettra de maintenir de façon permanente l’accès à l’eau potable aux populations villageoises.
Denis Koné à Bouaké
Bâtiment : les opérateurs veulent la transparence
Doté Soro, président de la centrale syndicale des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics de Côte d’Ivoire (Synebaci), a exhorté les opérateurs du secteur à la transparence, récemment, au Plateau, au cours d’un point-presse. Se disant pour l’intégration et l’ouverture, il a recommandé aux opérateurs de déclarer leurs employés à la Cnps et d’embaucher leurs journaliers. Il a lorgné certains opérateurs libanais qui, selon lui, exploiteraient les jeunes dans leurs entreprises qui restent des journaliers à vie sans être jamais embauchés. Pour lui, ces pratiques doivent cesser avec le nouveau régime. Avant de plaider pour la mise en place d’un réseau ivoiro-libanais.
Bouaké : professionnalisation de l’hydraulique rurale
L’Etat installe les opérateurs économiques
Les pénuries d’eau prendront fin bientôt pour les populations des zones centre, nord et ouest (Cno). Pour résorber ces problèmes récurrents, l’Office national de l’eau potable (Onep) a procédé, mardi, à Bouaké, à l’installation officielle de l’opérateur privé chargé de l’exploitation et de la gestion des ouvrages d’hydraulique rurale dans ledit département. Représentant le directeur général de l’Onep, Kpénahi Paul a indiqué qu’après l’étape de Bouaké, ce sera au tour des départements de Béoumi, Dabakala, Mankono et Zuénoula d’accueillir des opérateurs. Sur 25 entreprises, ce sont seulement trois qui ont été retenues pour cette opération. Il s’agit du Genie mécanique et de l’hydraulique pour le développement rural (Gmhdr), du Génie de l’hydraulique rurale et de la société Secongo. Selon M. Kpénahi, l’objectif est d’amener ces structures à réparer les pompes pour donner de l’eau en permanence aux villageois mais aussi, de leur permettre à faire des affaires. La prestation ne sera pas gratuite et va nécessiter un coût. C’est pourquoi il y a la signature d’un contrat entre Méïté Lassana (patron de l’entreprise Gmhdr), l’opérateur économique chargé de l’exploitation et Yébouet N’Goran Charles, chef de village de Sangrobo (dans la sous-préfecture de Languibonou). Pour le préfet de région, Aka Konin, l’un des soucis majeurs du gouvernement est de faciliter l’accès à l’eau potable aux Ivoiriens et surtout à des populations rurales. Parce que «l’eau c’est la vie». Estimant que ce projet doit perdurer au profit des villageois. Mahan Virginie de l’Unicef a salué cette politique de professionnalisation initiée par l’Onep. Convaincue que cela permettra de maintenir de façon permanente l’accès à l’eau potable aux populations villageoises.
Denis Koné à Bouaké