L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, Amnesty international (AI) accuse, dans un rapport publié jeudi, des dozos notamment de créer un climat de peur au retour des personnes déplacées à leurs domiciles.
Intitulé "Nous voulons rentrer chez nous, mais nous ne pouvons pas", le rapport d’Amnesty international publié sur son site relève que des centaines de milliers de personnes déplacées suite aux violences postélectorales sont empêchées de retourner chez elles par des "forces de sécurité gouvernementales et une milice composée de dozos (chasseurs traditionnels) qui créent un climat de peur", notamment dans l’ouest du pays.
Amnesty international qui dit avoir mené durant deux semaines une enquête sur "les crimes au regard du droit international et les violations et atteintes aux droits humains commis à Abidjan et dans trois autres régions du sud et de l’ouest du pays, a relevé "l’existence d’une relation étroite entre les dozos et les FRCI, y compris en termes de fourniture de matériels, de munitions et en matière de planification d’opérations".
"L’organisation a constaté dans les conséquences des déplacements importants de populations, l’existence d’une insécurité endémique et une destruction intentionnelle de maisons et autres constructions qui n’était pas justifiée par des nécessités militaires", souligne le rapport.
C’est pourquoi, a menacé un responsable de cette organisation internationale de défense des droits humains, "cette impasse qui empêche plus d’un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ne peut plus être tolérée".
M. Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest, appelle donc les nouvelles autorités ivoiriennes à mettre en place, de manière urgente, un plan d’action global afin de rétablir la sécurité dans l’ensemble du territoire, afin de créer les conditions d’un retour sûr et durable dans leurs foyers des personnes déplacées et des réfugiés" tout en démantelant toutes les milices.
Amnesty international avait relevé, dans un de ses récents rapports, que durant les mois de violences qui ont suivi l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, "des violations graves aux droits humains, y compris des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, ont été commis aussi bien par les forces loyales à Alassane Ouattara que par celles fidèles à Laurent Gbagbo", rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Intitulé "Nous voulons rentrer chez nous, mais nous ne pouvons pas", le rapport d’Amnesty international publié sur son site relève que des centaines de milliers de personnes déplacées suite aux violences postélectorales sont empêchées de retourner chez elles par des "forces de sécurité gouvernementales et une milice composée de dozos (chasseurs traditionnels) qui créent un climat de peur", notamment dans l’ouest du pays.
Amnesty international qui dit avoir mené durant deux semaines une enquête sur "les crimes au regard du droit international et les violations et atteintes aux droits humains commis à Abidjan et dans trois autres régions du sud et de l’ouest du pays, a relevé "l’existence d’une relation étroite entre les dozos et les FRCI, y compris en termes de fourniture de matériels, de munitions et en matière de planification d’opérations".
"L’organisation a constaté dans les conséquences des déplacements importants de populations, l’existence d’une insécurité endémique et une destruction intentionnelle de maisons et autres constructions qui n’était pas justifiée par des nécessités militaires", souligne le rapport.
C’est pourquoi, a menacé un responsable de cette organisation internationale de défense des droits humains, "cette impasse qui empêche plus d’un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ne peut plus être tolérée".
M. Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest, appelle donc les nouvelles autorités ivoiriennes à mettre en place, de manière urgente, un plan d’action global afin de rétablir la sécurité dans l’ensemble du territoire, afin de créer les conditions d’un retour sûr et durable dans leurs foyers des personnes déplacées et des réfugiés" tout en démantelant toutes les milices.
Amnesty international avait relevé, dans un de ses récents rapports, que durant les mois de violences qui ont suivi l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, "des violations graves aux droits humains, y compris des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, ont été commis aussi bien par les forces loyales à Alassane Ouattara que par celles fidèles à Laurent Gbagbo", rappelle-t-on.
(AIP)
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