Les agents du groupe Comium ont été séquestrés vendredi par un détachement de la gendarmerie sur ordre des ex-dirigeants, Eugène Diomandé et Mohamed Salamé. Le Dg du groupe, Michel Hebert, dénonce cet acte.
Rebondissement dans ce qu’il convient d’appeler ‘’l’affaire Comium’’.
Alors que les négociations entre l’ancienne direction et la nouvelle étaient sur le point de connaître une issue favorable, une situation déplorable vient de freiner la volonté du Dg, Michel Hebert, de poursuivre les négociations. Hier, face à la presse au siège du groupe en zone 4, le patron de l’entreprise de téléphonie mobile a dénoncé un acte de vandalisme. Les faits remontent à vendredi 29 juillet.
Alors que le personnel vaque tranquillement à ses occupations (10h), deux détachements de la gendarmerie nationale d’une quarantaine d’éléments, accompagnés d’Eugène Diomandé, Mohamed Salamé et Al Moustapha prennent d’assaut le siège du groupe. Une fois dans les locaux, les ex-dirigeants décident, à en croire Michel Hebert, d’installer un administrateur provisoire sans présenter le moindre document juridique. Le détachement de la gendarmerie affirme agir sur instruction du Premier ministre, Soro Guillaume. Le Dg trouve cela curieux. Michel Hebert intime l’ordre à son personnel d’éviter toute résistance. Le personnel s’exécute.
Un acte de vandalisme
Les ex-dirigeants se dirigent dans les bureaux de Michel Hebert et font main basse sur ses téléphones portables, la somme de deux millions Fcfa, dit-il, et des documents bancaires. Le calvaire dure deux heures. Informés de l’arrivée de la police nationale, les ex-dirigeants et les deux détachements quittent précipitamment les lieux. « Mon personnel a été séquestré par ces ex-dirigeants. Plusieurs personnes ont subi des traumatismes dont une femme enceinte. C’est un véritable braquage. On s’est renseigné et le PM n’est pas informé d’une telle action. Je suspends les négociations et dénonce cet acte de vandalisme. J’ai toujours été menacé par Al Moustapha. Je ne le connais pas», a dénoncé Michel Hebert. A l’en croire, ces actions sont de nature à saboter le travail de la nouvelle équipe managériale. « La société se porte désormais bien depuis que nous avons fermé les robinets des fuites. On fait des bénéfices. On a augmenté notre capital de 50 milliards Fcfa. Et depuis lors, les choses tournent bien. L’ancienne direction a détourné des fonds. Nous avons déposé une plainte à la police criminelle. Pour ce qui est des décisions juridiques, la Cour d’appel avait déclaré le juge des référés incompétents pour connaître du litige entre les actionnaires en raison de l’existence dans les statuts du groupe Comium-CI de la clause compromissoire donnant attribution au tribunal arbitral de Paris. A ce niveau, le débat est clos », a martelé, Michel Hebert, qui s’offusque du mutisme des autorités ivoiriennes. Car, pour lui, en tant qu’entreprise citoyenne, Comium crée 500 emplois directs. Le groupe envisage dans les mois à venir de créer 300 autres emplois, donc a besoin de sérénité.
Moïse N’guessan
Légende : Michel Hebert (au centre) Dg, du groupe Comium, a décidé de
suspendre toutes négociations avec les ex-dirigeants.
Rebondissement dans ce qu’il convient d’appeler ‘’l’affaire Comium’’.
Alors que les négociations entre l’ancienne direction et la nouvelle étaient sur le point de connaître une issue favorable, une situation déplorable vient de freiner la volonté du Dg, Michel Hebert, de poursuivre les négociations. Hier, face à la presse au siège du groupe en zone 4, le patron de l’entreprise de téléphonie mobile a dénoncé un acte de vandalisme. Les faits remontent à vendredi 29 juillet.
Alors que le personnel vaque tranquillement à ses occupations (10h), deux détachements de la gendarmerie nationale d’une quarantaine d’éléments, accompagnés d’Eugène Diomandé, Mohamed Salamé et Al Moustapha prennent d’assaut le siège du groupe. Une fois dans les locaux, les ex-dirigeants décident, à en croire Michel Hebert, d’installer un administrateur provisoire sans présenter le moindre document juridique. Le détachement de la gendarmerie affirme agir sur instruction du Premier ministre, Soro Guillaume. Le Dg trouve cela curieux. Michel Hebert intime l’ordre à son personnel d’éviter toute résistance. Le personnel s’exécute.
Un acte de vandalisme
Les ex-dirigeants se dirigent dans les bureaux de Michel Hebert et font main basse sur ses téléphones portables, la somme de deux millions Fcfa, dit-il, et des documents bancaires. Le calvaire dure deux heures. Informés de l’arrivée de la police nationale, les ex-dirigeants et les deux détachements quittent précipitamment les lieux. « Mon personnel a été séquestré par ces ex-dirigeants. Plusieurs personnes ont subi des traumatismes dont une femme enceinte. C’est un véritable braquage. On s’est renseigné et le PM n’est pas informé d’une telle action. Je suspends les négociations et dénonce cet acte de vandalisme. J’ai toujours été menacé par Al Moustapha. Je ne le connais pas», a dénoncé Michel Hebert. A l’en croire, ces actions sont de nature à saboter le travail de la nouvelle équipe managériale. « La société se porte désormais bien depuis que nous avons fermé les robinets des fuites. On fait des bénéfices. On a augmenté notre capital de 50 milliards Fcfa. Et depuis lors, les choses tournent bien. L’ancienne direction a détourné des fonds. Nous avons déposé une plainte à la police criminelle. Pour ce qui est des décisions juridiques, la Cour d’appel avait déclaré le juge des référés incompétents pour connaître du litige entre les actionnaires en raison de l’existence dans les statuts du groupe Comium-CI de la clause compromissoire donnant attribution au tribunal arbitral de Paris. A ce niveau, le débat est clos », a martelé, Michel Hebert, qui s’offusque du mutisme des autorités ivoiriennes. Car, pour lui, en tant qu’entreprise citoyenne, Comium crée 500 emplois directs. Le groupe envisage dans les mois à venir de créer 300 autres emplois, donc a besoin de sérénité.
Moïse N’guessan
Légende : Michel Hebert (au centre) Dg, du groupe Comium, a décidé de
suspendre toutes négociations avec les ex-dirigeants.