Quatre militaires réfugiés au Ghana sont rentrés le vendredi 29 juillet 2011 quand un autre s’était enfui, il y a quelque deux semaines. Deux événements antinomiques qui posent la problématique de ‘’qui torpille Charles Konan Banny ? ‘’
Le Président de la République, Alassane Dramane Ouattara, s’est adressé, il y a quelques jours, directement aux militaires en leur demandant d’être tous à la disposition de la nation. Selon lui, tous ceux d’entre eux qui seraient hors de la Côte d’Ivoire, devraient faire des mains et des pieds pour reprendre du service avant la fin du mois de juillet 2011. Mais, bien avant cette intervention présidentielle, Charles Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation avait réussi le coup magique à emmener le commandant Abéhi Jean-Noël de la gendarmerie Agban à la primature pour rencontrer le Premier ministre Soro. Après cette rencontre, Abéhi s’est enfui. Toute chose qui a donné de voir des levées de boucliers contre Banny. Et voilà que, quelques jours après, ce sont quatre (4) officiers supérieurs des ex-FDS de Gbagbo (Konan Boniface, Oulaï Delafosse, Sama Emmanuel et Zouin Honoré) qui retournent au bercail, après moult négociations ivoiro-ivoiriennes et ivoiro-ghanéennes. Un événement qui a été salué et annoncé sur les médias d’Etat. Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense, sur le plateau de 20 heures a déclaré que c’est une action gouvernementale. C’est pourquoi, il a souligné que le ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, Bernard Ehui ont tous œuvré à ce retour. En revanche, nulle part Paul Koffi Koffi n’a cité le nom de Charles Konan Banny, encore moins de la commission que celui-ci dirige. Cependant, les observateurs attentifs de la vie politique ivoirienne sont en droit de se demander ‘’qui torpille Charles Konan Banny ?’’ Force est de constater que des sons discordants et inquisiteurs ont été entendus sur le cas Abéhi pour porter atteinte à l’image de Banny. Et jusqu’à ce jour, personne ne sait exactement quelles ont été les complicités ayant permis à Abéhi de quitter le territoire ivoirien. Comment peut-on saluer le retour de Konan Boniface tandis qu’on fait la classe à Abéhi et on accuse Banny de l’avoir protégé. Les Ivoiriens ont besoin de cohérence !
M. Ouattara
Le Président de la République, Alassane Dramane Ouattara, s’est adressé, il y a quelques jours, directement aux militaires en leur demandant d’être tous à la disposition de la nation. Selon lui, tous ceux d’entre eux qui seraient hors de la Côte d’Ivoire, devraient faire des mains et des pieds pour reprendre du service avant la fin du mois de juillet 2011. Mais, bien avant cette intervention présidentielle, Charles Konan Banny, président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation avait réussi le coup magique à emmener le commandant Abéhi Jean-Noël de la gendarmerie Agban à la primature pour rencontrer le Premier ministre Soro. Après cette rencontre, Abéhi s’est enfui. Toute chose qui a donné de voir des levées de boucliers contre Banny. Et voilà que, quelques jours après, ce sont quatre (4) officiers supérieurs des ex-FDS de Gbagbo (Konan Boniface, Oulaï Delafosse, Sama Emmanuel et Zouin Honoré) qui retournent au bercail, après moult négociations ivoiro-ivoiriennes et ivoiro-ghanéennes. Un événement qui a été salué et annoncé sur les médias d’Etat. Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense, sur le plateau de 20 heures a déclaré que c’est une action gouvernementale. C’est pourquoi, il a souligné que le ministre de l’Intégration africaine, Adama Bictogo et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, Bernard Ehui ont tous œuvré à ce retour. En revanche, nulle part Paul Koffi Koffi n’a cité le nom de Charles Konan Banny, encore moins de la commission que celui-ci dirige. Cependant, les observateurs attentifs de la vie politique ivoirienne sont en droit de se demander ‘’qui torpille Charles Konan Banny ?’’ Force est de constater que des sons discordants et inquisiteurs ont été entendus sur le cas Abéhi pour porter atteinte à l’image de Banny. Et jusqu’à ce jour, personne ne sait exactement quelles ont été les complicités ayant permis à Abéhi de quitter le territoire ivoirien. Comment peut-on saluer le retour de Konan Boniface tandis qu’on fait la classe à Abéhi et on accuse Banny de l’avoir protégé. Les Ivoiriens ont besoin de cohérence !
M. Ouattara
