Œuvre de la Coopérative des commerçantes des produits vivriers de la commune de Cocody (Cocovico), le marché d’Angré a ouvert ses portes, le 28 septembre 2008. Depuis, s’il est opérationnel, beaucoup reste à réaliser, surtout au niveau de certaines infrastructures. En effet, vœu des commerçantes, le marché cumule une dette d’environ 1,5 milliard de nos francs, et on constate un manque de centre santé et de garderie d’enfants. Aussi, hier la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Raymonde Goudou a –t- elle effectué le déplacement pour s’imprégner des réalités des pensionnaires de la Cocovico, aux fins de combler les insuffisances. « Nous avons vu Cocovico lors de l’inauguration. Nous sommes venus voir maintenant comment elle se comporte. Comment les femmes et les vendeurs se retrouvent sur le marché ». A dit, d’emblée, Mme Raymonde Gadou, avant de s’attaquer aux problèmes de fonctionnement de la Coopérative, trois ans après sa création. Fort du constat sur le terrain, la responsable de la Femme dit prendre des mesures qui s’imposent en matière sanitaire. « En tant que ministre de la Famille et de l’Enfant, je pense que le volet hygiénique est très important sur le marché. Il faudrait que le ministère de la Santé soit saisi à cet effet », s’est-elle inquètée. Avant d’exprimer sa solidarité à la présidente de la coopérative, Mme Boti Rosalie. Qui, selon la ministre, est « un bon exemple à suivre ». Mme Raymonde Goudou a promis, par ailleurs, la construction d’un centre d’alphabétisation pour les commerçantes. Auréolée par la visite de la ministre, Mme Boti Rosalie a émis le vœu de voir sa coopérative dotée des infrastructures adéquates, pour le bien-être de ses membres. « Soyez notre interlocutrice auprès du gouvernement », a dit Mme Boti. Une visite guidée des différents étalages et des locaux du centre de santé a mis fin au séjour de Mme la ministre à Angré.
Boris N’Gotta
Boris N’Gotta