Après s’être rendu à Daoukro pour présenter ses excuses au président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, Méambly Evariste livre, à travers cet entretien, les raisons de son retour au bercail.
Récemment, vendredi dernier, vous étiez à Daoukro où vous annonciez votre retour au Pdci-Rda. Peut-on savoir les raisons de ce volte-face ?
Tout d’abord, je vous rappelle que je n’ai jamais été radié de ma formation politique, comme certains militants l’ont été. Donc, je suis Méambly Evariste, membre du bureau politique du Pdci-Rda, candidat malheureux aux élections législatives en 2000 et aux municipales en 2001. Le seul Ivoirien qui a offert un club Bédié à son parti. Ce sont des acquis qui m’ont permis de soutenir mon parti. J’ai lancé l’opération 1000 FCFA pour soutenir le Pdci et nous avons collecté des fonds qui ont été remis au président Bédié et au secrétaire général du Parti. Donc, tous ces actes qui ont été posés en faveur du Pdci prouvent que sa jeunesse était vraiment en train de se battre. Nous le faisons pour le développement, et pas pour rester à la maison et attendre. Nous nous réconcilions pour aller au développement et le développement ne peut se faire que par l’insertion des jeunes en quête d’emploi. Parce que, pour moi, aujourd’hui, le problème de l’emploi est un souci important. Pour que le pays retrouve sa dynamique d’antan. Parce que le président Alassane Ouattara est un grand travailleur.
Revenons à notre préoccupation
Je pense que je n’ai aucun problème avec mon papa Bédié. Je suis allé le voir, je lui ai dit « Papa, vraiment j’ai fait des erreurs, oublie les toutes ». Parce que Bédié est un homme important dans ce pays. La preuve, on a vu sa contribution dans la victoire de son jeune frère, Alassane Ouattara, à la Magistrature suprême. C’est un signal fort qu’il nous a lancé en démontrant qu’il est un sage de l’Afrique. Et mon rêve le plus ardent est que le président Bédié obtienne le prix Nobel de la paix. Je me battrai partout où je passerai pour vendre son image, afin qu’il obtienne ce prix. Ce Monsieur pimpant que j’ai retrouvé , et qui m’a demandé de retrouver mes militants là où je les ai laissés, je ne peux que le féliciter. C’est un grand Monsieur, et on a compris maintenant qu’il est le digne fils héritier du président Félix Houphouët-Boigny.
On vous traite d’oppotuniste. Qu’en pensez-vous ?
Vous savez, quand on parle de soleil qui brille, je dis qu’il brille pour tous les millions d’Ivoiriens dans le monde entier. Il ne brillera pas pour un seul individu, ni pour Laurent Gbagbo, ni pour Henri Konan Bédié, ni pour Alassane Ouattara et j’en passe. Le soleil brillera pour tout le monde et chaque homme a sa place dans la société. Je dis aussi que ce qui est important , c’est que je connais le président Bédié, le président Gbagbo, le président Alassane Ouattara et je connaissais aussi le président Houphouët-Boigny. Je suis fils d’un ancien et premier inspecteur du Pdci. Cela veut tout dire.
Sériez-vous candidat aux prochaines législatives ?
Malheureusement, ce n’est pas encore notre ambition. Pour l’instant, je suis allé demander pardon à mon papa. C’est lui seul à qui je demande de m’aider à retrouver ma place où je l’ai laissée. Je présente mes excuses au Secrétaire général du Pdci, au président de la JPDCI ,à la présidente des femmes Pdci ,aux militants dans leur ensemble, mais, en particulier, aux militants de Yopougon qui ont placé leur confiance en moi aux élections législatives et municipales précédentes. Je leur demande pardon et je leur lance un appel à l’union, à l’unité et à la solidarité pour bâtir un Pdci fort et prospère.
C’est un adieu au Conasfor ?
Non. Le Conasfor est une activité qui n’a rien à voir avec les partis politiques. C’est une association qui a démontré, dans ce pays, son sens de rapprochement de l’Armée. Tous les Ivoiriens doivent chercher à aider l’Armée. Donc, comment voulez-vous que nous arrêtions nos activités au niveau du Conasfor au moment où elle a plus besoin de nous qu’hier? Vous pensez que la sécurité que vous réclamez tant relève du hasard ? Mais, ce sont des hommes en armes qui assurent la sécurité. Ils ont besoin d’être équipés pour assurer cette sécurité. Ils ont besoin de véhicules, de ceinturons, de treillis. Donc, le Conasfor s’inscrira à nouveau dans le contexte actuel pour aider les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), parce que nous sommes engagés à soutenir les deux Armées d’hier pour qu’elles soient réunifiées et aient pour mission la sécurisation d’un seul pays, d’une seule nation, avec un seul chef d’Etat- major, Soumaïla Bakayoko et un seul président de la République, Alassane Ouattara. C’est le trépied sur lequel s’est bâti le Conasfor .Nous lançons un message fort à tous les millions d’Ivoiriens que le Conasfor est là, nous allons bientôt rouvrir notre bureau et nous allons demander à collecter des moyens pour doter notre armée d’équipements adéquats à l’effet d’accomplir la mission qui est la sienne. La Côte d’Ivoire retrouvera, à ce prix, son lustre d’antan.
Entretien réalisé par Boris N’Gotta
Récemment, vendredi dernier, vous étiez à Daoukro où vous annonciez votre retour au Pdci-Rda. Peut-on savoir les raisons de ce volte-face ?
Tout d’abord, je vous rappelle que je n’ai jamais été radié de ma formation politique, comme certains militants l’ont été. Donc, je suis Méambly Evariste, membre du bureau politique du Pdci-Rda, candidat malheureux aux élections législatives en 2000 et aux municipales en 2001. Le seul Ivoirien qui a offert un club Bédié à son parti. Ce sont des acquis qui m’ont permis de soutenir mon parti. J’ai lancé l’opération 1000 FCFA pour soutenir le Pdci et nous avons collecté des fonds qui ont été remis au président Bédié et au secrétaire général du Parti. Donc, tous ces actes qui ont été posés en faveur du Pdci prouvent que sa jeunesse était vraiment en train de se battre. Nous le faisons pour le développement, et pas pour rester à la maison et attendre. Nous nous réconcilions pour aller au développement et le développement ne peut se faire que par l’insertion des jeunes en quête d’emploi. Parce que, pour moi, aujourd’hui, le problème de l’emploi est un souci important. Pour que le pays retrouve sa dynamique d’antan. Parce que le président Alassane Ouattara est un grand travailleur.
Revenons à notre préoccupation
Je pense que je n’ai aucun problème avec mon papa Bédié. Je suis allé le voir, je lui ai dit « Papa, vraiment j’ai fait des erreurs, oublie les toutes ». Parce que Bédié est un homme important dans ce pays. La preuve, on a vu sa contribution dans la victoire de son jeune frère, Alassane Ouattara, à la Magistrature suprême. C’est un signal fort qu’il nous a lancé en démontrant qu’il est un sage de l’Afrique. Et mon rêve le plus ardent est que le président Bédié obtienne le prix Nobel de la paix. Je me battrai partout où je passerai pour vendre son image, afin qu’il obtienne ce prix. Ce Monsieur pimpant que j’ai retrouvé , et qui m’a demandé de retrouver mes militants là où je les ai laissés, je ne peux que le féliciter. C’est un grand Monsieur, et on a compris maintenant qu’il est le digne fils héritier du président Félix Houphouët-Boigny.
On vous traite d’oppotuniste. Qu’en pensez-vous ?
Vous savez, quand on parle de soleil qui brille, je dis qu’il brille pour tous les millions d’Ivoiriens dans le monde entier. Il ne brillera pas pour un seul individu, ni pour Laurent Gbagbo, ni pour Henri Konan Bédié, ni pour Alassane Ouattara et j’en passe. Le soleil brillera pour tout le monde et chaque homme a sa place dans la société. Je dis aussi que ce qui est important , c’est que je connais le président Bédié, le président Gbagbo, le président Alassane Ouattara et je connaissais aussi le président Houphouët-Boigny. Je suis fils d’un ancien et premier inspecteur du Pdci. Cela veut tout dire.
Sériez-vous candidat aux prochaines législatives ?
Malheureusement, ce n’est pas encore notre ambition. Pour l’instant, je suis allé demander pardon à mon papa. C’est lui seul à qui je demande de m’aider à retrouver ma place où je l’ai laissée. Je présente mes excuses au Secrétaire général du Pdci, au président de la JPDCI ,à la présidente des femmes Pdci ,aux militants dans leur ensemble, mais, en particulier, aux militants de Yopougon qui ont placé leur confiance en moi aux élections législatives et municipales précédentes. Je leur demande pardon et je leur lance un appel à l’union, à l’unité et à la solidarité pour bâtir un Pdci fort et prospère.
C’est un adieu au Conasfor ?
Non. Le Conasfor est une activité qui n’a rien à voir avec les partis politiques. C’est une association qui a démontré, dans ce pays, son sens de rapprochement de l’Armée. Tous les Ivoiriens doivent chercher à aider l’Armée. Donc, comment voulez-vous que nous arrêtions nos activités au niveau du Conasfor au moment où elle a plus besoin de nous qu’hier? Vous pensez que la sécurité que vous réclamez tant relève du hasard ? Mais, ce sont des hommes en armes qui assurent la sécurité. Ils ont besoin d’être équipés pour assurer cette sécurité. Ils ont besoin de véhicules, de ceinturons, de treillis. Donc, le Conasfor s’inscrira à nouveau dans le contexte actuel pour aider les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), parce que nous sommes engagés à soutenir les deux Armées d’hier pour qu’elles soient réunifiées et aient pour mission la sécurisation d’un seul pays, d’une seule nation, avec un seul chef d’Etat- major, Soumaïla Bakayoko et un seul président de la République, Alassane Ouattara. C’est le trépied sur lequel s’est bâti le Conasfor .Nous lançons un message fort à tous les millions d’Ivoiriens que le Conasfor est là, nous allons bientôt rouvrir notre bureau et nous allons demander à collecter des moyens pour doter notre armée d’équipements adéquats à l’effet d’accomplir la mission qui est la sienne. La Côte d’Ivoire retrouvera, à ce prix, son lustre d’antan.
Entretien réalisé par Boris N’Gotta