Pourtant, elle est payée mensuellement à 39 millions de FCFA depuis 2008 sans marché ni autorisation de gré à gré. Le seul appel d’offres qui avait été lancé et remporté par CI-Telecom a été annulé sur instructions du directeur général. Raison évoquée : ATS n’est pas parvenue à franchir le premier palier. Le rapport d’audit, par ailleurs, a déploré que le coût mensuel de la fourniture d’Internet qui était de 39 millions de FCFA et qui a été ramené à 11,8 millions de FCFA au mois de novembre 2010, n’ait pas fait l’objet d’un rapport justificatif. La troisième société écran est l’entreprise Quintesens. Cette société était à l’origine basée au Sénégal pour la réalisation du Sigfip (Système intégré de gestion des finances publiques).
Elle est actuellement logée au 6ème étage de l’immeuble de l’Union européenne, à deux étages plus haut de la direction générale de la SNDI. Nous avons essayé de vérifier qui payait les locaux de cette structure, mais nos tentatives pour rentrer en contact avec le bailleur sont restées vaines. Elle a été déportée au bord de la lagune Ebrié pour jouer le même rôle que celui qu’elle a joué au Sénégal, c’est-à-dire une société écran. En Côte d’Ivoire, son seul client est la SNDI. Elle a obtenu les contrats des audits de la douane et de la SNDI sans appel d’offres et à l’absence de gré à gré. Cette société n’est même pas outillée et n’a pas les capacités et les ressources pour réaliser ces audits. Elle a utilisé les agents de la SNDI pour faire l’audit de la douane. Mais, c’est elle qui a été payée. C’est une passerelle pour détourner les fonds de la SNDI. Des paiements sans justificatifs sont régulièrement faits au profit de cette société. La fille du Directeur Général de la SNDI émarge régulièrement sur la liste des employés de cette société. Le Directeur de cette structure participe des fois au comité de direction de la SNDI sans mandat.
Cette société a reçu près de 200 millions de nos francs pour réaliser des audits sans portée réelle, puisque non commandités par le conseil d’administration. Le conseil n’a pas autorisé le Directeur Général a réalisé surtout l’audit de la SNDI. Créée sur mesure pour servir les intérêts du directeur général, elle est actuellement dirigée par M. Nassirou M’Bow et compte parmi son personnel, la fille du directeur général de la SNDI. En conclusion, MB2I, ATS, Quintesens sont liés par des rapports de copinage, de favoritisme et d’intérêts croisés.
Le dossier CeCOS est une arnaque d’un milliard. Sans que le Conseil d’administration ne soit informé, le directeur général a fait faire des travaux par la société MB2I au Centre de Commandement des opérations sécuritaires (CeCOS). D’après les rapports des commissaires aux comptes et certaines informations que nous avons réussi à obtenir au cours de notre enquête, aucune trace des certificats des services faits n’a été trouvée dans le dossier. En outre, le milliard payé au CeCOS par l’intermédiaire de MB2I a été fait par bon de commande. Or, vu les montants importants décaissés, la signature des travaux doit faire l’objet d’une autorisation du ministère de l’Economie et des Finances, d’une convention signée entre la SNDI et le ministère de l’Intérieur, une convention signée entre la SNDI et MB2I ainsi que d’un rapport de fin de travaux. Mais sans marché, sans autorisation de gré à gré et sans en informer le conseil d’administration, le directeur général de la SNDI avec la complicité du commissaire Robé Joachim, à l’époque commandant adjoint du CeCOS, actuellement en détention préventive à Korhogo, a réussi à faire sortir un milliard des caisses de la SNDI. Les travaux réalisés ne sont pas visibles après notre passage dans les locaux de cette structure. Il s’agit tout simplement de financement des activités occultes de cette structure. Nos investigations auprès de la Direction du budget, nous ont fait découvrir de faux documents signés par l’ex-DG du Budget. Le document des créances signé par ce dernier en notre possession, sent du faux. Puisqu’il s’agit pour la plupart des cas, de factures proforma ou des devis à adresser à cette direction pour la réalisation d’un certain nombre de travaux pour le compte de l’État. Le Directeur Général de la SNDI fait toujours prévaloir, lors des réunions du conseil, que la DGBF doit près de 4 milliards à la SNDI. Et que sa gestion est irréprochable. Alors qu’à la vérification du document, tout est faux puisqu’il s’agit d’estimations. L’ex-DG du budget a signé ses documents sans une vérification préalable.
Pour ce qui concerne Désiré Dallo, nous avons pu, au cours de notre enquête, entrer en possession d’un document de la direction générale du Budget et des Finances qui parle d’une convention sur 12 mois signée en janvier 2011 entre ce ministre de l’Economie et des Fiances du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo et M. Gabriel-N’Zi Brou Michel, directeur général de la SNDI portant sur une enveloppe globale de près de 973 millions de FCFA, soit un montant de 61 millions de FCFA en net payés mensuellement (les autres montants constituent des impôts et des frais de gestion). Sur cette enveloppe, seulement 122 millions ont été validés par M. Koidou Constant, directeur de cabinet de Désiré Dallo. Pour rappel, il faut noter que Koidou Constant est actuellement à Boundiali avec d’autres membres du FPI. Les sommes d’argent ainsi soutirées du Trésor public ont servi à payer et à entretenir des militants dont fait partie Alice Dodo Viviana, la directrice de campagne de Laurent Gbagbo à Daoukro (Voir la liste et les bons de Trésor). Le point relatif aux fournisseurs dans la période post-électorale est édifiant. Le gouvernement légitime du président Ouattara avait décidé de la fermeture des agences nationales de la BCEAO en janvier 2011 afin de sauver l’épargne des Ivoiriens. Pour contourner cette mesure, M. Gabriel-N’Zi Michel a adressé des courriers aux fournisseurs de la SNDI pour leur demander de se faire enregistrer afin qu’ils soient payés en espèces. Certains, soucieux au départ du respect des recommandations des nouvelles autorités, ont finalement donné leur nom pour percevoir leurs fonds. Nous sommes entrés en possession des photocopies des chèques libellés au nom des personnes. Mais nos tentatives pour rencontrer ces personnes sont restées vaines. Notre but était de savoir si les personnes concernées font réellement partie des sociétés qui fournissent du matériel à la SNDI ou si c’était plutôt une manière de M. N’Zi de détourner l’argent de la BCEAO. Ce sont plus de 200 millions qui ont été ainsi frauduleusement retirés des caisses avec la bénédiction de M. Gabriel-N’Zi Michel.
Elle est actuellement logée au 6ème étage de l’immeuble de l’Union européenne, à deux étages plus haut de la direction générale de la SNDI. Nous avons essayé de vérifier qui payait les locaux de cette structure, mais nos tentatives pour rentrer en contact avec le bailleur sont restées vaines. Elle a été déportée au bord de la lagune Ebrié pour jouer le même rôle que celui qu’elle a joué au Sénégal, c’est-à-dire une société écran. En Côte d’Ivoire, son seul client est la SNDI. Elle a obtenu les contrats des audits de la douane et de la SNDI sans appel d’offres et à l’absence de gré à gré. Cette société n’est même pas outillée et n’a pas les capacités et les ressources pour réaliser ces audits. Elle a utilisé les agents de la SNDI pour faire l’audit de la douane. Mais, c’est elle qui a été payée. C’est une passerelle pour détourner les fonds de la SNDI. Des paiements sans justificatifs sont régulièrement faits au profit de cette société. La fille du Directeur Général de la SNDI émarge régulièrement sur la liste des employés de cette société. Le Directeur de cette structure participe des fois au comité de direction de la SNDI sans mandat.
Cette société a reçu près de 200 millions de nos francs pour réaliser des audits sans portée réelle, puisque non commandités par le conseil d’administration. Le conseil n’a pas autorisé le Directeur Général a réalisé surtout l’audit de la SNDI. Créée sur mesure pour servir les intérêts du directeur général, elle est actuellement dirigée par M. Nassirou M’Bow et compte parmi son personnel, la fille du directeur général de la SNDI. En conclusion, MB2I, ATS, Quintesens sont liés par des rapports de copinage, de favoritisme et d’intérêts croisés.
Le dossier CeCOS est une arnaque d’un milliard. Sans que le Conseil d’administration ne soit informé, le directeur général a fait faire des travaux par la société MB2I au Centre de Commandement des opérations sécuritaires (CeCOS). D’après les rapports des commissaires aux comptes et certaines informations que nous avons réussi à obtenir au cours de notre enquête, aucune trace des certificats des services faits n’a été trouvée dans le dossier. En outre, le milliard payé au CeCOS par l’intermédiaire de MB2I a été fait par bon de commande. Or, vu les montants importants décaissés, la signature des travaux doit faire l’objet d’une autorisation du ministère de l’Economie et des Finances, d’une convention signée entre la SNDI et le ministère de l’Intérieur, une convention signée entre la SNDI et MB2I ainsi que d’un rapport de fin de travaux. Mais sans marché, sans autorisation de gré à gré et sans en informer le conseil d’administration, le directeur général de la SNDI avec la complicité du commissaire Robé Joachim, à l’époque commandant adjoint du CeCOS, actuellement en détention préventive à Korhogo, a réussi à faire sortir un milliard des caisses de la SNDI. Les travaux réalisés ne sont pas visibles après notre passage dans les locaux de cette structure. Il s’agit tout simplement de financement des activités occultes de cette structure. Nos investigations auprès de la Direction du budget, nous ont fait découvrir de faux documents signés par l’ex-DG du Budget. Le document des créances signé par ce dernier en notre possession, sent du faux. Puisqu’il s’agit pour la plupart des cas, de factures proforma ou des devis à adresser à cette direction pour la réalisation d’un certain nombre de travaux pour le compte de l’État. Le Directeur Général de la SNDI fait toujours prévaloir, lors des réunions du conseil, que la DGBF doit près de 4 milliards à la SNDI. Et que sa gestion est irréprochable. Alors qu’à la vérification du document, tout est faux puisqu’il s’agit d’estimations. L’ex-DG du budget a signé ses documents sans une vérification préalable.
Pour ce qui concerne Désiré Dallo, nous avons pu, au cours de notre enquête, entrer en possession d’un document de la direction générale du Budget et des Finances qui parle d’une convention sur 12 mois signée en janvier 2011 entre ce ministre de l’Economie et des Fiances du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo et M. Gabriel-N’Zi Brou Michel, directeur général de la SNDI portant sur une enveloppe globale de près de 973 millions de FCFA, soit un montant de 61 millions de FCFA en net payés mensuellement (les autres montants constituent des impôts et des frais de gestion). Sur cette enveloppe, seulement 122 millions ont été validés par M. Koidou Constant, directeur de cabinet de Désiré Dallo. Pour rappel, il faut noter que Koidou Constant est actuellement à Boundiali avec d’autres membres du FPI. Les sommes d’argent ainsi soutirées du Trésor public ont servi à payer et à entretenir des militants dont fait partie Alice Dodo Viviana, la directrice de campagne de Laurent Gbagbo à Daoukro (Voir la liste et les bons de Trésor). Le point relatif aux fournisseurs dans la période post-électorale est édifiant. Le gouvernement légitime du président Ouattara avait décidé de la fermeture des agences nationales de la BCEAO en janvier 2011 afin de sauver l’épargne des Ivoiriens. Pour contourner cette mesure, M. Gabriel-N’Zi Michel a adressé des courriers aux fournisseurs de la SNDI pour leur demander de se faire enregistrer afin qu’ils soient payés en espèces. Certains, soucieux au départ du respect des recommandations des nouvelles autorités, ont finalement donné leur nom pour percevoir leurs fonds. Nous sommes entrés en possession des photocopies des chèques libellés au nom des personnes. Mais nos tentatives pour rencontrer ces personnes sont restées vaines. Notre but était de savoir si les personnes concernées font réellement partie des sociétés qui fournissent du matériel à la SNDI ou si c’était plutôt une manière de M. N’Zi de détourner l’argent de la BCEAO. Ce sont plus de 200 millions qui ont été ainsi frauduleusement retirés des caisses avec la bénédiction de M. Gabriel-N’Zi Michel.