•« Il faut créer de l’emploi pour plus de 80% de la population »
M. Ouattara Arsène est un opérateur économique. Son nom rime avec travail et amour du prochain. Ce jeune cadre a mis sur pied un mouvement dénommé «Le Groupe Cocody Nouveau», dont il est le président. Il explique dans cet entretien, les actions de son mouvement et se prononce sur l’avenir de la commune de Cocody. Entretien.
Quel sens donnez-vous à tous les actes que vous posez depuis quelque temps?
Les nombreux actes que je pose à l'égard des populations en difficulté sont en fait un ensemble de solutions aux réalités vécues soit par moi-même ou par des proches, soit par d'autres individus et qui m'ont été rapportées. Issu d'une famille modeste, j'ai été éduqué dans des conditions parfois très pénibles. Ce qui m'a inspiré au point d'apporter depuis 2005, tout appui utile à quiconque est dans le réel besoin.
Ce qui explique votre attachement à la femme ?
Mon attachement au bien-être de la femme et de l'enfant peut s'expliquer. Notre chère mère nous a quittés très tôt lors de l'accouchement de notre frère cadet lui-même décédé une semaine après. Après mes études en médecine, j’ai également été en Australie dans l'espoir de réussir ma vie et aider de nombreux jeunes qui comme moi sont dans le désespoir
Avec tant d’actions sociales que vous posez, on est tenté de savoir les sources de financement de M. Ouattara Arsène ?
Ma principale source de revenus c’est Dieu, le Tout-Puissant. C'est lui qui a permis aujourd'hui que je sois à la tête d'une importante entreprise avec des bureaux de liaison à travers l'Afrique de l’Ouest. Aussi, a-t-il favorisé autour de moi la création d'un groupe dénommé le Groupe Cocody Nouveau, composé de plus de 150 cadres de toutes sensibilités et qui lèvent de temps à autre des cotisations pour faire face à des situations spécifiques.
Quel sens donnez-vous au vocable solidarité ?
Nous pensons que la solidarité est l’essence de la vie dans la société africaine. Car l’Afrique se caractérise par la solidarité qui est un vecteur essentiel dans son évolution.
Malheureusement, cette valeur s’effrite de façon progressive depuis des dizaines d’années du fait des intérêts égoïstes et personnels.
Avec la crise post-électorale, plus de la moitié de la population ivoirienne croule sous le poids de la pauvreté. Avez-vous un plan ?
Ce que je pourrais dire, c’est qu’il faut que les autorités élues ou mandatées par les populations inscrivent au centre de leurs missions, ce qu’on appelle la bonne gouvernance.
Cela induit donc que ces autorités acceptent d’être soumises à des audits réguliers.
Évidemment, nous encourageons toute politique de mise sur pied d’une commission externe de lutte contre la fraude et la corruption. Dans ce contexte, il va y avoir un numéro vert et un forum de discussion sur le net, ou les populations pourront s’exprimer librement sur la gestion des autorités.
Depuis un moment, une opération de déguerpissement des quartiers précaires a lieu dans la commune de Cocody. Quelle est votre idée sur la question ?
Vous savez, Cocody doit être la vitrine d’Abidjan, la perle de la lagune du fait même de la présence dans cette commune, de hautes autorités et de prestigieuses institutions nationales et internationales. Cependant, dans le souci de préserver l’emploi des ouvriers et petits personnels indispensables à ces mêmes autorités, il serait souhaitable que des logements dits sociaux soient envisagés dans la périphérie de la commune de Cocody pour servir d'habitation pour cette population. Sur cette question, nous avons mené de sérieuses réflexions depuis plusieurs mois. Vous savez que la commune de Cocody est limitée par des villages. Lesquels villages pourraient abriter des sites de nouveaux bâtiments construits par des opérateurs qu’on pourrait encourager par la réduction des taxes et des impôts pour leur permettre de construire assez de bâtiments sociaux qui pourraient être supportés par les bourses de ces employés. Je crois c’est une politique qui peut être mise en place. Nous avons déjà la stratégie et au moment venu, nous allons la déballer et croyez-nous, ces populations de tous les niveaux seront satisfaites. Avec les nouvelles technologies du bâtiment, nous ferons de l’importation de la technologie depuis l’Asie et l’Europe jusqu’ici de sorte que le coût soit véritablement moyen.
On dit de vous que vous êtes un jeune cadre rigoureux dans le travail. Quel est pour vous aujourd’hui, l’idéal de la jeunesse ivoirienne ?
Ce qui nous concerne, nous rêvons d’une jeunesse ambitieuse et travailleuse qui se départit de tout ce qui est facilité. Ce modèle de jeune trouvera inéluctablement sur son chemin, le Groupe Cocody Nouveau pour prendre en charge leurs préoccupations et faciliter ainsi leur insertion dans la vie socioprofessionnelle. Car comme on le dit, seul le travail paye.
Vous avez aussi parlé de bonne gouvernance concernant la question de la pauvreté.
Aujourd’hui, l’emploi se fait de plus en plus rare dans notre pays. Comment comptez-vous vous y prendre pour régler cette question à Cocody, au niveau de la jeunesse ?
Mais il n’y a pas que la jeunesse, il y a les personnes de 3e âge qui peuvent encore travailler, des femmes également. Mais il s’agit de recenser les différentes couches de populations, d’identifier leurs besoins et de définir les moyens à mettre à leur disposition pour y arriver. Parce que, je le dis souvent, on ne peut donner à quelqu’un ce dont il a véritablement besoin. Sinon quand c’est de trop, il ne sent sert pas.
Étant donné qu’au niveau de la commune de Cocody, nous avons toutes les couches de la population depuis les enseignants à l’université jusqu’au petit balayeur, alors il serait pratique pour nous de les stratifier. Cela nous permettra de savoir ceux qui sont de même couche et qui ont le même besoin. Ainsi, on les identifie et les répertorie; ensuite, on les affecte à des postes. Évidemment, si les choses nous sont confiées, Cocody va être transformée en véritable zone industrielle et quartier administratif. Ainsi, cela va créer beaucoup d’emplois pour la jeunesse, les femmes et même les personnes de 3e âge.
Depuis un moment, vous êtes sur le terrain, quel diagnostic faites-vous du niveau de vie de la commune de Cocody ?
Le diagnostic est triste, Cocody ne méritait pas cela. Cependant, il n’est pas tard pour mieux faire. Cela dit, nous avons en projet d’attaquer le mal à la source. C'est-à-dire il faut créer de l’emploi pour plus de 80% de population au chômage à Cocody. Donc c’est une politique que nous avons mise en place, il ne nous reste plus qu’à la mettre en exécution. Il faut dire que la frange de la population qui est beaucoup atteinte par la pauvreté est les femmes et la jeunesse; et cela nous préoccupe terriblement.
Interview réalisée par H.O.
M. Ouattara Arsène est un opérateur économique. Son nom rime avec travail et amour du prochain. Ce jeune cadre a mis sur pied un mouvement dénommé «Le Groupe Cocody Nouveau», dont il est le président. Il explique dans cet entretien, les actions de son mouvement et se prononce sur l’avenir de la commune de Cocody. Entretien.
Quel sens donnez-vous à tous les actes que vous posez depuis quelque temps?
Les nombreux actes que je pose à l'égard des populations en difficulté sont en fait un ensemble de solutions aux réalités vécues soit par moi-même ou par des proches, soit par d'autres individus et qui m'ont été rapportées. Issu d'une famille modeste, j'ai été éduqué dans des conditions parfois très pénibles. Ce qui m'a inspiré au point d'apporter depuis 2005, tout appui utile à quiconque est dans le réel besoin.
Ce qui explique votre attachement à la femme ?
Mon attachement au bien-être de la femme et de l'enfant peut s'expliquer. Notre chère mère nous a quittés très tôt lors de l'accouchement de notre frère cadet lui-même décédé une semaine après. Après mes études en médecine, j’ai également été en Australie dans l'espoir de réussir ma vie et aider de nombreux jeunes qui comme moi sont dans le désespoir
Avec tant d’actions sociales que vous posez, on est tenté de savoir les sources de financement de M. Ouattara Arsène ?
Ma principale source de revenus c’est Dieu, le Tout-Puissant. C'est lui qui a permis aujourd'hui que je sois à la tête d'une importante entreprise avec des bureaux de liaison à travers l'Afrique de l’Ouest. Aussi, a-t-il favorisé autour de moi la création d'un groupe dénommé le Groupe Cocody Nouveau, composé de plus de 150 cadres de toutes sensibilités et qui lèvent de temps à autre des cotisations pour faire face à des situations spécifiques.
Quel sens donnez-vous au vocable solidarité ?
Nous pensons que la solidarité est l’essence de la vie dans la société africaine. Car l’Afrique se caractérise par la solidarité qui est un vecteur essentiel dans son évolution.
Malheureusement, cette valeur s’effrite de façon progressive depuis des dizaines d’années du fait des intérêts égoïstes et personnels.
Avec la crise post-électorale, plus de la moitié de la population ivoirienne croule sous le poids de la pauvreté. Avez-vous un plan ?
Ce que je pourrais dire, c’est qu’il faut que les autorités élues ou mandatées par les populations inscrivent au centre de leurs missions, ce qu’on appelle la bonne gouvernance.
Cela induit donc que ces autorités acceptent d’être soumises à des audits réguliers.
Évidemment, nous encourageons toute politique de mise sur pied d’une commission externe de lutte contre la fraude et la corruption. Dans ce contexte, il va y avoir un numéro vert et un forum de discussion sur le net, ou les populations pourront s’exprimer librement sur la gestion des autorités.
Depuis un moment, une opération de déguerpissement des quartiers précaires a lieu dans la commune de Cocody. Quelle est votre idée sur la question ?
Vous savez, Cocody doit être la vitrine d’Abidjan, la perle de la lagune du fait même de la présence dans cette commune, de hautes autorités et de prestigieuses institutions nationales et internationales. Cependant, dans le souci de préserver l’emploi des ouvriers et petits personnels indispensables à ces mêmes autorités, il serait souhaitable que des logements dits sociaux soient envisagés dans la périphérie de la commune de Cocody pour servir d'habitation pour cette population. Sur cette question, nous avons mené de sérieuses réflexions depuis plusieurs mois. Vous savez que la commune de Cocody est limitée par des villages. Lesquels villages pourraient abriter des sites de nouveaux bâtiments construits par des opérateurs qu’on pourrait encourager par la réduction des taxes et des impôts pour leur permettre de construire assez de bâtiments sociaux qui pourraient être supportés par les bourses de ces employés. Je crois c’est une politique qui peut être mise en place. Nous avons déjà la stratégie et au moment venu, nous allons la déballer et croyez-nous, ces populations de tous les niveaux seront satisfaites. Avec les nouvelles technologies du bâtiment, nous ferons de l’importation de la technologie depuis l’Asie et l’Europe jusqu’ici de sorte que le coût soit véritablement moyen.
On dit de vous que vous êtes un jeune cadre rigoureux dans le travail. Quel est pour vous aujourd’hui, l’idéal de la jeunesse ivoirienne ?
Ce qui nous concerne, nous rêvons d’une jeunesse ambitieuse et travailleuse qui se départit de tout ce qui est facilité. Ce modèle de jeune trouvera inéluctablement sur son chemin, le Groupe Cocody Nouveau pour prendre en charge leurs préoccupations et faciliter ainsi leur insertion dans la vie socioprofessionnelle. Car comme on le dit, seul le travail paye.
Vous avez aussi parlé de bonne gouvernance concernant la question de la pauvreté.
Aujourd’hui, l’emploi se fait de plus en plus rare dans notre pays. Comment comptez-vous vous y prendre pour régler cette question à Cocody, au niveau de la jeunesse ?
Mais il n’y a pas que la jeunesse, il y a les personnes de 3e âge qui peuvent encore travailler, des femmes également. Mais il s’agit de recenser les différentes couches de populations, d’identifier leurs besoins et de définir les moyens à mettre à leur disposition pour y arriver. Parce que, je le dis souvent, on ne peut donner à quelqu’un ce dont il a véritablement besoin. Sinon quand c’est de trop, il ne sent sert pas.
Étant donné qu’au niveau de la commune de Cocody, nous avons toutes les couches de la population depuis les enseignants à l’université jusqu’au petit balayeur, alors il serait pratique pour nous de les stratifier. Cela nous permettra de savoir ceux qui sont de même couche et qui ont le même besoin. Ainsi, on les identifie et les répertorie; ensuite, on les affecte à des postes. Évidemment, si les choses nous sont confiées, Cocody va être transformée en véritable zone industrielle et quartier administratif. Ainsi, cela va créer beaucoup d’emplois pour la jeunesse, les femmes et même les personnes de 3e âge.
Depuis un moment, vous êtes sur le terrain, quel diagnostic faites-vous du niveau de vie de la commune de Cocody ?
Le diagnostic est triste, Cocody ne méritait pas cela. Cependant, il n’est pas tard pour mieux faire. Cela dit, nous avons en projet d’attaquer le mal à la source. C'est-à-dire il faut créer de l’emploi pour plus de 80% de population au chômage à Cocody. Donc c’est une politique que nous avons mise en place, il ne nous reste plus qu’à la mettre en exécution. Il faut dire que la frange de la population qui est beaucoup atteinte par la pauvreté est les femmes et la jeunesse; et cela nous préoccupe terriblement.
Interview réalisée par H.O.