Le ministre de la Fonction publique a décidé de dépoussiérer les tiroirs de la Fonction publique, pour en sortir des dossiers en suspens et jamais traités. L'opération dénommée "opération tiroir" lancée le jeudi dernier, par le ministre de la Fonction publique, Gnamien Konan, est à pied d'œuvre depuis le 03 août et ce, jusqu'au 15 août. Elle consiste "à traiter les actes en souffrance afin de les signer et les remettre à leurs bénéficiaires" avait annoncé le ministre, le jeudi 04 août dernier au cours d'une conférence de presse tenue à son cabinet. A ce jour, ce sont 6.439 dossiers qui ont été déjà traités par les services de la Fonction publique. L'opération fait, entre autres, partie des reformes du ministère de la Fonction publique notamment la reforme du statut de la Fonction publique, l'assainissement de l'accès à la Fonction publique, le recensement général des fonctionnaires et agents de l'Etat, et "l'opération tiroir". Hier jeudi 11 octobre, ils étaient en plein travail les agents de la Fonction publique, au 4ème étage du ministère, sous la supervision du contrôleur financier, administrateur général des services financiers, Gueye Idrissa, en train d'éplucher les dossiers pour leur validité. A la tête d'une équipe composée de 7 contrôleurs financiers et de leur secrétariat, Gueye Idrissa suit de très près l'opération. "L'essentiel pour nous est que ces dossiers soient traités avec célérité" nous a-t-il expliqué. Ce sont des dossiers de gestion de carrière des fonctionnaires. Ils sont composés pour la plupart d'actes de nominations, d'actes de promotion, d'actes de départ à la retraite, les dossiers relatifs aux pensions…tous les actes générés pendant la carrière du fonctionnaire sont au nombre des dossiers à traiter. Expliquant à quoi consiste le travail de son équipe, Gueye Idrissa a précisé qu'il s'agit de faire "des contrôles de régularité des dossiers. Sont-ils conformes aux textes en vigueur, est-ce que oui ou non il y a des fautes à l'intérieur des documents qui peuvent entacher leur régularité? Une fois que nous constatons qu'il n'y a pas d'irrégularité, nous apposons notre signature et le dossier peut en ce moment partir pour être signé par le ministre avant de retourner dans les services compétents pour que le fonctionnaire puisse bénéficier de ses dossiers". C'est donc une opération capitale qui permettra à, n'en point douter, de régler de nombreux problèmes administratifs en souffrance depuis des lustres.
Jean Prisca
Jeanprisca77@yahoo.fr
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