Le Capitaine de Vaisseau major Konan Boniface, Colonel Zoin Honoré, Lieutenant-Colonel Gbamélé, les Lieutenants Oulaï Delafosse, Sama Emmanuel, étaient tous présents le 16 août 2011 à l`Hôtel Tiama. Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé Bernard était également présent, et il a tenu à rassurer l`ensemble des Ivoiriens que ces soldats précités ne sont pas l`objet d`inculpation. Interrogé par la presse sur la question, il a simplement dit ceci: ``La question sur les officiers exilés de retour en Côte d`Ivoire a déjà été traitée. Nous avons fait une mise au point à la suite de notre conférence. Donc je pense que nous nous en tenons là. Nous nous en tenons à cette mise au point qui faisait suite à notre conférence de presse``.
Henri César Sama a, au nom de l`ensemble des militaires revenus d`exil, pris la parole après le procureur militaire. ``Monsieur le ministre, je vous remercie pour l`opportunité que vous nous donnez en nous invitant à prendre la parole. Nous sommes astreints à une obligation de réserve. Par votre autorisation, vous nous permettez de dire quelques mots afin de rassurer tous ceux qui sont dans cette salle, de rassurer la presse et à travers elle, la population ivoirienne, pour confirmer ici que nous avons décidé de rentrer en Côte d`Ivoire chez nous. De rejoindre nos unités respectives, de prendre nos places dans l`Armée nationale de Côte d`Ivoire. Vous nous avez fait l`honneur de conduire une mission sur instruction du président de la République et du Premier ministre, à Accra, pour nous rencontrer pendant deux jours. Et nous avons échangé pendant deux jours. Un communiqué final a été signé. Nous avons considéré que c`était un honneur. Nous sommes venus sur la base de la confiance, et c`est parce que c`est notre pays. Depuis que nous sommes là, malgré les rumeurs tendancieuses qui sont distillées ici et là, nous pouvons affirmer haut et fort que personne n`a été objet de maltraitance depuis que nous sommes rentrés en Côte d`Ivoire. Nous sommes libres de nos mouvements. Nous sommes bien traités. Nous avons été logés dans des conditions impeccables avec des moyens de déplacements. Chacun est parti dans des endroits particuliers et nous faisons nos courses librement qui en taxi, qui à titre personnel. C`est ainsi que nous nous sommes retrouvé ici. C`est le lieu de demander aussi à nos amis qui sont dans différents pays et même à l`intérieur de la Côte d`Ivoire, parce qu`il y a un exil intérieur aussi, de rentrer et de venir se mettre à la disposition de l`Etat de Côte d` Ivoire. Monsieur le ministre, beaucoup se posent la question quant à notre avenir. Mais, si nous sommes militaires, notre avenir est réglé selon des textes de l`Institution militaire, donc nous n`avons pas d`inquiétude là-dessus. Nous avons rencontré le Commissaire du gouvernement. Nous avons échangé avec lui. Il a ordonné la main levée sur nos comptes bancaires. Il a ordonné le paiement de nos salaires. Et tout naturellement, c`est normal, que le juge d`instruction nous entende. Nous ne sommes pas au-dessus de la loi. Cela nous permet de clarifier un certain nombre de choses. Nous sommes disposés à être entendus par le juge d`instruction. Nous ne demandons pas de faveur particulière. Nous sommes des citoyens ivoiriens. Mes camarades et moi sommes à la disposition de la nation de la Côte d`Ivoire, de l`Armée ivoirienne et les missions que vous voudriez bien nous confier conformément aux textes qui nous régissent, nous sommes prêts à les assumer et nous sommes prêts aussi à assumer tous nos actes``.
K.A.Parfait
Henri César Sama a, au nom de l`ensemble des militaires revenus d`exil, pris la parole après le procureur militaire. ``Monsieur le ministre, je vous remercie pour l`opportunité que vous nous donnez en nous invitant à prendre la parole. Nous sommes astreints à une obligation de réserve. Par votre autorisation, vous nous permettez de dire quelques mots afin de rassurer tous ceux qui sont dans cette salle, de rassurer la presse et à travers elle, la population ivoirienne, pour confirmer ici que nous avons décidé de rentrer en Côte d`Ivoire chez nous. De rejoindre nos unités respectives, de prendre nos places dans l`Armée nationale de Côte d`Ivoire. Vous nous avez fait l`honneur de conduire une mission sur instruction du président de la République et du Premier ministre, à Accra, pour nous rencontrer pendant deux jours. Et nous avons échangé pendant deux jours. Un communiqué final a été signé. Nous avons considéré que c`était un honneur. Nous sommes venus sur la base de la confiance, et c`est parce que c`est notre pays. Depuis que nous sommes là, malgré les rumeurs tendancieuses qui sont distillées ici et là, nous pouvons affirmer haut et fort que personne n`a été objet de maltraitance depuis que nous sommes rentrés en Côte d`Ivoire. Nous sommes libres de nos mouvements. Nous sommes bien traités. Nous avons été logés dans des conditions impeccables avec des moyens de déplacements. Chacun est parti dans des endroits particuliers et nous faisons nos courses librement qui en taxi, qui à titre personnel. C`est ainsi que nous nous sommes retrouvé ici. C`est le lieu de demander aussi à nos amis qui sont dans différents pays et même à l`intérieur de la Côte d`Ivoire, parce qu`il y a un exil intérieur aussi, de rentrer et de venir se mettre à la disposition de l`Etat de Côte d` Ivoire. Monsieur le ministre, beaucoup se posent la question quant à notre avenir. Mais, si nous sommes militaires, notre avenir est réglé selon des textes de l`Institution militaire, donc nous n`avons pas d`inquiétude là-dessus. Nous avons rencontré le Commissaire du gouvernement. Nous avons échangé avec lui. Il a ordonné la main levée sur nos comptes bancaires. Il a ordonné le paiement de nos salaires. Et tout naturellement, c`est normal, que le juge d`instruction nous entende. Nous ne sommes pas au-dessus de la loi. Cela nous permet de clarifier un certain nombre de choses. Nous sommes disposés à être entendus par le juge d`instruction. Nous ne demandons pas de faveur particulière. Nous sommes des citoyens ivoiriens. Mes camarades et moi sommes à la disposition de la nation de la Côte d`Ivoire, de l`Armée ivoirienne et les missions que vous voudriez bien nous confier conformément aux textes qui nous régissent, nous sommes prêts à les assumer et nous sommes prêts aussi à assumer tous nos actes``.
K.A.Parfait