Le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno a révélé hier sur les ondes de Radio France internationale (Rfi) que les enquêtes engagées vont atteindre leur vitesse de croisière pour l’inculpation de l’ex-président, Laurent Gbagbo.
L’ex-président, Laurent Gbagbo sera-t-il poursuivi pour crimes de sang, crimes économiques… ? Selon le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno qui était l’invité de la rédaction de Radio France internationale (Rfi), l’inculpation de l’ancien locateur du palais du Plateau n’est qu’une question de jours. Le porte-voix de l’équipe du Premier ministre, Guillaume Soro a expliqué que les enquêtes engagées au double plan national et international vont s’accélérer pour permettre à l’Etat d’être en phase avec le droit. «Les choses ont pris un retard parce que c’est une personnalité de haut rang mais également du fait que le Tribunal pénal international (Tpi) mène des enquêtes en Côte d’Ivoire. Mais je peux vous assurer que c’est une question de jours maintenant», a-t-il annoncé. Avant d’ajouter que le machiavel des Lagunes ne sera pas seul devant les juges. Il a souligné que les inculpations de sang se feront devant le Tpi et pour les crimes économiques, seront l’affaire de l’Etat ivoirien. «Les deux justices sont engagées et je pense que les inculpations se feront assez rapidement de sorte que nous soyons en ligne avec notre droit et pour le reste, la justice fera son travail», a-t-il indiqué Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a estimé que l’instauration d’un Etat de droit, une priorité des gouvernants, passe par une justice impartiale. La réconciliation prônée par le président de la République, a-t-il précisé, n’est pas synonyme d’impunité. «En même temps que nous voulons réconcilier l’entièreté du pays, le président Ouattara souhaite que notre pays redevienne un pays de droit. Dans cette optique, il faut commencer par lutter contre l’impunité. Certaines personnes ont commis des actes trop graves pour que le gouvernement actuel ne fasse rien», a-t-il martelé. Tout en rejetant les accusations d’une justice à double vitesse portées par les partisans de Laurent Gbagbo. «Si la justice voulait aller jusqu’au bout des inculpations, il y aurait entre 400 et 500 personnes formellement inculpées par rapport aux trois grands chefs d’accusation, crimes de sang, crimes économiques et atteinte à la sûreté de l’Etat. Aujourd’hui nous parlons d’une centaine de personnes. Dire qu’il y a une justice à double vitesse, c’est totalement faux», a-t-il tranché.
Lacina Ouattara
Lg : Le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno, a annoncé l’inculpation de l’ancien président dans les jours à venir
L’ex-président, Laurent Gbagbo sera-t-il poursuivi pour crimes de sang, crimes économiques… ? Selon le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno qui était l’invité de la rédaction de Radio France internationale (Rfi), l’inculpation de l’ancien locateur du palais du Plateau n’est qu’une question de jours. Le porte-voix de l’équipe du Premier ministre, Guillaume Soro a expliqué que les enquêtes engagées au double plan national et international vont s’accélérer pour permettre à l’Etat d’être en phase avec le droit. «Les choses ont pris un retard parce que c’est une personnalité de haut rang mais également du fait que le Tribunal pénal international (Tpi) mène des enquêtes en Côte d’Ivoire. Mais je peux vous assurer que c’est une question de jours maintenant», a-t-il annoncé. Avant d’ajouter que le machiavel des Lagunes ne sera pas seul devant les juges. Il a souligné que les inculpations de sang se feront devant le Tpi et pour les crimes économiques, seront l’affaire de l’Etat ivoirien. «Les deux justices sont engagées et je pense que les inculpations se feront assez rapidement de sorte que nous soyons en ligne avec notre droit et pour le reste, la justice fera son travail», a-t-il indiqué Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication a estimé que l’instauration d’un Etat de droit, une priorité des gouvernants, passe par une justice impartiale. La réconciliation prônée par le président de la République, a-t-il précisé, n’est pas synonyme d’impunité. «En même temps que nous voulons réconcilier l’entièreté du pays, le président Ouattara souhaite que notre pays redevienne un pays de droit. Dans cette optique, il faut commencer par lutter contre l’impunité. Certaines personnes ont commis des actes trop graves pour que le gouvernement actuel ne fasse rien», a-t-il martelé. Tout en rejetant les accusations d’une justice à double vitesse portées par les partisans de Laurent Gbagbo. «Si la justice voulait aller jusqu’au bout des inculpations, il y aurait entre 400 et 500 personnes formellement inculpées par rapport aux trois grands chefs d’accusation, crimes de sang, crimes économiques et atteinte à la sûreté de l’Etat. Aujourd’hui nous parlons d’une centaine de personnes. Dire qu’il y a une justice à double vitesse, c’est totalement faux», a-t-il tranché.
Lacina Ouattara
Lg : Le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno, a annoncé l’inculpation de l’ancien président dans les jours à venir