La Côte d’Ivoire a entamé sa phase de reconstruction postélectorale et petit à petit, elle tente de réhabiliter toutes les infrastructures détruites lors de la guerre d’Abidjan notamment les plus importantes pour sa bonne marche.
Ainsi, la Maca a été rapidement réhabilitée à hauteur de deux (2) milliards de francs CFA pour accueillir de nouveau ‘’ses pensionnaires’’. Toute chose qui soulève la problématique des évadés. Nous avons approché le parquet d’Abidjan pour comprendre davantage sur la question
Rouverte le mardi 17 août 2011, la Maca (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) avait été attaquée en fin mars 2011 provoquant l’évasion de plus de six mille (6000) détenus. C’est le retour de ces évadés qui crée des soucis au procureur de la République, Koffi Simplice et au tribunal d’Abidjan.
Selon Djé Noël Yahau Eric, substitut du procureur et porte- parole du parquet d’Abidjan, tous les anciens détenus évadés de la Maca sont impérativement sommés de regagner leurs cellules respectives. Faute de quoi, ils tomberont sous le coup des charges qualifiées de ‘’faits d’évasion’’. A ce titre, ils seront recherchés, arrêtés, jugés et condamnés à purger une nouvelle peine ajoutée à l’ancienne. Pour le substitut, le juge d’instruction qui est un magistrat indépendant, passera dans les différentes cellules de la Maca pour faire le point des présences afin d’apprécier les conditions de détention de chaque prisonnier. Au cas où il y aurait des détenus évadés qui seraient malades ou hospitalisés, a-t-il martelé, c'est au juge d’instruction qu’on s’adresse en retournant en cellule. Le porte-parole du parquet précise que ceux qui désirent la liberté provisoire, doivent d’abord retourner en cellule avant de manifester la demande via une lettre adressée au procureur de la République. Cependant, le porte-parole du parquet d’Abidjan relève que le juge d’instruction a beaucoup de dossiers à traiter. Toute chose qui peut retarder certaines procédures comme celles des cas de demande de mise en liberté provisoire et des cas de détention provisoire.
Pour ce qui est du cas des évadés malades, le substitut souligne qu’ils doivent impérativement retourner dans leurs cellules de la Maca car il y a des médecins pour veiller à leur santé. S’agissant des charges reprochées aux 6000 détenus, c’est le délit de droit commun, c'est-à-dire cas de vol, viol, escroquerie, infraction contre des biens d’autrui, faux et usage de faux, etc. Comment faire pour identifier les évadés qui ne retourneraient pas dans leur cellule ? A cette interrogation, le substitut relève que les services de l’Onuci détiennent les photos et les empreintes digitales de toute cette population carcérale. D’où les raisons fondamentales qui prouvent, selon lui, que nul ne pourra échapper s’il est en territoire ivoirien.
M. Ouattara
Ainsi, la Maca a été rapidement réhabilitée à hauteur de deux (2) milliards de francs CFA pour accueillir de nouveau ‘’ses pensionnaires’’. Toute chose qui soulève la problématique des évadés. Nous avons approché le parquet d’Abidjan pour comprendre davantage sur la question
Rouverte le mardi 17 août 2011, la Maca (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) avait été attaquée en fin mars 2011 provoquant l’évasion de plus de six mille (6000) détenus. C’est le retour de ces évadés qui crée des soucis au procureur de la République, Koffi Simplice et au tribunal d’Abidjan.
Selon Djé Noël Yahau Eric, substitut du procureur et porte- parole du parquet d’Abidjan, tous les anciens détenus évadés de la Maca sont impérativement sommés de regagner leurs cellules respectives. Faute de quoi, ils tomberont sous le coup des charges qualifiées de ‘’faits d’évasion’’. A ce titre, ils seront recherchés, arrêtés, jugés et condamnés à purger une nouvelle peine ajoutée à l’ancienne. Pour le substitut, le juge d’instruction qui est un magistrat indépendant, passera dans les différentes cellules de la Maca pour faire le point des présences afin d’apprécier les conditions de détention de chaque prisonnier. Au cas où il y aurait des détenus évadés qui seraient malades ou hospitalisés, a-t-il martelé, c'est au juge d’instruction qu’on s’adresse en retournant en cellule. Le porte-parole du parquet précise que ceux qui désirent la liberté provisoire, doivent d’abord retourner en cellule avant de manifester la demande via une lettre adressée au procureur de la République. Cependant, le porte-parole du parquet d’Abidjan relève que le juge d’instruction a beaucoup de dossiers à traiter. Toute chose qui peut retarder certaines procédures comme celles des cas de demande de mise en liberté provisoire et des cas de détention provisoire.
Pour ce qui est du cas des évadés malades, le substitut souligne qu’ils doivent impérativement retourner dans leurs cellules de la Maca car il y a des médecins pour veiller à leur santé. S’agissant des charges reprochées aux 6000 détenus, c’est le délit de droit commun, c'est-à-dire cas de vol, viol, escroquerie, infraction contre des biens d’autrui, faux et usage de faux, etc. Comment faire pour identifier les évadés qui ne retourneraient pas dans leur cellule ? A cette interrogation, le substitut relève que les services de l’Onuci détiennent les photos et les empreintes digitales de toute cette population carcérale. D’où les raisons fondamentales qui prouvent, selon lui, que nul ne pourra échapper s’il est en territoire ivoirien.
M. Ouattara
