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Économie Publié le vendredi 19 août 2011 | Nord-Sud

Dr Alphonse Ahouré Alban, directeur par intérim de la Capec : “Les déguerpissements vont attirer les investisseurs”

© Nord-Sud Par Franck Danon
Aménagement de la ville d`Abidjan : Ce qui reste de la Rue Princesse.
La rue princesse de Yopougon rasée au Bulldozer.
La remise en ordre des infrastructures publiques avec notamment les déguerpissements initiés par le gouvernement peut être un facteur d’attractivité des investissements. Selon Dr Alphonse Ahouré Alban, directeur par intérim de la Cellule d’analyse de politiques économiques du Cires (Capec), certes, cette opération a forcément un coût puisqu’il s’agit des investissements détruits. Mais, elle a l’avantage de ramener plus de sécurité dans le pays. Toute chose qui pourrait rassurer les investisseurs et favoriser leur retour. «Cela veut dire que si l’impact économique d’une telle politique est réel, l’Etat n’aura pas eu tort de prendre cette décision», a-t-il indiqué, hier, à Cocody, au cours d’un déjeuner de presse sur «le rôle de la Capec dans la reconstruction post-crise». Pour le successeur d’Aké N’Gbo, cette cellule reste un outil-majeur pour le renforcement des capacités des cadres de l’administration, du secteur privé et de la société civile et d’orientation des politiques. «La Côte d’Ivoire sort d’une dizaine d’années de crise sociopolitique avec une dégradation des fondamentaux économiques. On a enregistré un taux de croissance du Pib en 2010 de 2,4% mais la prévision pour 2011 est de -6,3%. C’est le résultat de toute cette destruction qu’il y a eue au niveau des ressources humaines et des biens avec un anéantissement de tout le système de production», a déploré M. Ahouré. Puis de préciser que cette crise a aggravé l’insuffisance des capacités institutionnelles pour la conception et la mise en œuvre de politiques macroéconomiques et sectorielles efficaces. Or, l’une des forces de la Capec, a-t-il souligné, reste la méthode d’évaluation d’impact des politiques économiques. C’est pourquoi, elle est en phase avec le gouvernement qui s’est fixé comme objectif la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et qui s’est surtout engagé dans un processus de développement basé sur la gestion axée sur le résultat. «En économie, c’est la Recherche et développement qui soutient la production, la croissance. Et sur ces questions, la Capec est suffisamment outillée pour accompagner le gouvernement et le secteur privé. Puisqu’elle a fait ses preuves avec le ministère de l’Economie mais aussi avec l’Unicef», a insisté le directeur.

Cissé Cheick Ely
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