« Nous allons mettre sur pied des comités de suivi composés d`agents de contrôle qui veilleront avec l`appui des Forces républicaines de Côte d`Ivoire, à ce que le café et le cacao de Côte d`Ivoire ne sortent pas clandestinement du pays ». D`une voix posée mais ferme, le Président de la FIPCC (Fédération Ivoirienne des Producteurs de café cacao), Issa Koné a dit, avant-hier, l`engagement de cette structure à juguler la fuite de ces deux principaux produits d`exportation de Côte d`Ivoire. C`était à l`issue d`une réunion du Conseil d`administration de la FIPCC, au Plateau.
Selon M. Koné, la fuite du café et du cacao ivoirien vers les pays limitrophes cause un énorme préjudice à l`économie ivoirienne. La situation sociopolitique s`étant normalisée, il trouve abject que des producteurs fassent sortir par des voies détournées leur production du pays. « Il faut mettre fin à cela le plus tôt possible. La production ivoirienne (de café et cacao) doit profiter à l`Etat de Côte d`Ivoire », a-t-il insisté. Ensuite, M. Koné a réitéré la volonté de la FIPCC de combattre avec énergie le travail des enfants dans les plantations. « A la fédération, cela est absolument proscrit et tous les membres le savent et se gardent de faire travailler des enfants », a-t-il fait savoir. Entouré de ses administrateurs, le PCA de la FIPCC a, par ailleurs, révélé que cette structure va mettre en place des systèmes alternatifs permettant de garantir un niveau de prix aux producteurs, par un mécanisme de stabilisation ou toute autre mécanisme. De même, la FIPCC, à l`en croire, renforcera les capacités financières et matérielles des coopératives, histoire de faire face à la concurrence déloyale des multinationales. Aussi la fédération envisage t-elle d`octroyer aux producteurs, des prêts de soudure (pour la scolarisation de leurs enfants), des financements pour l`équipement et l`achat des produits, la régénération des vergers, l`encadrement des planteurs et leur sensibilisation pour améliorer la qualité des produits. Enfin, la FIPCC entend, selon M. Koné, mettre un point d`honneur à la formation continue, à travers des ateliers, des conférences et des séminaires, des acteurs de la filière.
Y. Sangaré
Selon M. Koné, la fuite du café et du cacao ivoirien vers les pays limitrophes cause un énorme préjudice à l`économie ivoirienne. La situation sociopolitique s`étant normalisée, il trouve abject que des producteurs fassent sortir par des voies détournées leur production du pays. « Il faut mettre fin à cela le plus tôt possible. La production ivoirienne (de café et cacao) doit profiter à l`Etat de Côte d`Ivoire », a-t-il insisté. Ensuite, M. Koné a réitéré la volonté de la FIPCC de combattre avec énergie le travail des enfants dans les plantations. « A la fédération, cela est absolument proscrit et tous les membres le savent et se gardent de faire travailler des enfants », a-t-il fait savoir. Entouré de ses administrateurs, le PCA de la FIPCC a, par ailleurs, révélé que cette structure va mettre en place des systèmes alternatifs permettant de garantir un niveau de prix aux producteurs, par un mécanisme de stabilisation ou toute autre mécanisme. De même, la FIPCC, à l`en croire, renforcera les capacités financières et matérielles des coopératives, histoire de faire face à la concurrence déloyale des multinationales. Aussi la fédération envisage t-elle d`octroyer aux producteurs, des prêts de soudure (pour la scolarisation de leurs enfants), des financements pour l`équipement et l`achat des produits, la régénération des vergers, l`encadrement des planteurs et leur sensibilisation pour améliorer la qualité des produits. Enfin, la FIPCC entend, selon M. Koné, mettre un point d`honneur à la formation continue, à travers des ateliers, des conférences et des séminaires, des acteurs de la filière.
Y. Sangaré