La fin de la mission de la CEDEAO conduite par le président de la Commission de cette organisation sous-régionale, James Victor Gbého, a été sanctionnée, le mercredi 24 août 2011, par la signature d’un partenariat avec le gouvernement ivoirien, dans le cadre de la reconstruction post-crise. Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a réitéré, au terme de l’atelier de travail avec les experts ivoiriens, les 23 et 24 août 2011 à Abidjan, l’engagement de l’organisation sous-régionale à soutenir la Côte d’Ivoire dans son processus de reconstruction. « Nous allons analyser nos propres ressources et les besoins des autorités ivoiriennes, pour parvenir à remettre la Côte d’Ivoire à sa position initiale et nous allons organiser une rencontre dans ce sens dans les plus brefs délais », a assuré l’ambassadeur James Victor Gbého. Dans le communiqué qui a sanctionné l’atelier, les deux parties ont convenu, entre autres, de consolider tous les projets dans un document unique qui sera transmis à la CEDEAO, courant septembre 2011, pour être finalisé, et de conjuguer leurs efforts pour le retour de la Banque africaine de développement (BAD) et permettre ainsi à la Côte d’Ivoire de bénéficier de financements chinois. Il s’agit pour la CEDEAO et pour la Côte d’Ivoire, à travers leurs efforts conjugués, de mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire et des pays en situation post-crise, une partie des ressources du 10ème FED régional, en vue d’accélérer le processus de sortie de crise. Le ministre de l’Intégration Africaine, Adama Bictogo, a exprimé toute sa satisfaction, quant à l’issue de cet atelier d’évaluation des besoins de la Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire a définitivement tourné la page du recul. Nous voulons faire de la CEDEAO une zone de croissance et cette croissance ne peut se faire sans la Côte d’Ivoire nouvelle et rassemblée autour du développement », s’est-il réjoui. « Jamais auparavant, la CEDEAO n’a accompagné un pays dans sa reconstruction, comme elle vient de le faire pour la Côte d’Ivoire. Le retour de la BAD est un signal fort, parce que quand on abrite des sièges, il n’y a pas meilleur moyen de mobiliser des ressources (…) Nous avons maintenant une feuille avec un chronogramme d’exécution. Il s’agit de veiller à la mise en application de ce chronogramme (…) Je suis donc satisfait, parce que cela obéit à la vision du Président de la République. L’avantage d’avoir une feuille de route, c’est que la feuille de route est intangible et la Côte d’Ivoire pourra se prévaloir d’une feuille de route qui fera date (…) », a conclu le ministre Adama Bictogo.
Olivier Dion
Olivier Dion