Abidjan-Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) annonce, pour ce jeudi, le lancement d’une campagne de lutte contre les apatrides dont le nombre est estimé à 12 millions dans le monde.
Définissant les apatrides comme des personnes n’existant pas administrativement ou des citoyens "d’aucun pays", le HCR indique, dans un communiqué de presse parvenu à l’AIP, que la campagne qui débutera "avant le 30 août, date du 5ème anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatride", vise à faire connaître la situation "souvent ignorée" de ces personnes vivant au ban de la société.
"Ces personnes ont désespérément besoin d’aide car vivre dans un vide juridique relève du cauchemar", déclare le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres.
Selon M. Guterres, au-delà des souffrances causées aux apatrides qui "se voient souvent refuser les droits fondamentaux et l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation et aux soins de santé", leur marginalisation à travers plusieurs générations est "parfois source de conflit", a-t-il ajouté.
Pour améliorer ses méthodes de recueil de données sur les populations apatrides, le HCR initie cette campagne dont l’objectif est de faire comprendre l’ampleur du phénomène de l’apatridie qui dépasse toutes les frontières dans distinction de milieu.
A ce jour, selon le Haut Commissaire pour les réfugiés, seulement 66 Etats ont adhéré à la Convention relative au statut des apatrides tandis que la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie ne compte 38 signataires.
"Il est déplorable que des millions de personnes vivent sans nationalité, un droit fondamental. L’envergure de ce problème et ses effets désastreux sur les personnes concernées passent presque inaperçues", déplore Antonio Guterres qui demande aux gouvernements d’agir pour réduire le nombre d’apatrides.
(AIP)
Définissant les apatrides comme des personnes n’existant pas administrativement ou des citoyens "d’aucun pays", le HCR indique, dans un communiqué de presse parvenu à l’AIP, que la campagne qui débutera "avant le 30 août, date du 5ème anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatride", vise à faire connaître la situation "souvent ignorée" de ces personnes vivant au ban de la société.
"Ces personnes ont désespérément besoin d’aide car vivre dans un vide juridique relève du cauchemar", déclare le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres.
Selon M. Guterres, au-delà des souffrances causées aux apatrides qui "se voient souvent refuser les droits fondamentaux et l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation et aux soins de santé", leur marginalisation à travers plusieurs générations est "parfois source de conflit", a-t-il ajouté.
Pour améliorer ses méthodes de recueil de données sur les populations apatrides, le HCR initie cette campagne dont l’objectif est de faire comprendre l’ampleur du phénomène de l’apatridie qui dépasse toutes les frontières dans distinction de milieu.
A ce jour, selon le Haut Commissaire pour les réfugiés, seulement 66 Etats ont adhéré à la Convention relative au statut des apatrides tandis que la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie ne compte 38 signataires.
"Il est déplorable que des millions de personnes vivent sans nationalité, un droit fondamental. L’envergure de ce problème et ses effets désastreux sur les personnes concernées passent presque inaperçues", déplore Antonio Guterres qui demande aux gouvernements d’agir pour réduire le nombre d’apatrides.
(AIP)