Les avocats de Guiai Bi Poin dénoncent un vice dans la procédure qui l’a conduit à la Maison d’arrêt et de correction. Hier, un conseil juridique composé de trois avocats a rencontré la presse au cercle du rail au Plateau. Les hommes de droit ont refusé de décliner leur identité. Ils le feront, à la conférence de presse qu’ils comptent prononcer, lundi. La rencontre d’hier, ont-ils confié, visait uniquement à porter certaines informations à la connaissance des hommes de médias. Ils ont révélé que l’affaire est aux mains du 6ème cabinet du tribunal de première instance d’Abidjan. Et, ils ont exposé les chefs d’accusation qui pèsent sur leur client : vol à main armée avec violence et effraction, détournement de deniers publics, concussion, atteinte à l’économie publique, pillage et complicité desdites infractions. Selon les défenseurs de l’ancien patron du Centre de commandements des opérations de sécurité (Cecos) leur client, en sa qualité d’officier de police judiciaire, ne peut être poursuivi par le procureur de la République. Il faut, selon eux, que ce dernier saisisse le président de la Cour suprême. Qui est, ont-il expliqué, le seul habilité à entendre leur client. « Il faut d’abord que la procédure soit respectée », ont soutenu les avocats anonymes.
B.K.I.
B.K.I.