Suite à la décision de la fermeture des agences nationales de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) par le gouverneur par interim Jean Baptiste Compaoré, le gouvernement de Laurent Gbagbo, à travers ce décret, s'y est opposé en décidant de leur réquisition le 25 janvier 2011.
" La Direction nationale et les Agences de la Banque centrale des États de l`Afrique de l`Ouest en abrégé Bceao, sur toute l`étendue du territoire de la République de Côte d`Ivoire ainsi que le personnel ivoirien en activité dans ces agences sont requis pour compter du 25 janvier 2011, afin d`assurer les services ordinaires, y compris les opérations avec la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (Dgtcp), dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur ". Telle est la teneur du décret n°2011 -29 du 25 janvier 2011 pris le lundi dernier 25 janvier par Laurent Gbagbo. En prenant un tel décret qui l'engage ainsi que son gouvernement et son régime, Laurent Gbagbo espérait que, pendant trois mois, la réquisition permettrait de faire un inventaire dans toutes les agences sur le territoire ivoirien. Cela, en présence de témoins essentiels, que sont le requérant (l`État de Côte d`Ivoire) et un représentant de la Bceao qui auront chacun une copie de cet inventaire ordonné. Devant l'histoire et devant la justice, Laurent Gbagbo a donc décidé d'envoyer des gens prendre possession des biens de la BCEAO qui est une banque centrale, appartenant à huit pays ouest-africains. Au-delà de ce braquage qui est un crime, l'acte de dévaliser cette institution bancaire a dangereusement affecté l'économie nationale ivoirienne et africaine. Combien l'Etat et le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire ont-ils perdu du fait de cet acte ordonné par Laurent Gbagbo ? Combien ont-ils été réellement emportés à l'issue de ce braquage ? Seuls Gbagbo et ses ministres casseurs de banques peuvent répondre. Ils doivent donc répondre.
Eddy PEHE
" La Direction nationale et les Agences de la Banque centrale des États de l`Afrique de l`Ouest en abrégé Bceao, sur toute l`étendue du territoire de la République de Côte d`Ivoire ainsi que le personnel ivoirien en activité dans ces agences sont requis pour compter du 25 janvier 2011, afin d`assurer les services ordinaires, y compris les opérations avec la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (Dgtcp), dans les conditions prévues par les lois et règlements en vigueur ". Telle est la teneur du décret n°2011 -29 du 25 janvier 2011 pris le lundi dernier 25 janvier par Laurent Gbagbo. En prenant un tel décret qui l'engage ainsi que son gouvernement et son régime, Laurent Gbagbo espérait que, pendant trois mois, la réquisition permettrait de faire un inventaire dans toutes les agences sur le territoire ivoirien. Cela, en présence de témoins essentiels, que sont le requérant (l`État de Côte d`Ivoire) et un représentant de la Bceao qui auront chacun une copie de cet inventaire ordonné. Devant l'histoire et devant la justice, Laurent Gbagbo a donc décidé d'envoyer des gens prendre possession des biens de la BCEAO qui est une banque centrale, appartenant à huit pays ouest-africains. Au-delà de ce braquage qui est un crime, l'acte de dévaliser cette institution bancaire a dangereusement affecté l'économie nationale ivoirienne et africaine. Combien l'Etat et le gouvernement légitime de Côte d'Ivoire ont-ils perdu du fait de cet acte ordonné par Laurent Gbagbo ? Combien ont-ils été réellement emportés à l'issue de ce braquage ? Seuls Gbagbo et ses ministres casseurs de banques peuvent répondre. Ils doivent donc répondre.
Eddy PEHE