La 61ème session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique a débuté hier à Yamoussoukro avec comme principale préoccupation pour les 46 ministres de la santé et les 20 ministres de l’économie et des finances présents, le financement de la santé en Afrique. Le thème central : « Financement de la santé : partage d’expériences dans la sécurisation de fonds pour atteindre les objectifs de développement sanitaire nationaux » en est illustration. Présidé par le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, la cérémonie d’ouverture a été l’occasion pour le Pr. N’Dri Yoman Thérèse, ministre ivoirienne de la santé et de la lutte contre le sida d’appeler ses pairs à prendre les mesures qui s’imposent pour résoudre les problèmes de santé qui minent le continent. « Il s’agit de relever les grands défis qui s’imposent encore à nos Etats comme des urgences de santé publique. Ce sont la mortalité maternelle et infantile élevée, la persistance d’épidémies comme la polio, le choléra, le paludisme, la rougeole, la fièvre jaune qui, ailleurs ont été éradiquées ou sont en voie de l’être », a indiqué N’Dri Yoman en présence de la directrice générale de l’OMS, Dr. Margaret Chan et du Dr. Luis Gomes Sombo, directeur régional de l’OMS pour la Région Afrique. La ministre ivoirienne de la santé et de la lutte contre le sida a nourri par conséquent le souhait de voir cette session se caractériser par « la pertinence des stratégies à élaborer pour éradiquer ces fléaux et faciliter l’accès au traitement quelle qu’en soit la maladie. » Pour le Pr. N’Dri Yoman cette session doit être celle d’actions concrètes au bénéfice des populations africaines.
Selon le ministre d’Etat Kablan Duncan qui cite le rapport 2008-2009 de la banque mondiale sur les indicateurs de développement en Afrique et celui du PNUD en 2009 sur le développement humain, l’espérance de vie à la naissance en Afrique subsaharienne est de 51 ans contre 73ans en Amérique latine, 72 ans en Asie du sud-est et 80 ans en Europe. Pour la mortalité infanto-juvénile 157 enfants meurent pour 1000 naissances en Afrique Subsaharienne contre 55 en Asie du sud-est et 10 pour l’Europe. C’est catastrophique aussi pour la mortalité maternelle. En effet, en Afrique subsaharienne, 900 femmes meurent sur 100.000 en train de donner la vie. Alors qu’en Asie du sud-est ce chiffre est de 55 et de 10 pour l’Europe. Enfin, l’assistance médicale à la naissance est de 45% en Afrique Subsaharienne alors qu’elle est de 88% en Amérique du sud et en Asie du sud-est et de 99% en Europe. De son côté, la directrice générale de l’OMS a promis aux pays africains d’être à leur côté quelles ques soit les difficultés afin de les soutenir dans leurs efforts offrir une bonne santé à leur population.
Les travaux pour cette première journée ont été marqués par l’élection du président, des vice-présidents et des rapporteurs du comité régional et de la présentation du rapport annuel du directeur régional pour l’Afrique. La journée d’aujourd’hui sera celle des discussions et partages d’expériences sur le financement de la santé et surtout de la création officielle du fonds africain pour les urgences de santé publique.
Coulibaly Zié Oumar
Selon le ministre d’Etat Kablan Duncan qui cite le rapport 2008-2009 de la banque mondiale sur les indicateurs de développement en Afrique et celui du PNUD en 2009 sur le développement humain, l’espérance de vie à la naissance en Afrique subsaharienne est de 51 ans contre 73ans en Amérique latine, 72 ans en Asie du sud-est et 80 ans en Europe. Pour la mortalité infanto-juvénile 157 enfants meurent pour 1000 naissances en Afrique Subsaharienne contre 55 en Asie du sud-est et 10 pour l’Europe. C’est catastrophique aussi pour la mortalité maternelle. En effet, en Afrique subsaharienne, 900 femmes meurent sur 100.000 en train de donner la vie. Alors qu’en Asie du sud-est ce chiffre est de 55 et de 10 pour l’Europe. Enfin, l’assistance médicale à la naissance est de 45% en Afrique Subsaharienne alors qu’elle est de 88% en Amérique du sud et en Asie du sud-est et de 99% en Europe. De son côté, la directrice générale de l’OMS a promis aux pays africains d’être à leur côté quelles ques soit les difficultés afin de les soutenir dans leurs efforts offrir une bonne santé à leur population.
Les travaux pour cette première journée ont été marqués par l’élection du président, des vice-présidents et des rapporteurs du comité régional et de la présentation du rapport annuel du directeur régional pour l’Afrique. La journée d’aujourd’hui sera celle des discussions et partages d’expériences sur le financement de la santé et surtout de la création officielle du fonds africain pour les urgences de santé publique.
Coulibaly Zié Oumar