Le taux d’inflation en Côte d’Ivoire est l’un des plus élevé, au sein de l’Uemoa avec 4,5% et se positionne en seconde place derrière la Guinée-Bissau qui bat le record avec 4,9%. L’information a été donnée par Dr N’Goran Kouassi, chef du département des statistiques et synthèses économiques à l’Institut national de statistique (Ins), le jeudi 1er septembre dernier, à l’Ensea, à Abidjan-Cocody, lors de la vulgarisation de l’Indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC).
« Inflation en Côte d’Ivoire : Comment comprendre le nouvel outil de mesure ? était le thème de la rencontre. Dr N’Goran Kouassi a expliqué que le taux d’inflation est déterminé grâce à l’IHPC. Les 4,5%, a-t-il dit, sont établis sur la variation globale des prix sur les six premiers mois de 2011. Ce par rapport aux six premiers mois de 2010. Selon lui, la variation confirme les échos inflationnistes de ces derniers temps. Depuis mars 2011, le taux d’inflation en Côte d’Ivoire se situe au-dessus du seuil de convergence communautaire fixé à 3%. Dr N’Goran Kouassi, explique l’envolée des prix au cours des six premiers mois par une évolution record des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+15,68%), tirée des produits importés comme locaux. Du fait des difficultés d’approvisionnement des marchés à cause des barrages routiers, des pluies et de l’embargo sur les ports ivoiriens pendant la crise post-électorale.
Au sein de l’Uemoa, le taux d’inflation calculé sur la base de l’indice moyen des douze derniers mois s’est accru de 3,2% en juin 2011, selon lui, contre 3,0% le mois précédent. Au Sénégal il était de 3,3% en juin 2011, en Guinée Bissau (4,9%) et en Côte d’Ivoire, 4,5%. Ces trois pays sont les seuls de l’espace Uemoa, à être au-dessus du seuil de convergence communautaire à fin juin 2011.
Le directeur général de l’INS, Ibrahima Bâ, représentant le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, a dit que l’Etat ivoirien accorde une importance à l’IHPC compte tenu de son importance dans la prise de décision et le développement.
Gomon Edmond
« Inflation en Côte d’Ivoire : Comment comprendre le nouvel outil de mesure ? était le thème de la rencontre. Dr N’Goran Kouassi a expliqué que le taux d’inflation est déterminé grâce à l’IHPC. Les 4,5%, a-t-il dit, sont établis sur la variation globale des prix sur les six premiers mois de 2011. Ce par rapport aux six premiers mois de 2010. Selon lui, la variation confirme les échos inflationnistes de ces derniers temps. Depuis mars 2011, le taux d’inflation en Côte d’Ivoire se situe au-dessus du seuil de convergence communautaire fixé à 3%. Dr N’Goran Kouassi, explique l’envolée des prix au cours des six premiers mois par une évolution record des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+15,68%), tirée des produits importés comme locaux. Du fait des difficultés d’approvisionnement des marchés à cause des barrages routiers, des pluies et de l’embargo sur les ports ivoiriens pendant la crise post-électorale.
Au sein de l’Uemoa, le taux d’inflation calculé sur la base de l’indice moyen des douze derniers mois s’est accru de 3,2% en juin 2011, selon lui, contre 3,0% le mois précédent. Au Sénégal il était de 3,3% en juin 2011, en Guinée Bissau (4,9%) et en Côte d’Ivoire, 4,5%. Ces trois pays sont les seuls de l’espace Uemoa, à être au-dessus du seuil de convergence communautaire à fin juin 2011.
Le directeur général de l’INS, Ibrahima Bâ, représentant le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, a dit que l’Etat ivoirien accorde une importance à l’IHPC compte tenu de son importance dans la prise de décision et le développement.
Gomon Edmond