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Politique Publié le samedi 3 septembre 2011 | Le Nouveau Réveil

Jurant d`en découdre avec le régime Ouattara : Ces barons Lmp au Ghana qui ne jurent que par les armes

Ils ont fait confiance et cru aux vrais faux prophèties du mythomane Koné Malachie, mais rien n'y fit. Laurent Koudou Gbagbo qui devait retrouver son fauteuil, trente trois (33) jours après son arrestation, vit toujours en résidence surveillée à plus de 600 km d'Abidjan. Les jours passent, et l'illusion entretenue par les adeptes du gourou de la refondation sur le retour aux affaires de leur champion tarde à se concrétiser. A Accra où ils ont trouvé refuge après leur fuite, les dirigeants Lmp résidant au Ghana ont décidé de changer de stratégie. Pour ces derniers, il s'agit de déposer la Bible et de tourner le dos aux révélations des pasteurs qui prêchent la parole. Pour ces derniers, Laurent Gbagbo doit retrouver son fauteuil vaille que vaille. Depuis quelques semaines, les anti-Ouattara à Accra multiplient les réunions dans les chambres d'hôtels, à Accra Mall (Shoprite) et à Budhuburam, un quartier d'Accra. Amenés par l'ex-ministre des Eaux et forêts, Assoa Adou, Emmanuel Monnet Léon, ancien ministre des Mines et de l'énergie, maire de la commune d'Adzopé, Don Mello Ahoua, ex-Dg du Bnetd, Zogohi, ambassadeur de la Côte d'Ivoire en Afrique du Sud, William Attéby, Zasso Patrick dit "englobal", et Charles Blé Goudé ne jurent que par un retour au pays par les armes. Ces chefs d'orchestre qui refusent de saisir la main tendue du chef de l'Etat, SEM Alassane Ouattara, ont averti, selon un baron Fpi : "Nous allons faire parler aussi les armes puisque c'est ce discours seulement que Ouattara et son clan comprennent". "Ne rêvez pas", poursuit notre source, "la réconciliation ne nous intéresse pas !" Ces hommes qui bavent de haine et de vengeance n'ont-ils pas entendu Laurent Dona Fologo, ex-président du Conseil économique et social, déclarer, "Je peux vous dire qu'après le panel de l'Union africaine, personnellement, j'ai pensé que c'était fini. Certes, nous sommes des nationalistes comme Gbagbo. Mais lorsque l'Afrique tout entière nous demande de nous arrêter, même si elle a été elle-même empoisonnée par ailleurs, nous aurions dû saisir cette perche-là pour nous arrêter".

Patrice Yao
Envoyé spécial à Accra au Ghana
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