Malgré la grande fermeté affichée par le Gouvernement ivoirien, à travers des communications et autres actions de sensibilisation, la prolifération des barrages illégaux demeure une réalité sur nos routes. C’est le constat fait récemment par le ministre des Transports, Gaoussou Touré. Ce dernier, au cours d’une mission de contrôle de la fluidité routière à l’intérieur du pays, qui a duré du 20 au 27 août derniers, a pu toucher du doigt ce fléau, source de racket. En plus des 33 localités prévues pour abriter des barrages légaux, des éléments des Forces républicaines, de la Gendarmerie, de la Police et des Douanes continuent de dresser des postes de contrôle anarchiques qui entache lourdement l’économie de la Côte d’Ivoire. D’Abidjan à Bouna et de Bouna à Odienné, en passant par Abengourou, Agnibilékrou, Bondoukou, ensuite Bongouanou, Dimbokro, Yamoussoukro, Sinfra, Issia, Duekoué, Man et Touba, le ministre des Transports a démantelé sur son chemin une vingtaine de barrages illicites. Et selon des transporteurs et autres usagers trouvés sur place, la fin du racket tant souhaitée par le Gouvernement et l’ensemble des Ivoiriens est pour l’instant loin d’être une réalité. La preuve, ils sont constamment obligés de laisser des billets de banque à chaque poste de contrôle. Selon ces transporteurs, notamment ceux des gros camions, des taxes illicites variant entre deux cent mille (200 000) et trois cent mille (300 000) francs CFA sont exigées par barrage.
Interrogés sur ces accusations, des responsables locaux FRCI ont clairement indiqué à la délégation du ministre des transports que ces sommes perçues étaient reversées à « la Centrale », dans le cadre de la prise en charge de leurs éléments.
Tout en rappelant que « la Centrale » n’existe plus, depuis la fin de la crise et conformément au retour à l’unicité des caisses de l’Etat, le ministre Gaoussou Touré a souligné aux uns et aux autres qu’ils devront désormais remonter leurs préoccupations matérielles au gouvernement, pour que des décisions soient prises pour les résoudre définitivement.
Service Communication MT
Interrogés sur ces accusations, des responsables locaux FRCI ont clairement indiqué à la délégation du ministre des transports que ces sommes perçues étaient reversées à « la Centrale », dans le cadre de la prise en charge de leurs éléments.
Tout en rappelant que « la Centrale » n’existe plus, depuis la fin de la crise et conformément au retour à l’unicité des caisses de l’Etat, le ministre Gaoussou Touré a souligné aux uns et aux autres qu’ils devront désormais remonter leurs préoccupations matérielles au gouvernement, pour que des décisions soient prises pour les résoudre définitivement.
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