Laurent Gbagbo va bien. C’est ce que rapporte une source crédible qui a rendu visite, la semaine dernière, à l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire dans sa résidence à Korhogo. Elle précise que l’ex-chef de l’Etat respire la pleine forme et a « le moral haut ». Sa garde est assurée à la fois par des soldats de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) originaires du Niger et des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Son médecin, Dr Blé Christophe est toujours à ses côtés. Notre source et les autres membres de sa délégation ont passé de bonnes heures avec M. Gbagbo. Aussi bien dans la résidence que dans la cour. Il leur arrivait souvent de marcher dans la cour de la résidence des chefs d’Etat à Korhogo. Laurent Gbagbo et ses hôtes ont beaucoup parlé. Il nous est revenu que ses positions et ses convictions n’ont pas changé. L’ex-numéro 1 Ivoirien a posé à ses visiteurs sa condition pour la réconciliation. Il leur a dit qu’il est important, avant toute réconciliation, qu’on sache le véritable vainqueur de la dernière présidentielle en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, ce déplacement de la cité du Poro a permis aux visiteurs de savoir que la rumeur annonçant l’évacuation de Laurent Gbagbo à Abidjan à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (Pisam) pour des soins n’était pas fondée. « Il s’agit d’une intox digne de radio Treichville », a martelé notre informateur qui a échangé avec l’ancien président ivoirien.
Les visiteurs ne se sont pas arrêtés à Korhogo.Ils sont allés, dans la même semaine, à Odienné. Dans la capitale de Denguelé, ils ont pu voir Simone Ehivet Gbagbo. L’épouse de Laurent Gbagbo est avec son médecin, Dr Djédjé. Tout comme son époux, elle se porte bien. De plus, la députée d’Abobo réside toujours dans la villa de Issouf Koné, l’ex-grand chancelier de l’ordre national. En tout cas jusqu’au mercredi 31 août 2011, elle n’avait pas encore été transférée à la Maison d’arrêt et de correction d’Odienné. Sa cuisine est faite par une dame. Simone Ehivet Gbagbo continue d’avoir les cheveux coupés. Après son arrestation, on s’en souvient, des images avaient circulé, la montrant avec des mèches arrachées. Elle s’était, par la suite, coupé les cheveux. Et jusqu’à présent, l’ex-Première dame n’a pas jugé utile de changer de coiffure.
Une barbe à la Ben Laden
A Katiola, se trouvent les anciens ministres Aboudramane Sangaré, Jean Jacques Béchio, Généviève Bro Grebé, l’ex-chef de cabinet de la présidence de la République, Kuyo Téa Narcisse et l’ancien Directeur du Protocole à la présidence de la République. Quand ils sont arrivés là-bas, ils étaient dans une villa située au quartier Gnomoukaha près du Lycée moderne de Katiola. Mais depuis deux semaines, après leur inculpation, ils ont été envoyés à la prison civile de la cité du Hambol. Quand notre source arrivait, la semaine dernière, dans cet espace carcéral, elle les a trouvés à table. Ils étaient en train de manger du riz accompagné d’une sauce locale. Le restaurant de l’hôtel Hambol qui, dès leur arrivée, apportait de la nourriture, a arrêté ses services. Les repas sont faits, là aussi, par une dame. Ces prisonniers pro-Gbagbo de Katiola ont dit à leur hôte avoir le moral.
Dernier escale de ce périple : Bouna. Cette ville située au nord-est de la Côte d’Ivoire accueille, dans sa prison, le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, le fils de Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo, le Secrétaire national du Fpi, Diabaté Beh, le caméraman de la Rti, Serge Boguhé…
Ces prisonniers ont souhaité, comme les autres, sortir de cette situation pas du tout enviable. En attendant un éventuel procès, Michel Gbagbo, enseignant à l’Université de Cocody, a décidé de changer de look. Son visage est complètement mangé par la barbe. « Il a laissé sa barbe pousser comme pour Ben Laden », nous a-t-on confié. Est-ce une volonté de protester contre son incarcération ? Notre source n’a pas voulu en dire davantage.
SYLLA A
Par ailleurs, ce déplacement de la cité du Poro a permis aux visiteurs de savoir que la rumeur annonçant l’évacuation de Laurent Gbagbo à Abidjan à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (Pisam) pour des soins n’était pas fondée. « Il s’agit d’une intox digne de radio Treichville », a martelé notre informateur qui a échangé avec l’ancien président ivoirien.
Les visiteurs ne se sont pas arrêtés à Korhogo.Ils sont allés, dans la même semaine, à Odienné. Dans la capitale de Denguelé, ils ont pu voir Simone Ehivet Gbagbo. L’épouse de Laurent Gbagbo est avec son médecin, Dr Djédjé. Tout comme son époux, elle se porte bien. De plus, la députée d’Abobo réside toujours dans la villa de Issouf Koné, l’ex-grand chancelier de l’ordre national. En tout cas jusqu’au mercredi 31 août 2011, elle n’avait pas encore été transférée à la Maison d’arrêt et de correction d’Odienné. Sa cuisine est faite par une dame. Simone Ehivet Gbagbo continue d’avoir les cheveux coupés. Après son arrestation, on s’en souvient, des images avaient circulé, la montrant avec des mèches arrachées. Elle s’était, par la suite, coupé les cheveux. Et jusqu’à présent, l’ex-Première dame n’a pas jugé utile de changer de coiffure.
Une barbe à la Ben Laden
A Katiola, se trouvent les anciens ministres Aboudramane Sangaré, Jean Jacques Béchio, Généviève Bro Grebé, l’ex-chef de cabinet de la présidence de la République, Kuyo Téa Narcisse et l’ancien Directeur du Protocole à la présidence de la République. Quand ils sont arrivés là-bas, ils étaient dans une villa située au quartier Gnomoukaha près du Lycée moderne de Katiola. Mais depuis deux semaines, après leur inculpation, ils ont été envoyés à la prison civile de la cité du Hambol. Quand notre source arrivait, la semaine dernière, dans cet espace carcéral, elle les a trouvés à table. Ils étaient en train de manger du riz accompagné d’une sauce locale. Le restaurant de l’hôtel Hambol qui, dès leur arrivée, apportait de la nourriture, a arrêté ses services. Les repas sont faits, là aussi, par une dame. Ces prisonniers pro-Gbagbo de Katiola ont dit à leur hôte avoir le moral.
Dernier escale de ce périple : Bouna. Cette ville située au nord-est de la Côte d’Ivoire accueille, dans sa prison, le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, le fils de Laurent Gbagbo, Michel Gbagbo, le Secrétaire national du Fpi, Diabaté Beh, le caméraman de la Rti, Serge Boguhé…
Ces prisonniers ont souhaité, comme les autres, sortir de cette situation pas du tout enviable. En attendant un éventuel procès, Michel Gbagbo, enseignant à l’Université de Cocody, a décidé de changer de look. Son visage est complètement mangé par la barbe. « Il a laissé sa barbe pousser comme pour Ben Laden », nous a-t-on confié. Est-ce une volonté de protester contre son incarcération ? Notre source n’a pas voulu en dire davantage.
SYLLA A