Nous avons appris par voie de presse le 25 août 2011 qu’il a été décerné contre sept autres proches du Président Laurent Gbagbo des mandats d’arrêt internationaux dont notre modeste personne.
Ces mandats qui n’ont de l’importance qu’aux yeux que de ceux qui les délivrent, appellent toutefois de notre part une réaction afin que l’opinion comprenne encore mieux les incongruités, le cynisme du pouvoir passager installé par la Communauté internationale à Abidjan. Je ne m’attarderai pas sur la forme atypique voire carnavalesque d’émission des mandats d’arrêt par le Procureur de M. Alassane Ouattara. Une procédure qu’un journaliste ivoirien a qualifiée de façon laconique de ‘’Vuvuzela judiciaire‘’. Toutefois, qu’il me soit juste permis de revenir en quelques lignes sur les raisons qui les sous-tendent. Précisément, le mandat à mon encontre. Pour les justificatifs de ce mandat, le pouvoir Ouattara parle sans vergogne de crime économique. Quand on a été, dans un gouvernement, chargé des personnes affectées par la guerre, que pendant votre court exercice, vous n’avez eu la gestion d’aucun budget, il vous est difficilement imputable un délit de crime économique, la nouvelle trouvaille de M. Ouattara et ses juristes. On invoquerait certainement la responsabilité collective des membres du gouvernement pour m’incriminer. Mais, là encore, nous serions dans un cas de poursuite générale de tous les membres du gouvernement. Ce n’est point le cas. Les raisons de cette poursuite sont donc ailleurs.
Au nombre de plusieurs raisons plausibles, je voudrais retenir trois. L’expression aggravée de la justice des vainqueurs, la poursuite du musèlement de l’opposition par les sbires de la France et la bataille spirituelle sortant de l’abstrait pour devenir matériel donc perceptible au commun des mortels afin que la parole s’accomplisse. On les savait accoutumés à faire couler le sang, tuer, massacrer de paisibles et innocentes personnes pour le pouvoir. Il est donc dans l’ordre normal des choses que, les pleurs, les gémissements, les sanglots de douleur des personnes victimes de leurs atrocités soient sans intérêt à leurs yeux. Cependant, nous étions en droit de penser que ceux qui ont été propulsés temporairement au sommet de l’Etat ivoirien par l’armée française, ne pourraient pas atteindre un certain degré de sadisme. Notamment, intervertir les rôles entre les bourreaux qu’ils sont et les victimes directes de leur barbarie. En effet, après avoir essayé de récupérer mordicus sans succès la Fédération des Victimes de la Guerre que nous présidons, les victorieux de la razzia française du 11 avril 2011 veulent la décapiter pour faire taire à jamais les nombreuses preuves de leur stupidité guerrière qui dure depuis 19 septembre 2002. Ainsi, après avoir faire subir des traitements de choc aux responsables restés sur place, le pouvoir d’Abidjan se lance dans une chasse sans merci au garant moral de l’organisation des victimes de la guerre. Ceux qui ont tué d’innocentes personnes, éventré des femmes enceintes, violé des filles et femmes sans défense, pillé les agences de la Bceao, les ressources naturelles, agricoles des zones assiégées, décernent un mandat d’arrêt international contre quelqu’un dont ils ont fait piller tous les biens à Korhogo en 2002, refusé le transfert médical de sa maman de Man à Abidjan en temps opportun ce qui entraina son décès le 25 septembre 2004. Sans oublier que cette rébellion a opposé un refus catégorique quant à l’idée de nous voir participer à ses obsèques. On lance donc, un mandat d’arrêt international contre quelqu’un dont le seul tort est d’être victime et défenseur d’un corps social d’indigents créé par la guerre menée par M. Ouattara contre les ivoiriens. C’est simplement ridicule! Ainsi, pour célébrer leur victoire, les vainqueurs du 11 avril veulent pousser leur arrogance, leur justice de vainqueur à se faire remplacer dans les prisons qui leur devraient être destinées par les victimes directes de leur barbarie (…). Malheureusement, tuer des milliers d’innocentes personnes pour son élévation personnelle, marque à jamais…Pour ce qui nous concerne, c’est simplement un autre défi. Dans cette lutte, nous ne sommes pas au premier défi. Je voudrais rassurer l’ensemble des victimes de la guerre que ce défi sera relevé comme les premiers. Et ce ne serait point par notre force, encore moins par notre intelligence mais par l’esprit de Dieu. Notre Dieu n’est-il pas le Dieu des faibles, des veuves et des orphelins ? Victimes de la guerre, gardons le silence car Dieu combat pour nous. Très bientôt, il sera rendu à chacun selon ses œuvres. Le juste sera justifié. Le méchant verra sa rétribution.
Au-delà de ce qui précède, ce mandat d’arrêt trouve également son explication dans la fermeture de Monsieur Ouattara à toute contradiction. La contradiction qui sied à toute démocratie, même les moins avancées. Cette procédure dépourvue de tout bon sens est en réalité l’expression extérieure du refus de Monsieur Ouattara d’accepter que nous ayons ouvert la voie de la contradiction après la forfaiture de l’armée française. Une forfaiture qui l’a installée momentanément au Pouvoir. Monsieur Ouattara aurait voulu être célébré et ovationné par les ivoiriens après qu’il ait fait larguer des tonnes de bombes sur la tête d’un peuple qui n’aspirait qu’à la liberté et à son autonomie ; faisant au bas mot 3000 morts. Ce, pendant que son adversaire Laurent Gbagbo demandait simplement le recomptage des voix en véritable démocrate pour trancher le contentieux électoral.
Ainsi, le pouvoir Ouattara lance tous azimuts des mandats d’arrêt pour obtenir de force ce qu’il n’a pu obtenu de gré. C'est-à-dire l’adhésion des ivoiriens à sa politique machiavélique, déshonorante faisant de notre pays à nouveau une colonie française et placée sous tutelle du Burkina Faso, 50 ans après notre indépendance. Par ces mandats, Monsieur Ouattara voudrait obtenir la reddition de son opposition et la soumission du peuple ivoirien martyrisé pour ses ambitions personnelles. Espérer, que les mandats d’arrêt, imposent le silence aux dirigeants légitimes de la Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien, c’est se méprendre sur l’enjeu de cette lutte. Il me plairait de lui rappeler que si sa lutte à lui consiste à amener la Côte d’Ivoire à ne plus exister dans le concert des nations et gérer une représentation française comme Président des Ivoiriens, la lutte de Laurent Gbagbo est de donner à la Côte d’Ivoire son autonomie aussi bien politique qu’économique comme il l’a démontré quand il était au pouvoir. Laurent Gbagbo a choisi de faire des Ivoiriens des personnes dignes ne vivant pas de mendicité internationale. C’est au nom de ce choix de dignité que le Président Laurent Gbagbo a défié la mort sans rechigner le 11 avril. Nous sommes adeptes de ses choix politiques, conscients des risques qui s’y attachent. Pour ce faire, décerner des mandats d’arrêt internationaux à l’emporte-pièce ne changera rien à notre engagement. Dans la lutte pour l’existence de la Côte d’Ivoire, même la mort ne serait pas chère payée. Je voudrais terminer en invitant une fois de plus les Ivoiriens à croire sincèrement que Dieu n’a point lâché notre nation. Qu’il est bel et bien au contrôle. Sa gloire apparaitra très bientôt. Ce jour là, le mal sera rendu au mal et le bien au bien. L’ordre établit par l’Homme sera évincé au profit de l’ordre divin. Même les multiples vies sacrifiées par les nombreux accidents, les cérémonies d’exorcisme des Dozo (chasseurs traditionnels réputés pour leur mysticisme) convoyés de toute la sous-région n’y pourront rien. Dieu dira son dernier mot dans la crise ivoirienne. Tournons tous les regards vers lui. A défaut, il endurcira davantage le cœur de l’ennemi qui sera de plus en plus arrogant, méprisant, violent dans la répression. Ce, pour nous briser, nous pousser à réaliser notre faiblesse, notre limite d’humain. Conditions à remplir pour la manifestation de la puissance de Dieu en Côte d’Ivoire. A la répression, opposons simplement la louange à Dieu. Car, la délivrance ne tardera pas. Elle approche à grand pas. Pour ma part, je veux encore bénir Dieu pour ce que le saut de mort que l’ennemi avait placé sur ma vie ait été transformé en poursuite judiciaire. Car en réalité, c’est après trois tentatives d’assassinat infructueuses qu’il s’est résolu à me mettre dare-dare sur une liste de personnes poursuivies. La précipitation après l’échec de la première option a été telle qu’il n’a pas eu le temps nécessaire pour retrouver dans les multiples fichiers mon nom au point où il a été totalement dénaturé sur leur fameuse liste. Notre Dieu ne dort pas, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est bel et bien sur son trône. Même dans l’ombre de la mort, nous ne craignons aucun mal, sa présence nous rassure.
Ivoirien, Ivoirienne, ne laisse point ton cœur troubler, ton Dieu t’a promis une délivrance, il ne se reprend jamais de sa parole. La grande montagne que tu vois devant toi, sera aplanie et tu glorifieras pour toujours ton seigneur. Quand Dieu t’aura donné le signal, tu te lèveras spontanément et tu saisiras ta liberté, la liberté de ta nation et même celle de ton continent.
Que Dieu bénisse chacun de nous.
Le ministre Charles Rodel Dosso
Ces mandats qui n’ont de l’importance qu’aux yeux que de ceux qui les délivrent, appellent toutefois de notre part une réaction afin que l’opinion comprenne encore mieux les incongruités, le cynisme du pouvoir passager installé par la Communauté internationale à Abidjan. Je ne m’attarderai pas sur la forme atypique voire carnavalesque d’émission des mandats d’arrêt par le Procureur de M. Alassane Ouattara. Une procédure qu’un journaliste ivoirien a qualifiée de façon laconique de ‘’Vuvuzela judiciaire‘’. Toutefois, qu’il me soit juste permis de revenir en quelques lignes sur les raisons qui les sous-tendent. Précisément, le mandat à mon encontre. Pour les justificatifs de ce mandat, le pouvoir Ouattara parle sans vergogne de crime économique. Quand on a été, dans un gouvernement, chargé des personnes affectées par la guerre, que pendant votre court exercice, vous n’avez eu la gestion d’aucun budget, il vous est difficilement imputable un délit de crime économique, la nouvelle trouvaille de M. Ouattara et ses juristes. On invoquerait certainement la responsabilité collective des membres du gouvernement pour m’incriminer. Mais, là encore, nous serions dans un cas de poursuite générale de tous les membres du gouvernement. Ce n’est point le cas. Les raisons de cette poursuite sont donc ailleurs.
Au nombre de plusieurs raisons plausibles, je voudrais retenir trois. L’expression aggravée de la justice des vainqueurs, la poursuite du musèlement de l’opposition par les sbires de la France et la bataille spirituelle sortant de l’abstrait pour devenir matériel donc perceptible au commun des mortels afin que la parole s’accomplisse. On les savait accoutumés à faire couler le sang, tuer, massacrer de paisibles et innocentes personnes pour le pouvoir. Il est donc dans l’ordre normal des choses que, les pleurs, les gémissements, les sanglots de douleur des personnes victimes de leurs atrocités soient sans intérêt à leurs yeux. Cependant, nous étions en droit de penser que ceux qui ont été propulsés temporairement au sommet de l’Etat ivoirien par l’armée française, ne pourraient pas atteindre un certain degré de sadisme. Notamment, intervertir les rôles entre les bourreaux qu’ils sont et les victimes directes de leur barbarie. En effet, après avoir essayé de récupérer mordicus sans succès la Fédération des Victimes de la Guerre que nous présidons, les victorieux de la razzia française du 11 avril 2011 veulent la décapiter pour faire taire à jamais les nombreuses preuves de leur stupidité guerrière qui dure depuis 19 septembre 2002. Ainsi, après avoir faire subir des traitements de choc aux responsables restés sur place, le pouvoir d’Abidjan se lance dans une chasse sans merci au garant moral de l’organisation des victimes de la guerre. Ceux qui ont tué d’innocentes personnes, éventré des femmes enceintes, violé des filles et femmes sans défense, pillé les agences de la Bceao, les ressources naturelles, agricoles des zones assiégées, décernent un mandat d’arrêt international contre quelqu’un dont ils ont fait piller tous les biens à Korhogo en 2002, refusé le transfert médical de sa maman de Man à Abidjan en temps opportun ce qui entraina son décès le 25 septembre 2004. Sans oublier que cette rébellion a opposé un refus catégorique quant à l’idée de nous voir participer à ses obsèques. On lance donc, un mandat d’arrêt international contre quelqu’un dont le seul tort est d’être victime et défenseur d’un corps social d’indigents créé par la guerre menée par M. Ouattara contre les ivoiriens. C’est simplement ridicule! Ainsi, pour célébrer leur victoire, les vainqueurs du 11 avril veulent pousser leur arrogance, leur justice de vainqueur à se faire remplacer dans les prisons qui leur devraient être destinées par les victimes directes de leur barbarie (…). Malheureusement, tuer des milliers d’innocentes personnes pour son élévation personnelle, marque à jamais…Pour ce qui nous concerne, c’est simplement un autre défi. Dans cette lutte, nous ne sommes pas au premier défi. Je voudrais rassurer l’ensemble des victimes de la guerre que ce défi sera relevé comme les premiers. Et ce ne serait point par notre force, encore moins par notre intelligence mais par l’esprit de Dieu. Notre Dieu n’est-il pas le Dieu des faibles, des veuves et des orphelins ? Victimes de la guerre, gardons le silence car Dieu combat pour nous. Très bientôt, il sera rendu à chacun selon ses œuvres. Le juste sera justifié. Le méchant verra sa rétribution.
Au-delà de ce qui précède, ce mandat d’arrêt trouve également son explication dans la fermeture de Monsieur Ouattara à toute contradiction. La contradiction qui sied à toute démocratie, même les moins avancées. Cette procédure dépourvue de tout bon sens est en réalité l’expression extérieure du refus de Monsieur Ouattara d’accepter que nous ayons ouvert la voie de la contradiction après la forfaiture de l’armée française. Une forfaiture qui l’a installée momentanément au Pouvoir. Monsieur Ouattara aurait voulu être célébré et ovationné par les ivoiriens après qu’il ait fait larguer des tonnes de bombes sur la tête d’un peuple qui n’aspirait qu’à la liberté et à son autonomie ; faisant au bas mot 3000 morts. Ce, pendant que son adversaire Laurent Gbagbo demandait simplement le recomptage des voix en véritable démocrate pour trancher le contentieux électoral.
Ainsi, le pouvoir Ouattara lance tous azimuts des mandats d’arrêt pour obtenir de force ce qu’il n’a pu obtenu de gré. C'est-à-dire l’adhésion des ivoiriens à sa politique machiavélique, déshonorante faisant de notre pays à nouveau une colonie française et placée sous tutelle du Burkina Faso, 50 ans après notre indépendance. Par ces mandats, Monsieur Ouattara voudrait obtenir la reddition de son opposition et la soumission du peuple ivoirien martyrisé pour ses ambitions personnelles. Espérer, que les mandats d’arrêt, imposent le silence aux dirigeants légitimes de la Côte d’Ivoire et au peuple ivoirien, c’est se méprendre sur l’enjeu de cette lutte. Il me plairait de lui rappeler que si sa lutte à lui consiste à amener la Côte d’Ivoire à ne plus exister dans le concert des nations et gérer une représentation française comme Président des Ivoiriens, la lutte de Laurent Gbagbo est de donner à la Côte d’Ivoire son autonomie aussi bien politique qu’économique comme il l’a démontré quand il était au pouvoir. Laurent Gbagbo a choisi de faire des Ivoiriens des personnes dignes ne vivant pas de mendicité internationale. C’est au nom de ce choix de dignité que le Président Laurent Gbagbo a défié la mort sans rechigner le 11 avril. Nous sommes adeptes de ses choix politiques, conscients des risques qui s’y attachent. Pour ce faire, décerner des mandats d’arrêt internationaux à l’emporte-pièce ne changera rien à notre engagement. Dans la lutte pour l’existence de la Côte d’Ivoire, même la mort ne serait pas chère payée. Je voudrais terminer en invitant une fois de plus les Ivoiriens à croire sincèrement que Dieu n’a point lâché notre nation. Qu’il est bel et bien au contrôle. Sa gloire apparaitra très bientôt. Ce jour là, le mal sera rendu au mal et le bien au bien. L’ordre établit par l’Homme sera évincé au profit de l’ordre divin. Même les multiples vies sacrifiées par les nombreux accidents, les cérémonies d’exorcisme des Dozo (chasseurs traditionnels réputés pour leur mysticisme) convoyés de toute la sous-région n’y pourront rien. Dieu dira son dernier mot dans la crise ivoirienne. Tournons tous les regards vers lui. A défaut, il endurcira davantage le cœur de l’ennemi qui sera de plus en plus arrogant, méprisant, violent dans la répression. Ce, pour nous briser, nous pousser à réaliser notre faiblesse, notre limite d’humain. Conditions à remplir pour la manifestation de la puissance de Dieu en Côte d’Ivoire. A la répression, opposons simplement la louange à Dieu. Car, la délivrance ne tardera pas. Elle approche à grand pas. Pour ma part, je veux encore bénir Dieu pour ce que le saut de mort que l’ennemi avait placé sur ma vie ait été transformé en poursuite judiciaire. Car en réalité, c’est après trois tentatives d’assassinat infructueuses qu’il s’est résolu à me mettre dare-dare sur une liste de personnes poursuivies. La précipitation après l’échec de la première option a été telle qu’il n’a pas eu le temps nécessaire pour retrouver dans les multiples fichiers mon nom au point où il a été totalement dénaturé sur leur fameuse liste. Notre Dieu ne dort pas, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est bel et bien sur son trône. Même dans l’ombre de la mort, nous ne craignons aucun mal, sa présence nous rassure.
Ivoirien, Ivoirienne, ne laisse point ton cœur troubler, ton Dieu t’a promis une délivrance, il ne se reprend jamais de sa parole. La grande montagne que tu vois devant toi, sera aplanie et tu glorifieras pour toujours ton seigneur. Quand Dieu t’aura donné le signal, tu te lèveras spontanément et tu saisiras ta liberté, la liberté de ta nation et même celle de ton continent.
Que Dieu bénisse chacun de nous.
Le ministre Charles Rodel Dosso