L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a déploré que les proches de l’ancien président, Laurent Gbagbo, placés en détention à Bouna "ne reçoivent plus la visite de leurs familles" et "se sentent de plus en plus isolés" C’était hier, au siège de l’institution, à Abidjan.
"Au niveau des droits de l’Homme", l’Onuci "a effectué, le 6 septembre dernier, une visite à la prison de Bouna pour s’enquérir des conditions de détention des personnalités qui y sont détenues", a déclaré Kenneth Blackman, porte-parole adjoint de l’Onuci, lors d’un point de presse jeudi, à Abidjan. Il a donné cette information : "les personnalités détenues ne reçoivent plus la visite de leurs familles et se sentent de plus en plus isolées. Par contre, elles ont pu recevoir leurs avocats le 3 août", a-t-il ajouté. Après l’arrestation de M. Gbagbo, à l’issue d’une guerre postélectorale à Abidjan, plusieurs de ses proches civils et militaires ont été arrêtés et détenus dans des villes du Nord. A Bouna, sont en détention, le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, Michel Gbagbo fils de l’ancien chef de l’Etat, Diabaté Bêh, ancien conseiller économique à la Présidence. M. Gbagbo, son épouse, ainsi que ses proches, détenus, ont été inculpés par la justice ivoirienne de divers chefs d’accusation dont ceux de crimes économiques et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il y a quelques semaines, une vidéo mise sur Internet montrait un ancien chef de guerre de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (Fn) en train de soumettre les détenus de Bouna à la pompe. La division des droits de l’Homme de l’Onuci avait également estimé que ces proches de Gbagbo subissaient des traitements dégradants. Ces accusations ont été balayées du revers de la main par le ministre des droits de l’Homme, Coulibaly Gnénéma et le commandant Morou Ouattara, responsable de la zone de Bouna.
Patrick N’Guessan
"Au niveau des droits de l’Homme", l’Onuci "a effectué, le 6 septembre dernier, une visite à la prison de Bouna pour s’enquérir des conditions de détention des personnalités qui y sont détenues", a déclaré Kenneth Blackman, porte-parole adjoint de l’Onuci, lors d’un point de presse jeudi, à Abidjan. Il a donné cette information : "les personnalités détenues ne reçoivent plus la visite de leurs familles et se sentent de plus en plus isolées. Par contre, elles ont pu recevoir leurs avocats le 3 août", a-t-il ajouté. Après l’arrestation de M. Gbagbo, à l’issue d’une guerre postélectorale à Abidjan, plusieurs de ses proches civils et militaires ont été arrêtés et détenus dans des villes du Nord. A Bouna, sont en détention, le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N’Guessan, Michel Gbagbo fils de l’ancien chef de l’Etat, Diabaté Bêh, ancien conseiller économique à la Présidence. M. Gbagbo, son épouse, ainsi que ses proches, détenus, ont été inculpés par la justice ivoirienne de divers chefs d’accusation dont ceux de crimes économiques et atteinte à la sûreté de l’Etat. Il y a quelques semaines, une vidéo mise sur Internet montrait un ancien chef de guerre de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (Fn) en train de soumettre les détenus de Bouna à la pompe. La division des droits de l’Homme de l’Onuci avait également estimé que ces proches de Gbagbo subissaient des traitements dégradants. Ces accusations ont été balayées du revers de la main par le ministre des droits de l’Homme, Coulibaly Gnénéma et le commandant Morou Ouattara, responsable de la zone de Bouna.
Patrick N’Guessan