Les Forces nouvelles, ex-rébellion armée, ont tenu un conclave, les samedi 10 et dimanche 11septembre derniers, au Ran hôtel de Bouaké. Il s’agissait de réfléchir sur l’avenir de leur mouvement après le coup d’état de la France et l’installation de Ouattara au pouvoir.
Le ministre Alain Lobognon, secrétaire national à la Communication et président du comité scientifique du conclave, a, dans son intervention, défini les grands axes du conclave qui s’est tenu autour du thème « Côte d’Ivoire, bilan et perspective des Forces Nouvelles ». «Si l’humilité commande que ce sont les autres qui nous décernent des satisfécits, le devoir veut que le bilan de nos actions soit notre fait », a indiqué le ministre Lobognon, président du comité scientifique, qui a ensuite dressé un bilan positif des activités de leur mouvement, et salué certains acteurs de leurs actions qui, selon lui, peuvent être considérés comme des héros. A la tête desquelles, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, secrétaire général des Forces nouvelles, ex-rébellion armée. Il a surtout révélé, parlant de Soro, qu’il a conduit, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, le centre des opérations « avec brio ». Coordonnant, dira-t-il, « en grand stratège », les théâtres des opérations d’Abidjan, Bouaké et Korhogo. En ce moment-là, c’était « Dr. Koumba », a révélé Alain Lobognon. Définissant les grands axes du conclave, le président du comité scientifique a indiqué qu’il répond essentiellement à trois questions. A savoir, les Forces nouvelles vont-elles disparaître ? Vont-elles rester en l’état et évoluer vers une autre structure de la société civile ? Ou vont-elles se transformer en part politique ? (Atelier I). Les Forces nouvelles vont-elles présenter des candidats aux élections locales à venir, ou vont-elles soutenir les candidats d’autres partis politiques, ou vont-elles s’abstenir de participer à ces élections ? (Atelier II). Si les Forces nouvelles doivent exister, avec quels moyens vont-elles continuer de vivre ? (Atelier III). Cette troisième interrogation pose, selon Lobognon, la question « la plus attendue de maintien en l’état ou de la dissolution de la centrale ». La Centrale est, en effet, « un dispositif de mobilisation et de répartition de ressources économiques et financières qui ont permis aux Fn de préserver le tissu économique dans cette partie de la Côte d’Ivoire qui fait partie de notre Côte d’Ivoire une et indivisible ». Si dans son intervention qu’il a qualifié de causerie, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, secrétaire général des Forces nouvelles, n’ a pas répondu par anticipation, à toutes ces questions, il a cependant tenu à baliser le terrain en ce qui concerne, la lancinante question du devenir des Forces nouvelles, dans la nouvelle configuration politique ivoirienne. Pour lui, il n’est pas question que les Forces nouvelles se transforment en parti politique. Quoiqu’il comprenne et soutienne l’ambition des cadres de son mouvement qui aspirent à des postes politiques. « Certains ont été nommés ministres, d’autres ont été nommés DG. Je comprends donc et soutiens fermement les ambitions de ceux qui veulent occuper des postes électifs », dira-t-il. Avant d’ajouter qu’il n’est pas souhaitable d’affaiblir le Rhdp avec lequel les Fn sont en alliance en se transformant en parti politique. Avant de faire ce recadrage, le secrétaire général des forces nouvelles a tenu à se remémorer l’attaque de la nuit du 18 au 19 septembre 2002. En rappelant ce qu’il a appelé les revendications des Forces nouvelles. A savoir, « l’identité, les élections et l’armée républicaine ». Se félicitant du « long chemin parcouru », il a tenu à remercier tous les acteurs qui ont conduit les actions des Fn. Il a notamment remercié la branche armée et les cadres qui ont cru en leur combat. Le conclave s’est tenu sans la branche armée qui, selon Soro, fait partie intégrante des Frci. L’atelier 1 a été présenté par le colonel-major, Bamba Sinima, directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles. L’atelier 2 a été présenté par Fatoumata Traoré, et l’atelier 3 par le ministre Dosso Moussa.
Boga Sivori
Envoyé spécial à Bouaké
Le ministre Alain Lobognon, secrétaire national à la Communication et président du comité scientifique du conclave, a, dans son intervention, défini les grands axes du conclave qui s’est tenu autour du thème « Côte d’Ivoire, bilan et perspective des Forces Nouvelles ». «Si l’humilité commande que ce sont les autres qui nous décernent des satisfécits, le devoir veut que le bilan de nos actions soit notre fait », a indiqué le ministre Lobognon, président du comité scientifique, qui a ensuite dressé un bilan positif des activités de leur mouvement, et salué certains acteurs de leurs actions qui, selon lui, peuvent être considérés comme des héros. A la tête desquelles, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, secrétaire général des Forces nouvelles, ex-rébellion armée. Il a surtout révélé, parlant de Soro, qu’il a conduit, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, le centre des opérations « avec brio ». Coordonnant, dira-t-il, « en grand stratège », les théâtres des opérations d’Abidjan, Bouaké et Korhogo. En ce moment-là, c’était « Dr. Koumba », a révélé Alain Lobognon. Définissant les grands axes du conclave, le président du comité scientifique a indiqué qu’il répond essentiellement à trois questions. A savoir, les Forces nouvelles vont-elles disparaître ? Vont-elles rester en l’état et évoluer vers une autre structure de la société civile ? Ou vont-elles se transformer en part politique ? (Atelier I). Les Forces nouvelles vont-elles présenter des candidats aux élections locales à venir, ou vont-elles soutenir les candidats d’autres partis politiques, ou vont-elles s’abstenir de participer à ces élections ? (Atelier II). Si les Forces nouvelles doivent exister, avec quels moyens vont-elles continuer de vivre ? (Atelier III). Cette troisième interrogation pose, selon Lobognon, la question « la plus attendue de maintien en l’état ou de la dissolution de la centrale ». La Centrale est, en effet, « un dispositif de mobilisation et de répartition de ressources économiques et financières qui ont permis aux Fn de préserver le tissu économique dans cette partie de la Côte d’Ivoire qui fait partie de notre Côte d’Ivoire une et indivisible ». Si dans son intervention qu’il a qualifié de causerie, le Premier ministre, Guillaume Soro Kigbafori, secrétaire général des Forces nouvelles, n’ a pas répondu par anticipation, à toutes ces questions, il a cependant tenu à baliser le terrain en ce qui concerne, la lancinante question du devenir des Forces nouvelles, dans la nouvelle configuration politique ivoirienne. Pour lui, il n’est pas question que les Forces nouvelles se transforment en parti politique. Quoiqu’il comprenne et soutienne l’ambition des cadres de son mouvement qui aspirent à des postes politiques. « Certains ont été nommés ministres, d’autres ont été nommés DG. Je comprends donc et soutiens fermement les ambitions de ceux qui veulent occuper des postes électifs », dira-t-il. Avant d’ajouter qu’il n’est pas souhaitable d’affaiblir le Rhdp avec lequel les Fn sont en alliance en se transformant en parti politique. Avant de faire ce recadrage, le secrétaire général des forces nouvelles a tenu à se remémorer l’attaque de la nuit du 18 au 19 septembre 2002. En rappelant ce qu’il a appelé les revendications des Forces nouvelles. A savoir, « l’identité, les élections et l’armée républicaine ». Se félicitant du « long chemin parcouru », il a tenu à remercier tous les acteurs qui ont conduit les actions des Fn. Il a notamment remercié la branche armée et les cadres qui ont cru en leur combat. Le conclave s’est tenu sans la branche armée qui, selon Soro, fait partie intégrante des Frci. L’atelier 1 a été présenté par le colonel-major, Bamba Sinima, directeur de cabinet du secrétaire général des Forces nouvelles. L’atelier 2 a été présenté par Fatoumata Traoré, et l’atelier 3 par le ministre Dosso Moussa.
Boga Sivori
Envoyé spécial à Bouaké