La rentrée budgétaire 2011 tenue à l’auditorium de la Caistab le 4 août dernier a été l’occasion pour le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique de dévoiler la stratégie qu’il compte mettre en place pour réussir les objectifs de ressources assignés à l’Administration qu’il dirige.
En dehors des ressources générées par la Direction générale des Impôts et la Direction générale des Douanes, la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a, au cours de la rentrée budgétaire du 4 août dernier, levé un coin de voile sur les moyens dont elle dispose pour mobiliser 1 689,4 milliards de Fcfa. Objectifs qui lui ont été assignés par le gouvernement dans le cadre du budget 2011. Selon Koné Adama, ces objectifs sont au nombre de 6, dont des recettes fiscales, des recettes non fiscales, d’autres ressources intérieures, des interventions sur les marchés monétaire et financier, des ressources extérieures et enfin le financement à rechercher. Au niveau des recettes fiscales, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a indiqué qu’elles s’élevaient à 1,5 milliard de Fcfa constituées essentiellement d’impôts directs et indirects. S’élevant à 24 milliards de Fcfa, les recettes non fiscales du Trésor quant à elles, sont constituées, pour la plupart, des dividendes de la Petroci et des sociétés exerçant en Côte d’Ivoire. Au niveau des autres ressources intérieures qui se chiffrent à 41,3 milliards de Fcfa, le Trésor public entend s’appuyer notamment sur les revenus du Domaine, les versements des entreprises, les licences de télécommunication, les fonds d’investissements en milieu rural et enfin sur l’avance de la Petroci. Les interventions sur les marchés monétaire et financier engagent les emprunts obligataires, les bons du Trésor et les obligations assimilables du Trésor ou Oat et prévoient une mobilisation de 804,6 milliards de Fcfa de ressources à mobiliser.
Plus de 800 milliards à rechercher
Les ressources extérieures se chiffrent à 457,5 milliards de Fcfa et s’orientent vers le Fonds monétaire international (Fmi), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (Bad), l’Agence française de développement (Afd) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Parallèlement à ces sources de mobilisation de ressources, le Trésor public compte rechercher 360,5 milliards de Fcfa, en vue de couvrir l’ensemble des charges inscrites au budget 2011. En l’absence d’appuis budgétaires supplémentaires, le besoin de financement doit être couvert par une mobilisation plus importante de ressources sur les marchés monétaire et financier. Mieux, une négociation des échéances exigibles de certains créanciers au titre de la dette extérieure. Dans ce cadre, il y a peu, grâce aux soins de Koné Adama, la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a initié une vaste opération d’emprunts obligataires, de bons de Trésor et des obligations assimilables du Trésor. Toute chose qui, selon le Dg du Trésor, permettra de mobiliser 804,6 milliards de Fcfa pour booster la reprise des activités économiques après la crise postélectorale qui a négativement dépeint sur les fondements de l’économie ivoirienne. Aventure risquée que cette vaste opération, quand l’on sait que le pays vient de traverser une période noire de son histoire. Il faut tout de même retenir que cette aventure n’est pas impossible à réaliser. D’autant plus que la Côte d’Ivoire a toujours inspiré confiance sur les marchés financier et monétaire. Ce n’est pas maintenant que le pays a emprunté la voie de la normalité que les choses iront autrement. C’est cette marque de confiance que met en avant le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique lorsqu’il a initié les emprunts obligataires dans l’espace Uemoa en vue de mobiliser des ressources additionnelles pour le financement des projets du gouvernement. En dehors des efforts déployés par le Trésor public, il faut reconnaître que la Côte d’Ivoire attend un soutien non moins important de ses partenaires au développement. C’est ce qui est ressorti de la communication de Koné Adama, au cours de la rentrée budgétaire du 4 août dernier. A l’occasion, le Directeur général du Trésor a clairement indiqué que ce sont 425 milliards de Fcfa qui sont attendus au titre des appuis budgétaires au cours de l’année. Les attentes de la Côte d’Ivoire se chiffrent comme suit : 58,5 milliards de Fcfa du Fmi, 46 milliards de la Banque mondiale ; 68,4 milliards de la Bad; 229,6 milliards de l’Afd ; 21 milliards de la Bceao et 2 milliards de Fcfa de l’Uemoa. Comme l’on peut le remarquer, la Direction générale a décidé de prendre le taureau par les cornes en mobilisant le maximum de ressources pour la relance économique post crise.
Idriss Konaté
En dehors des ressources générées par la Direction générale des Impôts et la Direction générale des Douanes, la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a, au cours de la rentrée budgétaire du 4 août dernier, levé un coin de voile sur les moyens dont elle dispose pour mobiliser 1 689,4 milliards de Fcfa. Objectifs qui lui ont été assignés par le gouvernement dans le cadre du budget 2011. Selon Koné Adama, ces objectifs sont au nombre de 6, dont des recettes fiscales, des recettes non fiscales, d’autres ressources intérieures, des interventions sur les marchés monétaire et financier, des ressources extérieures et enfin le financement à rechercher. Au niveau des recettes fiscales, le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a indiqué qu’elles s’élevaient à 1,5 milliard de Fcfa constituées essentiellement d’impôts directs et indirects. S’élevant à 24 milliards de Fcfa, les recettes non fiscales du Trésor quant à elles, sont constituées, pour la plupart, des dividendes de la Petroci et des sociétés exerçant en Côte d’Ivoire. Au niveau des autres ressources intérieures qui se chiffrent à 41,3 milliards de Fcfa, le Trésor public entend s’appuyer notamment sur les revenus du Domaine, les versements des entreprises, les licences de télécommunication, les fonds d’investissements en milieu rural et enfin sur l’avance de la Petroci. Les interventions sur les marchés monétaire et financier engagent les emprunts obligataires, les bons du Trésor et les obligations assimilables du Trésor ou Oat et prévoient une mobilisation de 804,6 milliards de Fcfa de ressources à mobiliser.
Plus de 800 milliards à rechercher
Les ressources extérieures se chiffrent à 457,5 milliards de Fcfa et s’orientent vers le Fonds monétaire international (Fmi), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (Bad), l’Agence française de développement (Afd) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Parallèlement à ces sources de mobilisation de ressources, le Trésor public compte rechercher 360,5 milliards de Fcfa, en vue de couvrir l’ensemble des charges inscrites au budget 2011. En l’absence d’appuis budgétaires supplémentaires, le besoin de financement doit être couvert par une mobilisation plus importante de ressources sur les marchés monétaire et financier. Mieux, une négociation des échéances exigibles de certains créanciers au titre de la dette extérieure. Dans ce cadre, il y a peu, grâce aux soins de Koné Adama, la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique a initié une vaste opération d’emprunts obligataires, de bons de Trésor et des obligations assimilables du Trésor. Toute chose qui, selon le Dg du Trésor, permettra de mobiliser 804,6 milliards de Fcfa pour booster la reprise des activités économiques après la crise postélectorale qui a négativement dépeint sur les fondements de l’économie ivoirienne. Aventure risquée que cette vaste opération, quand l’on sait que le pays vient de traverser une période noire de son histoire. Il faut tout de même retenir que cette aventure n’est pas impossible à réaliser. D’autant plus que la Côte d’Ivoire a toujours inspiré confiance sur les marchés financier et monétaire. Ce n’est pas maintenant que le pays a emprunté la voie de la normalité que les choses iront autrement. C’est cette marque de confiance que met en avant le Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique lorsqu’il a initié les emprunts obligataires dans l’espace Uemoa en vue de mobiliser des ressources additionnelles pour le financement des projets du gouvernement. En dehors des efforts déployés par le Trésor public, il faut reconnaître que la Côte d’Ivoire attend un soutien non moins important de ses partenaires au développement. C’est ce qui est ressorti de la communication de Koné Adama, au cours de la rentrée budgétaire du 4 août dernier. A l’occasion, le Directeur général du Trésor a clairement indiqué que ce sont 425 milliards de Fcfa qui sont attendus au titre des appuis budgétaires au cours de l’année. Les attentes de la Côte d’Ivoire se chiffrent comme suit : 58,5 milliards de Fcfa du Fmi, 46 milliards de la Banque mondiale ; 68,4 milliards de la Bad; 229,6 milliards de l’Afd ; 21 milliards de la Bceao et 2 milliards de Fcfa de l’Uemoa. Comme l’on peut le remarquer, la Direction générale a décidé de prendre le taureau par les cornes en mobilisant le maximum de ressources pour la relance économique post crise.
Idriss Konaté