PARIS - Le président ivoirien Alassane Ouattara s`est dit "surpris" des affirmations de Robert Bourgi, conseiller officieux pour l`Afrique des présidents français, selon lesquelles des mallettes de billets auraient financé des campagnes électorales de Jacques Chirac.
"J`étais dans l`opposition. Ceci étant, je suis surpris, parce que Laurent Gbagbo disait être un nationaliste soucieux de l`utilisation des deniers publics dans l`intérêt des Ivoiriens", a-t-il déclaré mardi au quotidien Le Figaro.
Son prédécesseur, Laurent Gbagbo, en dépit de rapports orageux avec la France, a été cité par Robert Bourgi parmi cinq chefs d`Etat africains qui lui auraient confié des mallettes de billets pour l`ancien président Jacques Chirac et son Premier ministre Dominique de Villepin.
"Je note cependant que les chefs d`Etat cités ont tous démenti et que le président Chirac et M. de Villepin vont porter plainte. C`est une affaire qui ne nous concerne pas", a estimé Alassane Ouattara.
L`ex-numéro 2 du régime du président Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire avait cependant affirmé dimanche à l`AFP que quelque trois millions d`euros avaient bien été transférés d`Abidjan à Paris pour financer la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002.
"Robert Bourgi a parfaitement raison, il y a eu un transfert d`argent entre Laurent Gbagbo (2000-2011) et Jacques Chirac, en 2002", avait déclaré Mamadou Koulibaly, actuel président de l`Assemblée nationale ivoirienne.
"J`étais dans l`opposition. Ceci étant, je suis surpris, parce que Laurent Gbagbo disait être un nationaliste soucieux de l`utilisation des deniers publics dans l`intérêt des Ivoiriens", a-t-il déclaré mardi au quotidien Le Figaro.
Son prédécesseur, Laurent Gbagbo, en dépit de rapports orageux avec la France, a été cité par Robert Bourgi parmi cinq chefs d`Etat africains qui lui auraient confié des mallettes de billets pour l`ancien président Jacques Chirac et son Premier ministre Dominique de Villepin.
"Je note cependant que les chefs d`Etat cités ont tous démenti et que le président Chirac et M. de Villepin vont porter plainte. C`est une affaire qui ne nous concerne pas", a estimé Alassane Ouattara.
L`ex-numéro 2 du régime du président Laurent Gbagbo en Côte d`Ivoire avait cependant affirmé dimanche à l`AFP que quelque trois millions d`euros avaient bien été transférés d`Abidjan à Paris pour financer la campagne électorale de Jacques Chirac en 2002.
"Robert Bourgi a parfaitement raison, il y a eu un transfert d`argent entre Laurent Gbagbo (2000-2011) et Jacques Chirac, en 2002", avait déclaré Mamadou Koulibaly, actuel président de l`Assemblée nationale ivoirienne.