Abidjan, La prochaine réforme du cacao en Côte d`Ivoire, premier producteur mondial, doit permettre aux paysans de percevoir
50% du prix d`achat international, alors que la faiblesse de leurs revenus est régilièrement dénoncée, a affirmé mercredi le ministre de l`Agriculture.
"Il faut que le paysan perçoive au moins 50% du prix affiché au niveau international", a déclaré à l`AFP Mamadou Sangafowa Coulibaly, qualifiant cet objectif de "recommandation ferme" du président Alassane Ouattara.
"Il faut que ce prix lui soit garanti. Au besoin on devra agir sur la fiscalité pour aboutir", a-t-il ajouté.
Actuellement, les paysans ivoiriens perçoivent généralement autour de 20-30% du prix international, en raison d`une lourde fiscalité et de la mauvaise organisation de la filière, une situation que dénoncent régulièrement les planteurs et les bailleurs de fonds.
La réforme devrait prévoir la mise en place d`une structure unique de gestion dont "le fonctionnement ne permette pas de s`enrichir sur le dos des producteurs, comme cela a été malheureusement le cas dans le passé", selon le ministre.
Au début des années 2000, l`ex-président Laurent Gbagbo avait, sous la pression des institutions internationales, poursuivi la libéralisation de la filière, auparavant centralisée par la Caisse de stabilisation et de soutien des prix (Caistab). Créées pour assurer transparence et équité, les structures de régulation ont échoué et leurs dirigeants sont restés longtemps en prison
pour des détournements présumés.
"Les résultats de l`ancienne réforme sont catastrophiques, aussi bien au niveau de la gestion de la filière que de la rémunération des paysans", a dénoncé M. Coulibaly.
"Les premières orientations de la réforme pourraient être rendues publiques en octobre pour avoir l`appui des partenaires", a-t-il indiqué.
Le pays s`attend à une bonne récolte pour la campagne en cours, après une production de quelque 1,2 million de tonnes en 2010-2011. Malgré la crise politique du début de l`année, "on pourrait tourner autour de la même production, voire plus", a souligné le ministre.
Le cacao représente 40% des recettes d`exportation ivoiriennes avec le café.
50% du prix d`achat international, alors que la faiblesse de leurs revenus est régilièrement dénoncée, a affirmé mercredi le ministre de l`Agriculture.
"Il faut que le paysan perçoive au moins 50% du prix affiché au niveau international", a déclaré à l`AFP Mamadou Sangafowa Coulibaly, qualifiant cet objectif de "recommandation ferme" du président Alassane Ouattara.
"Il faut que ce prix lui soit garanti. Au besoin on devra agir sur la fiscalité pour aboutir", a-t-il ajouté.
Actuellement, les paysans ivoiriens perçoivent généralement autour de 20-30% du prix international, en raison d`une lourde fiscalité et de la mauvaise organisation de la filière, une situation que dénoncent régulièrement les planteurs et les bailleurs de fonds.
La réforme devrait prévoir la mise en place d`une structure unique de gestion dont "le fonctionnement ne permette pas de s`enrichir sur le dos des producteurs, comme cela a été malheureusement le cas dans le passé", selon le ministre.
Au début des années 2000, l`ex-président Laurent Gbagbo avait, sous la pression des institutions internationales, poursuivi la libéralisation de la filière, auparavant centralisée par la Caisse de stabilisation et de soutien des prix (Caistab). Créées pour assurer transparence et équité, les structures de régulation ont échoué et leurs dirigeants sont restés longtemps en prison
pour des détournements présumés.
"Les résultats de l`ancienne réforme sont catastrophiques, aussi bien au niveau de la gestion de la filière que de la rémunération des paysans", a dénoncé M. Coulibaly.
"Les premières orientations de la réforme pourraient être rendues publiques en octobre pour avoir l`appui des partenaires", a-t-il indiqué.
Le pays s`attend à une bonne récolte pour la campagne en cours, après une production de quelque 1,2 million de tonnes en 2010-2011. Malgré la crise politique du début de l`année, "on pourrait tourner autour de la même production, voire plus", a souligné le ministre.
Le cacao représente 40% des recettes d`exportation ivoiriennes avec le café.