La 8ème édition du Festi-Rois (Festival international de la route des reines et des rois 2011) marquant la dernière étape, s’est achevée, le lundi 12 septembre 2011, au village de Tounzuébo (sur l’axe Yamoussoukro-Tiébissou). Après avoir émis des vœux à l’endroit du ministère du Tourisme, le Pr Amoa Urbain a officiellement lancé la Foire nationale du pagne Baoulé suivie de la pose de la première pierre du Centre artisanal dudit village.
Un comité d’accueil, des chants et danses traditionnels, la présence des masques ‘’Adréba’’, échanges de civilités ‘’Akwaba’’ et libations. Des pagnes Baoulé trivialement appelés ‘’kita’’ arborés et pavoisant les ruelles du village de Tounzuébo. C’est sous un soleil de plomb que le chef Nanan Konan N’dri Pascal et les chaleureuses populations de la capitale du pagne Baoulé ont accueilli la délégation des têtes couronnées. Saisissant l’occasion de la présence des représentants du ministère du Tourisme, le prince des princes du grand Ouest, Pr Amoa Urbain, a introduit un plaidoyer au nom des différentes coopératives de tisserands issus des principaux villages : Tounzuébo, Bomizanbo, Adjibri, Lolobo et Kondéyaokro. Le roi Nanan Kobenan Kouakou Goulèda de Bondoukou alias Amoa Urbain (en 2008) a suggéré l’érection des premiers samedis du mois en Foire nationale du pagne à Tounzuébo, la mise en place d’un projet immobilier national pour la chefferie traditionnelle, la construction d’une technopole pour la promotion du pagne traditionnel ivoirien, l’organisation d’un concours national du pagne Baoulé dénommé ‘’Alassane et Dominique Ouattara’’ et la création de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels et institution coutumière d’Afrique. Kouassi Emma, directrice régionale du Tourisme du District de Yamoussoukro, au nom du ministre Aké Atchimon Darius Charles, a fait savoir « qu’en décidant la construction du centre artisanal pour promouvoir le métier à tisser à Tounzuébo, le Pr Amoa Urbain tend une perche à la valorisation du tourisme en Côte d’Ivoire». «En achevant le Festi-Rois 2011 à Tounzuébo, vous achevez de convaincre la communauté internationale de la paix retrouvée en Côte d’Ivoire», a commenté l’émissaire du ministère du Tourisme, en compagnie de la délégation de CI Tourisme. En l’absence du gouverneur du District de Yamoussoukro (en mission en France pour la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix), Ettien Koffi Gustave a salué la délégation du Festi-Rois et a reconnu que la culture ivoirienne est fortement phagocytée par les cultures de divers horizons. C’est pourquoi le vice-gouverneur a appelé les Ivoiriens à la vigilance, car, pour lui «le Festi-Rois ne doit pas mourir parce qu’il met en valeur la tradition». Il a, par ailleurs, invité les tisserands des différentes localités à s’approprier l’initiative du Festi-Rois afin de produire des pagnes de qualité. Ce qui ajouterait une plus value à leurs productions. A en croire Yao Kouassi Paulin, président de la coopérative des tisserands de Tounzuébo, leurs difficultés sont de plusieurs ordres. Il a dénoncé la fixation anarchique des prix de vente de leurs produits, la cherté des matières premières à savoir les fils provenant de certains pays limitrophes ainsi que la commercialisation des pagnes sur le marché. La 8è édition du Festi-Rois a pris fin par la pose de la première pierre du centre artisanal de Tounzuébo.
Patrick Krou, envoyé spécial
Un comité d’accueil, des chants et danses traditionnels, la présence des masques ‘’Adréba’’, échanges de civilités ‘’Akwaba’’ et libations. Des pagnes Baoulé trivialement appelés ‘’kita’’ arborés et pavoisant les ruelles du village de Tounzuébo. C’est sous un soleil de plomb que le chef Nanan Konan N’dri Pascal et les chaleureuses populations de la capitale du pagne Baoulé ont accueilli la délégation des têtes couronnées. Saisissant l’occasion de la présence des représentants du ministère du Tourisme, le prince des princes du grand Ouest, Pr Amoa Urbain, a introduit un plaidoyer au nom des différentes coopératives de tisserands issus des principaux villages : Tounzuébo, Bomizanbo, Adjibri, Lolobo et Kondéyaokro. Le roi Nanan Kobenan Kouakou Goulèda de Bondoukou alias Amoa Urbain (en 2008) a suggéré l’érection des premiers samedis du mois en Foire nationale du pagne à Tounzuébo, la mise en place d’un projet immobilier national pour la chefferie traditionnelle, la construction d’une technopole pour la promotion du pagne traditionnel ivoirien, l’organisation d’un concours national du pagne Baoulé dénommé ‘’Alassane et Dominique Ouattara’’ et la création de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels et institution coutumière d’Afrique. Kouassi Emma, directrice régionale du Tourisme du District de Yamoussoukro, au nom du ministre Aké Atchimon Darius Charles, a fait savoir « qu’en décidant la construction du centre artisanal pour promouvoir le métier à tisser à Tounzuébo, le Pr Amoa Urbain tend une perche à la valorisation du tourisme en Côte d’Ivoire». «En achevant le Festi-Rois 2011 à Tounzuébo, vous achevez de convaincre la communauté internationale de la paix retrouvée en Côte d’Ivoire», a commenté l’émissaire du ministère du Tourisme, en compagnie de la délégation de CI Tourisme. En l’absence du gouverneur du District de Yamoussoukro (en mission en France pour la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix), Ettien Koffi Gustave a salué la délégation du Festi-Rois et a reconnu que la culture ivoirienne est fortement phagocytée par les cultures de divers horizons. C’est pourquoi le vice-gouverneur a appelé les Ivoiriens à la vigilance, car, pour lui «le Festi-Rois ne doit pas mourir parce qu’il met en valeur la tradition». Il a, par ailleurs, invité les tisserands des différentes localités à s’approprier l’initiative du Festi-Rois afin de produire des pagnes de qualité. Ce qui ajouterait une plus value à leurs productions. A en croire Yao Kouassi Paulin, président de la coopérative des tisserands de Tounzuébo, leurs difficultés sont de plusieurs ordres. Il a dénoncé la fixation anarchique des prix de vente de leurs produits, la cherté des matières premières à savoir les fils provenant de certains pays limitrophes ainsi que la commercialisation des pagnes sur le marché. La 8è édition du Festi-Rois a pris fin par la pose de la première pierre du centre artisanal de Tounzuébo.
Patrick Krou, envoyé spécial