Les forêts ivoiriennes continuent d’être pillées et détruites à une vitesse vertigineuse. Aux clandestins s’ajoutent désormais des autorités et des personnalités politiques, économiques et diplomatiques. Le nouveau gouverneur de la Bceao fait partie de ce lot. Koné Tiémoko Meylet est propriétaire de près de cent (100) hectares de plantation dans une forêt classée.
Comment le successeur de Dacoury Tabley a t-il acquis et exploite si immense surface de forêt classée ? C’est une vraie prouesse digne d’un roi, d’un demi dieu. Au moment où l’Organisation des Nations Unies décrète 2011, année internationale, de la forêt, avec comme objectif (zéro hectare de défrichement de forêt jusqu’à en 2020), curieusement c’est cette période que choisit le président Alassane Dramane Ouattara pour nommer un fossoyeur de l’économie forestière à la tête de la Bceao. Rejetant du revers de la main tous les efforts fournis par les agents des eaux et forêts et la communauté internationale pour préserver la couche d’ozone et l’environnement. A l’évidence, le nouveau gouverneur de la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Koné Tiémoko, n’est pas seulement un expert en économie, il est aussi un grand expert dans la destruction des forêts classées de Côte d’Ivoire. A preuve, Koné Tiémoko possède à lui seul environ 100 hectares de plantations dans la forêt classée d’Irobo, située à cheval sur quatre sous-préfectures. Dabou, Sikensi, Grand Lahou et Tiassalé. De façon frauduleuse, il s’est installé dans cette forêt depuis 1992. Ce massif forestier regroupe les forêts de Méné, Bakanou et de Bandama. D’une superficie de 41 250 hectares, elle a été classée par l’Etat de Côte d’Ivoire par arrêté numéro 976 du 29 septembre 1962. Comme un bandit de grands chemins, le nouveau patron de la Bceao va contourner la loi et, avec la complicité des autorités d’alors de Dabou, défricher 88, 72 ha de forêt pour créer des plantations de palmier à huile. Ces plantations sont aujourd’hui en production. Les villageois et autres curieux se perdent souvent en conjectures pour expliquer cette destruction massive de forêt classée. « Koné Tiémoko a le bras assez long pour s’installer sur un vaste territoire , l’exploiter impunément, pendant des années comme un grand manitou », confie un riverain. En vérité, l’ Ex-Directeur National de la Bceao, Koné Tiémoko a outrepassé la loi. Il narguait et continue de narguer les agents des eaux forêts, allant même jusqu’à menacer tous ceux qui ont osé s’opposer à lui, pour l’empêcher d’arriver à ses fins. Surtout que Ouattara l’a fait nommer gouverneur de cette institution financière de la sous région ouest-africaine.
Nafissatou D. Koné
Comment le successeur de Dacoury Tabley a t-il acquis et exploite si immense surface de forêt classée ? C’est une vraie prouesse digne d’un roi, d’un demi dieu. Au moment où l’Organisation des Nations Unies décrète 2011, année internationale, de la forêt, avec comme objectif (zéro hectare de défrichement de forêt jusqu’à en 2020), curieusement c’est cette période que choisit le président Alassane Dramane Ouattara pour nommer un fossoyeur de l’économie forestière à la tête de la Bceao. Rejetant du revers de la main tous les efforts fournis par les agents des eaux et forêts et la communauté internationale pour préserver la couche d’ozone et l’environnement. A l’évidence, le nouveau gouverneur de la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Koné Tiémoko, n’est pas seulement un expert en économie, il est aussi un grand expert dans la destruction des forêts classées de Côte d’Ivoire. A preuve, Koné Tiémoko possède à lui seul environ 100 hectares de plantations dans la forêt classée d’Irobo, située à cheval sur quatre sous-préfectures. Dabou, Sikensi, Grand Lahou et Tiassalé. De façon frauduleuse, il s’est installé dans cette forêt depuis 1992. Ce massif forestier regroupe les forêts de Méné, Bakanou et de Bandama. D’une superficie de 41 250 hectares, elle a été classée par l’Etat de Côte d’Ivoire par arrêté numéro 976 du 29 septembre 1962. Comme un bandit de grands chemins, le nouveau patron de la Bceao va contourner la loi et, avec la complicité des autorités d’alors de Dabou, défricher 88, 72 ha de forêt pour créer des plantations de palmier à huile. Ces plantations sont aujourd’hui en production. Les villageois et autres curieux se perdent souvent en conjectures pour expliquer cette destruction massive de forêt classée. « Koné Tiémoko a le bras assez long pour s’installer sur un vaste territoire , l’exploiter impunément, pendant des années comme un grand manitou », confie un riverain. En vérité, l’ Ex-Directeur National de la Bceao, Koné Tiémoko a outrepassé la loi. Il narguait et continue de narguer les agents des eaux forêts, allant même jusqu’à menacer tous ceux qui ont osé s’opposer à lui, pour l’empêcher d’arriver à ses fins. Surtout que Ouattara l’a fait nommer gouverneur de cette institution financière de la sous région ouest-africaine.
Nafissatou D. Koné