Plainte de Gbagbo contre Sarkozy / Koné Bruno : ‘’L’objet de la plainte même pose problème’’

Un conseil des ministres extraordinaire a eu lieu hier vendredi 16 septembre 2011 au Palais présidentiel sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara. Au terme de cette réunion, le porte-parole du gouvernement a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a réagi à certaines questions notamment la plainte portée par l’ex-président Laurent Gbagbo contre le président français Nicolas Sarkozy pour tentative d’assassinat. Relativement à l’assignation en justice du président français par l’ex-chef de l’Etat ivoirien pour tentative d’assassinat, le porte-parole du gouvernement a expliqué que le conseil des ministres ne statue pas sur ce genre de questions, mais planche plutôt sur les préoccupations portant sur la santé, l’éducation et le bien-être des Ivoiriens. A titre personnel, Koné Bruno a donné son avis sur la question : « L’objet de la plainte même pose problème. Ils parlent d’une plainte pour tentative d’assassinat alors que chacun de vous a pu observer qu’au contraire tout a été mis en œuvre pour éviter qu’il y ait un assassinat, pour protéger l’intégrité physique de Laurent Gb agbo. Et jusqu’à présent, tout est mis en œuvre par l’Etat de Côte d’Ivoire pour éviter que quoi que ce soit lui arrive. Donc, ça pose problème. Dans tous les cas, c’est une plainte devant la justice française. Il reviendra aux Français de donner une réponse à cette question », a déclaré le ministre de la Poste et des Ntic. Qui a fait savoir que le patron de l’ex-régime est responsable des exactions qui ont été commises en Côte d’Ivoire à cause de son refus de reconnaître les résultats des urnes. D’ailleurs, une mission de l’Onu qui a séjourné sur la terre ivoirienne du 4 au 28 mai le confirme. Le conférencier a expliqué que plusieurs projets de décrets ont été signés au cours du conseil des ministres extraordinaire. Dont celui relatif au nombre de députés de la nouvelle législature. Selon Koné Bruno, ce sont au total 255 parlementaires qui siégeront à l’Assemblée nationale après les élections législatives.
Touré Abdoulaye