Conclave socialiste sur des airs de retrouvailles. La direction intérimaire du Front populaire ivoirien aura des échanges ce week-end avec les militants et cadres exilés à Accra (Ghana) depuis les terribles évènements d’avril. Vendredi 16 septembre 2011, Miaka Ouréto et quelque deux membres de la direction étaient attendus dans la capitale ghanéenne sous le coup de 16 heures. L’objet du déplacement est tout simple : s’entretenir avec la coordination Fpi d’Accra amenée par l’ancien ministre Assoa Adou. Miaka Oureto espère renforcer l’unité entre Abidjan et Accra, d’autant que ces dernières semaines, il est apparu des sons discordants sur certaines questions de politique nationale. Le conclave d’Accra devrait permettre d’adopter une ligne claire relativement à la participation ou non du Front populaire ivoirien aux législatives que les autorités ivoiriennes ont fixées à la mi-décembre. La situation des cadres incarcérés dans les localités du Nord de la Côte d’Ivoire ne devrait pas échapper aux participants à la réunion. De même, celle des cadres en exil contre qui un mandat d’arrêt international a été lancé par Abidjan.
La coordination Fpi d’Accra- à la lumière de ses sorties dans la presse- a semblé faire de la libération de Laurent Gbagbo et son épouse une condition sine qua non à toute entreprise de réconciliation. Tandis que la direction intérimaire (à Abidjan) a rarement posé des exigences de ce type. L’occasion est offerte à Miaka Ouréto et Assoa Adou d’ajuster leurs discours et d’éviter de projeter l’image d’un bicéphalisme au sein de leur famille politique.
Il était prévu que Miaka Ouréto, président intérimaire, arrive à Accra avec trois autres responsables : Tchéidé Jean Gervais, secrétaire national chargé des finances et du patrimoine, Raymond Abouo N’Dori, secrétaire national chargé de la région de l’Ouest et Marie-Odette Lorougnon, secrétaire générale adjointe chargée des structures spécialisées.
Miaka et sa délégation rentrent, lundi, à Abidjan. Ils feront les jours suivants un point de la mission aux militants et responsables du parti.
Kisselminan COULIBALY
La coordination Fpi d’Accra- à la lumière de ses sorties dans la presse- a semblé faire de la libération de Laurent Gbagbo et son épouse une condition sine qua non à toute entreprise de réconciliation. Tandis que la direction intérimaire (à Abidjan) a rarement posé des exigences de ce type. L’occasion est offerte à Miaka Ouréto et Assoa Adou d’ajuster leurs discours et d’éviter de projeter l’image d’un bicéphalisme au sein de leur famille politique.
Il était prévu que Miaka Ouréto, président intérimaire, arrive à Accra avec trois autres responsables : Tchéidé Jean Gervais, secrétaire national chargé des finances et du patrimoine, Raymond Abouo N’Dori, secrétaire national chargé de la région de l’Ouest et Marie-Odette Lorougnon, secrétaire générale adjointe chargée des structures spécialisées.
Miaka et sa délégation rentrent, lundi, à Abidjan. Ils feront les jours suivants un point de la mission aux militants et responsables du parti.
Kisselminan COULIBALY