Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, Jean- Louis Billon, a reçu une délégation d’hommes d’affaires membres de la fédération des entreprises de Singapour, ce jeudi 15 septembre. Ces hommes d’affaires effectuent une mission de prospection économique.
Avec la fin de la crise post-électorale, la Côte d’Ivoire fait l’objet de convoitise des investisseurs étrangers. Depuis jeudi, des opérateurs économiques, en provenance de l’Asie, séjournent à Abidjan. En effet, une forte délégation d’une douzaine d’hommes d’affaires de la fédération des entreprises de Singapour a été reçue par le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, Jean-Louis Billon, ce jeudi 15 septembre, à la Chambre de commerce, au Plateau, en présence d’opérateurs économiques ivoiriens. Ces investisseurs singapouriens interviennent dans plusieurs domaines d’activités, entre autres, la construction d’infrastructures, la biotechnologie, l’éducation et la formation. « Nous avons fait venir ces opérateurs, en Côte d’Ivoire, pour voir les opportunités que le pays leur offre», a déclaré le chef de la délégation, le responsable Afrique du groupe Olam, Sunny Verghese. Selon lui, la Côte d’Ivoire dispose d’opportunités d’achat de noix de cajou et fèves de cacao. Ces opportunités d’affaires seront d’un apport appréciable pour la Côte d’Ivoire, raison pour laquelle Jean-Louis Billon ne veut pas que le pays rate l’occasion que lui offrent les singapouriens. « Aucune occasion de faire des affaires ne doit être manquée, surtout avec des partenaires commerciaux aussi dynamiques que ceux venus de Singapour; Vu qu’ en moins d’un demi-siècle, ce pays a su se positionner comme une économie hautement industrialisée et une plaque tournante du commerce mondial. Le port de Singapour fait, en effet, partie des plus importants du monde et se classe au second rang en tant que centre de trafic de transbordement en containers, après Hong-Kong », a ajouté M. Billon. Il a, par la même occasion, précisé que la présence singapourienne s’est affirmée et consolidée en Côte d’Ivoire avec l’arrivée dans le paysage économique national des géants Olam et Wilmar. Il a, par ailleurs, regretté le fait que la balance commerciale entre les deux pays soit faible. «Les exportations vers Singapour se limitent à quelques matières premières très ciblées » et, en plus, « nos importations qui, du reste, sont modestes, ne se cantonnent qu’à deux ou trois produits», a-t-il dénoncé. Jean-Louis Billon a, par conséquent, souhaité que cette mission d’exploration soit une opportunité pour les deux pays d’apprécier leurs économies respectives. Le chef de délégation des hommes d’affaires singapouriens a, pour sa part, plaidé pour une obtention facile du visa pour ses opérateurs qui viendront à Abidjan.
MARIE PAULE KOFFI
Avec la fin de la crise post-électorale, la Côte d’Ivoire fait l’objet de convoitise des investisseurs étrangers. Depuis jeudi, des opérateurs économiques, en provenance de l’Asie, séjournent à Abidjan. En effet, une forte délégation d’une douzaine d’hommes d’affaires de la fédération des entreprises de Singapour a été reçue par le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, Jean-Louis Billon, ce jeudi 15 septembre, à la Chambre de commerce, au Plateau, en présence d’opérateurs économiques ivoiriens. Ces investisseurs singapouriens interviennent dans plusieurs domaines d’activités, entre autres, la construction d’infrastructures, la biotechnologie, l’éducation et la formation. « Nous avons fait venir ces opérateurs, en Côte d’Ivoire, pour voir les opportunités que le pays leur offre», a déclaré le chef de la délégation, le responsable Afrique du groupe Olam, Sunny Verghese. Selon lui, la Côte d’Ivoire dispose d’opportunités d’achat de noix de cajou et fèves de cacao. Ces opportunités d’affaires seront d’un apport appréciable pour la Côte d’Ivoire, raison pour laquelle Jean-Louis Billon ne veut pas que le pays rate l’occasion que lui offrent les singapouriens. « Aucune occasion de faire des affaires ne doit être manquée, surtout avec des partenaires commerciaux aussi dynamiques que ceux venus de Singapour; Vu qu’ en moins d’un demi-siècle, ce pays a su se positionner comme une économie hautement industrialisée et une plaque tournante du commerce mondial. Le port de Singapour fait, en effet, partie des plus importants du monde et se classe au second rang en tant que centre de trafic de transbordement en containers, après Hong-Kong », a ajouté M. Billon. Il a, par la même occasion, précisé que la présence singapourienne s’est affirmée et consolidée en Côte d’Ivoire avec l’arrivée dans le paysage économique national des géants Olam et Wilmar. Il a, par ailleurs, regretté le fait que la balance commerciale entre les deux pays soit faible. «Les exportations vers Singapour se limitent à quelques matières premières très ciblées » et, en plus, « nos importations qui, du reste, sont modestes, ne se cantonnent qu’à deux ou trois produits», a-t-il dénoncé. Jean-Louis Billon a, par conséquent, souhaité que cette mission d’exploration soit une opportunité pour les deux pays d’apprécier leurs économies respectives. Le chef de délégation des hommes d’affaires singapouriens a, pour sa part, plaidé pour une obtention facile du visa pour ses opérateurs qui viendront à Abidjan.
MARIE PAULE KOFFI
