« Sachant notre commerce à la limite de la légalité, nous renonçons au commerce de médicaments. Nous sollicitons du chef de l’Etat et du gouvernement une assistance …pour nous permettre d’assurer une reconversion ». Tels sont les propos de Sita Koné, présidente de l’association des femmes commerçantes de Roxy. C’était au cours d’une conférence de presse, récemment, à Adjamé. En effet, déguerpies depuis jeudi dernier par les éléments de la direction de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd), les vendeuses de comprimés ne veulent pas s’opposer à la politique d’assainissement d’Alassane Ouattara. Elles ont donc décidé d’arrêter ce commerce illicite. Toutefois, elles demandent de l’aide financière à l’Etat afin de démarrer une autre activité. Et aussi pour leur permettre de scolariser leurs enfants et prendre en charge leurs familles.
Société Publié le samedi 17 septembre 2011 | Nord-Sud