Connue pour être l’un des pays africains dont l’économie était les plus performantes dans les années 60, la Côte d’Ivoire traverse aujourd’hui une situation économique des plus difficiles. En effet, en 1960 la Côte d’Ivoire damait le pion à des pays comme la Corée du Sud ou la chine qui sont des pays à forte économie. En témoigne la forte pénétration de la chine sur le marché africain et sa place au niveau de l’économie mondiale. Sans oublier les réalisations et autres révolutions technologique aussi bien en chine qu’en Corée. Que s’il t-il passé pour que la Côte d’Ivoire subisse une régression ? Retour sur l’itinéraire de ce pays dont l’économie a été marquée par la crise militaro-politique du 19 septembre 2002. 9 ans après, que reste-il de cette économie durement éprouvée par la guerre ?
Au début des années 1960, la Côte d`Ivoire connaît une croissance essentiellement liée au boom des exportations de café, cacao et bois. Le PIB s`accroît avec plus de 7% par an en moyenne. Grâce à une politique de défrichage intensif de la forêt soutenue par les pouvoirs publics. D`autre part, les gros programmes d`investissements publics débloqués par les ressources du cacao accroissent les dépenses publiques dans des proportions spectaculaires: 42,4% du PIB en 1978. Les investissements étrangers ont presque triplé depuis 1994, mais cette hausse est due d`une part aux grandes privatisations (Côte d`Ivoire Télécom, CIDT, Palm industrie) et aux travaux de réhabilitation qui leur ont succédé, d`autre part aux grands travaux d`infrastructure « les 12 travaux» concédés au secteur privé, tels l`agrandissement de l`aéroport d`Abidjan et la centrale thermique d`Azito.
La "malédiction" du 24 décembre 1999
Ces lourds investissements vont se poursuivre. Cette stabilité économique va donc connaitre un coup avec le contexte agité de l`année 1999 et la suspension des décaissements du FMI. Les ivoiriens vont s’inquiéter sur la stabilisation macro-économique entreprise par le gouvernement ivoirien dès 1994.
Le souci majeur en cette année 1999 a été…
Lire la suite dans la Tribune de l’Economie n°68 du lundi 19 septembre 2011
Au début des années 1960, la Côte d`Ivoire connaît une croissance essentiellement liée au boom des exportations de café, cacao et bois. Le PIB s`accroît avec plus de 7% par an en moyenne. Grâce à une politique de défrichage intensif de la forêt soutenue par les pouvoirs publics. D`autre part, les gros programmes d`investissements publics débloqués par les ressources du cacao accroissent les dépenses publiques dans des proportions spectaculaires: 42,4% du PIB en 1978. Les investissements étrangers ont presque triplé depuis 1994, mais cette hausse est due d`une part aux grandes privatisations (Côte d`Ivoire Télécom, CIDT, Palm industrie) et aux travaux de réhabilitation qui leur ont succédé, d`autre part aux grands travaux d`infrastructure « les 12 travaux» concédés au secteur privé, tels l`agrandissement de l`aéroport d`Abidjan et la centrale thermique d`Azito.
La "malédiction" du 24 décembre 1999
Ces lourds investissements vont se poursuivre. Cette stabilité économique va donc connaitre un coup avec le contexte agité de l`année 1999 et la suspension des décaissements du FMI. Les ivoiriens vont s’inquiéter sur la stabilisation macro-économique entreprise par le gouvernement ivoirien dès 1994.
Le souci majeur en cette année 1999 a été…
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